LA SANTE
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Re: LA SANTE
POUR INFORMATION
Attention aux tatouages au henné noir
Mise en ligne : 25 juillet 2011
Les tatouages au henné marron ou orange ont de moins en moins la cote. Les Français leur préfèrent depuis plusieurs années ceux au henné noir, qui donnent davantage l’impression d’être vrais. Problème : pour obtenir la couleur noire tant appréciée, les tatoueurs ajoutent de la paraphenylènedianmine au mélange initial de poudre verte et d’huile, une substance pourtant interdite par la législation européenne dans les produits cosmétiques destinés à être directement appliqués sur la peau.
Les allergologues du Centre hospitalier de Lyon Sud ont donc tiré la sonnette d’alarme en cette période de grandes vacances, durant laquelle les tatouages se multiplient : le henné noir provoque des réactions allergiques pouvant mener à des hospitalisations.
« Ces réactions allergiques peuvent être violentes », rappellent les allergologues. Elles peuvent se limiter à la zone tatouée, mais aussi s’étendre à la zone avoisinante, voire se généraliser à tout le corps. Elles peuvent laisser des cicatrices indélébiles et provoquer des allergies aux teintures capillaires, à certains médicaments ou encore à des colorants vestimentaires.
La paraphenylènedianmine est utilisée en coiffure, pour réaliser les teintures, mais de manière légale car elle n’est présente qu’à 2 % dans les préparations et nécessite un temps de pause très court. Dans le cas des tatouages au henné noir, les proportions peuvent atteindre 25 ou 35 % et la substance nécessite un temps de pause de plusieurs heures.
information VIVA
Attention aux tatouages au henné noir
Mise en ligne : 25 juillet 2011
Les tatouages au henné marron ou orange ont de moins en moins la cote. Les Français leur préfèrent depuis plusieurs années ceux au henné noir, qui donnent davantage l’impression d’être vrais. Problème : pour obtenir la couleur noire tant appréciée, les tatoueurs ajoutent de la paraphenylènedianmine au mélange initial de poudre verte et d’huile, une substance pourtant interdite par la législation européenne dans les produits cosmétiques destinés à être directement appliqués sur la peau.
Les allergologues du Centre hospitalier de Lyon Sud ont donc tiré la sonnette d’alarme en cette période de grandes vacances, durant laquelle les tatouages se multiplient : le henné noir provoque des réactions allergiques pouvant mener à des hospitalisations.
« Ces réactions allergiques peuvent être violentes », rappellent les allergologues. Elles peuvent se limiter à la zone tatouée, mais aussi s’étendre à la zone avoisinante, voire se généraliser à tout le corps. Elles peuvent laisser des cicatrices indélébiles et provoquer des allergies aux teintures capillaires, à certains médicaments ou encore à des colorants vestimentaires.
La paraphenylènedianmine est utilisée en coiffure, pour réaliser les teintures, mais de manière légale car elle n’est présente qu’à 2 % dans les préparations et nécessite un temps de pause très court. Dans le cas des tatouages au henné noir, les proportions peuvent atteindre 25 ou 35 % et la substance nécessite un temps de pause de plusieurs heures.
information VIVA
Re: LA SANTE
Intoxications alimentaires de l'été, comment les éviter ?
Lorsque les aliments sont mal transportés, mal conservés et préparés au dernier moment, ils peuvent être porteurs de multiples bactéries néfastes. Comment repérer ces produits à risque ? Et comment se traiter en cas d'intoxications ? Les réponses du professeur Robert Benamouzig, chef du service de gastro-entérologie à l'hôpital Avicenne de Bobigny et membre de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE).
L'été est souvent synonyme de beaux jours propices au bien-être et à la relaxation. Mais il peut également annoncer de mauvaises surprises... De fait, qui ne connaît pas la « tourista » ? Cette fameuse « diarrhée du voyageur » survenant souvent en haute saison. Casse-croûte sur le pouce, charcuteries et glaces achetés dans la baraque à frites du coin... En vacances, si la découverte de nouvelles régions, pays et sites ne manque pas d'attraits ; celle des produits de la supérette du village ou des spécialités locales est parfois, plus hasardeuse. Même si, en principe, « tout produit contrôlé et répondant aux normes réglementaires en terme de conservation est, à priori, sans danger pour la santé », précise le professeur Benamouzig.
Attention aux viandes, oeufs et crèmes
Le problème, c'est que le touriste qui achète ses produits, pour la première fois, chez un fournisseur alimentaire (restaurant, supermarché, kiosque à glaces...) ne peut pas savoir, à l'avance, si celui-ci respecte ou non les normes de qualité. Et cela, même si quelques signes peuvent, tout de même l'alerter (lire l'encadré). L'été, le voyageur doit se méfier tout particulièrement de certains aliments. Le principal risque étant lié à la rupture de la chaîne du froid : « Les glaces et crèmes de toutes sortes (y compris celles contenues dans les pâtisseries) peuvent provoquer des intoxications lorsqu'elles ne sont pas bien conservées. Même chose pour la charcuterie. La viande hachée crue, quant à elle, favorise la prolifération des bactéries. Et les oeufs peuvent être vecteurs de salmonelles. Car contrairement aux infections virales de l'hiver, les intoxications de l'été sont plutôt d'ordre alimentaires et bactériennes », détaille le professeur Benamouzig. Dans ce cas, lorsque l'on a consommé des produits avariés - infestés de mauvaises bactéries - l'intoxication alimentaire estivale peut-elle être grave ? « La sévérité de la maladie n'est pas tellement liée au type de bactérie présent dans l'aliment (staphylocoques, salmonelles escherichia coli...). Mais au “terrain” de chaque patient : le tout-petit, la personne âgée ou immunodéprimée risquent, par exemple, de développer une forme plus importante d'intoxication que les trentenaires en bonne santé », explique le professeur Benamouzig.
Les intoxications graves restent rares
Deux types d'infections peuvent conduire à une intoxication alimentaire. Celles dites « directes » sont engendrées par l'ingestion d'un ou plusieurs microbes provoquant directement une atteinte de la muqueuse digestive (au niveau de l'intestin ou du côlon). « Pour ce type d'infection, l'intoxication est le plus souvent modérée (lorsqu'elle touche l'intestin). Elle n'est sévère que dans certains cas, notamment lorsqu'elle infecte le côlon », note le professeur Benamouzig. Les infections indirectes, quant à elles, surviennent lorsque le microbe absorbé sécrète à son tour un produit toxique (appelé toxine). « Certaines toxines peuvent provoquer des diarrhées sévères et une importante déshydratation », poursuit le professeur Benamouzig. En cas d'intoxication alimentaire grave, les symptômes doivent amener à consulter - en quelques heures - un médecin généraliste ou les urgences de l'hôpital le plus proche : très forte fièvre (entre 38.5 et 39), douleurs abdominales intenses avec durcissement du ventre, nausées et vomissements importants, diarrhées avec présence de sang et/ou de glaires dans les selles. Heureusement, ces cas extrêmes restent rares. Seule une dizaine de décès survient chaque année en France à la suite d'intoxications alimentaires.
Un traitement classique
Le plus souvent, la maladie reste bénigne, la guérison survient en 48 heures et les symptômes sont modérés : pas ou peu de fièvre (37.8 à 38 maximum), diarrhée liquide sans perte de sang, vomissements et nausées peu importants. Le premier traitement de l'intoxication alimentaire reste la réhydratation : le patient doit boire une grande quantité d'eau agrémentée de sel et de sucre (disponible en pharmacie ou à concocter soi-même) ou du coca sans bulles. Côté médicaments, les antisécrétoires (contre le vomissement) et les produits bloquant le transit (contre les diarrhées) figurent parmi les produits les plus prescrits par le médecin. Enfin, lorsque l'on est intoxiqué, mieux vaut ne pas oublier de se laver régulièrement les mains. Ce geste simple évite de contaminer les aliments avec ses propres germes !
Peut-on repérer les intoxications estivales ?
L'allure d'un magasin peut, parfois aider le consommateur à choisir le(s) lieu(x) où il souhaite s'alimenter. Par exemple, un restaurant où les règles d'hygiène générales ne seraient pas respectées (vitrine sale, couverts mal lavés, WC mal entretenus...) doivent alerter le bon sens du voyageur. De même, un supermarché qui laisse, dans ses rayons, des produits dont la date de péremption est dépassée, n'est pas un endroit à fréquenter ! « Mais attention : l'allure peut être trompeuse. Un magasin doté d'une belle devanture récemment refaite n'est pas forcément un gage de qualité », affirme le professeur Benamouzig. Généralement, les grandes enseignes connues du grand public (telles que les chaînes de supermarchés et restaurants) garantissent davantage de sécurité au consommateur. Les process de fabrication et de conservation des aliments sont bien maîtrisés. Mais là encore, le client n'est pas à l'abri. Certains employés ne respectant pas toujours les règles d'hygiène imposées par leur supérieur !
Coup de pouce
En prévention et pour soulager les symptômes de la diarrhée infectieuse, les probiotiques sont considérés comme vraiment efficaces (Lactibiane Voyage de Pileje, 12,90 € en pharmacie), mais les huiles essentielles sont aussi d'une aide précieuse. Facile d'administration, le Help Spray SOS Digestion-Tourista de Pranarôm se prend par voie orale à chaque repas et contient des HE de cannelle anti-infectieuse puissante, de tea tree anti-bactérienne à large spectre et de menthe pour ses propriétés digestives (9,90 € en pharmacies et boutiques bio).
Parfois, les troubles digestifs ne sont pas le fait d'une intoxication à proprement dit, mais plus une diarrhée d'acclimatation due au changement d'habitudes alimentaires et de climat, au stress du voyage...
20 % à 25 % des voyageurs qui effectuent leur périple en zone tropicale présentent une tourista pendant leur séjour.
Remerciements à HANDICAPZEO particulièrement à Mme Hélia Hakimi-Prévot journaliste 10/08/2011
Lorsque les aliments sont mal transportés, mal conservés et préparés au dernier moment, ils peuvent être porteurs de multiples bactéries néfastes. Comment repérer ces produits à risque ? Et comment se traiter en cas d'intoxications ? Les réponses du professeur Robert Benamouzig, chef du service de gastro-entérologie à l'hôpital Avicenne de Bobigny et membre de la Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE).
L'été est souvent synonyme de beaux jours propices au bien-être et à la relaxation. Mais il peut également annoncer de mauvaises surprises... De fait, qui ne connaît pas la « tourista » ? Cette fameuse « diarrhée du voyageur » survenant souvent en haute saison. Casse-croûte sur le pouce, charcuteries et glaces achetés dans la baraque à frites du coin... En vacances, si la découverte de nouvelles régions, pays et sites ne manque pas d'attraits ; celle des produits de la supérette du village ou des spécialités locales est parfois, plus hasardeuse. Même si, en principe, « tout produit contrôlé et répondant aux normes réglementaires en terme de conservation est, à priori, sans danger pour la santé », précise le professeur Benamouzig.
Attention aux viandes, oeufs et crèmes
Le problème, c'est que le touriste qui achète ses produits, pour la première fois, chez un fournisseur alimentaire (restaurant, supermarché, kiosque à glaces...) ne peut pas savoir, à l'avance, si celui-ci respecte ou non les normes de qualité. Et cela, même si quelques signes peuvent, tout de même l'alerter (lire l'encadré). L'été, le voyageur doit se méfier tout particulièrement de certains aliments. Le principal risque étant lié à la rupture de la chaîne du froid : « Les glaces et crèmes de toutes sortes (y compris celles contenues dans les pâtisseries) peuvent provoquer des intoxications lorsqu'elles ne sont pas bien conservées. Même chose pour la charcuterie. La viande hachée crue, quant à elle, favorise la prolifération des bactéries. Et les oeufs peuvent être vecteurs de salmonelles. Car contrairement aux infections virales de l'hiver, les intoxications de l'été sont plutôt d'ordre alimentaires et bactériennes », détaille le professeur Benamouzig. Dans ce cas, lorsque l'on a consommé des produits avariés - infestés de mauvaises bactéries - l'intoxication alimentaire estivale peut-elle être grave ? « La sévérité de la maladie n'est pas tellement liée au type de bactérie présent dans l'aliment (staphylocoques, salmonelles escherichia coli...). Mais au “terrain” de chaque patient : le tout-petit, la personne âgée ou immunodéprimée risquent, par exemple, de développer une forme plus importante d'intoxication que les trentenaires en bonne santé », explique le professeur Benamouzig.
Les intoxications graves restent rares
Deux types d'infections peuvent conduire à une intoxication alimentaire. Celles dites « directes » sont engendrées par l'ingestion d'un ou plusieurs microbes provoquant directement une atteinte de la muqueuse digestive (au niveau de l'intestin ou du côlon). « Pour ce type d'infection, l'intoxication est le plus souvent modérée (lorsqu'elle touche l'intestin). Elle n'est sévère que dans certains cas, notamment lorsqu'elle infecte le côlon », note le professeur Benamouzig. Les infections indirectes, quant à elles, surviennent lorsque le microbe absorbé sécrète à son tour un produit toxique (appelé toxine). « Certaines toxines peuvent provoquer des diarrhées sévères et une importante déshydratation », poursuit le professeur Benamouzig. En cas d'intoxication alimentaire grave, les symptômes doivent amener à consulter - en quelques heures - un médecin généraliste ou les urgences de l'hôpital le plus proche : très forte fièvre (entre 38.5 et 39), douleurs abdominales intenses avec durcissement du ventre, nausées et vomissements importants, diarrhées avec présence de sang et/ou de glaires dans les selles. Heureusement, ces cas extrêmes restent rares. Seule une dizaine de décès survient chaque année en France à la suite d'intoxications alimentaires.
Un traitement classique
Le plus souvent, la maladie reste bénigne, la guérison survient en 48 heures et les symptômes sont modérés : pas ou peu de fièvre (37.8 à 38 maximum), diarrhée liquide sans perte de sang, vomissements et nausées peu importants. Le premier traitement de l'intoxication alimentaire reste la réhydratation : le patient doit boire une grande quantité d'eau agrémentée de sel et de sucre (disponible en pharmacie ou à concocter soi-même) ou du coca sans bulles. Côté médicaments, les antisécrétoires (contre le vomissement) et les produits bloquant le transit (contre les diarrhées) figurent parmi les produits les plus prescrits par le médecin. Enfin, lorsque l'on est intoxiqué, mieux vaut ne pas oublier de se laver régulièrement les mains. Ce geste simple évite de contaminer les aliments avec ses propres germes !
Peut-on repérer les intoxications estivales ?
L'allure d'un magasin peut, parfois aider le consommateur à choisir le(s) lieu(x) où il souhaite s'alimenter. Par exemple, un restaurant où les règles d'hygiène générales ne seraient pas respectées (vitrine sale, couverts mal lavés, WC mal entretenus...) doivent alerter le bon sens du voyageur. De même, un supermarché qui laisse, dans ses rayons, des produits dont la date de péremption est dépassée, n'est pas un endroit à fréquenter ! « Mais attention : l'allure peut être trompeuse. Un magasin doté d'une belle devanture récemment refaite n'est pas forcément un gage de qualité », affirme le professeur Benamouzig. Généralement, les grandes enseignes connues du grand public (telles que les chaînes de supermarchés et restaurants) garantissent davantage de sécurité au consommateur. Les process de fabrication et de conservation des aliments sont bien maîtrisés. Mais là encore, le client n'est pas à l'abri. Certains employés ne respectant pas toujours les règles d'hygiène imposées par leur supérieur !
Coup de pouce
En prévention et pour soulager les symptômes de la diarrhée infectieuse, les probiotiques sont considérés comme vraiment efficaces (Lactibiane Voyage de Pileje, 12,90 € en pharmacie), mais les huiles essentielles sont aussi d'une aide précieuse. Facile d'administration, le Help Spray SOS Digestion-Tourista de Pranarôm se prend par voie orale à chaque repas et contient des HE de cannelle anti-infectieuse puissante, de tea tree anti-bactérienne à large spectre et de menthe pour ses propriétés digestives (9,90 € en pharmacies et boutiques bio).
Parfois, les troubles digestifs ne sont pas le fait d'une intoxication à proprement dit, mais plus une diarrhée d'acclimatation due au changement d'habitudes alimentaires et de climat, au stress du voyage...
20 % à 25 % des voyageurs qui effectuent leur périple en zone tropicale présentent une tourista pendant leur séjour.
Remerciements à HANDICAPZEO particulièrement à Mme Hélia Hakimi-Prévot journaliste 10/08/2011
Re: LA SANTE
Votre chirurgien me demande un dépassement d'honoraires,croyez -vous qu'il en a le droit me demande une personne ?
Il y a deux pratique bien différentes
1 ) le dépasement d'honoraires est parfaitement autorisé.
2 ) Le dessous de table ou pot de vin est totalement prohibé .
Si un professionnel vous réclame une somme en espèces sans facturation, vous pouvez déposez plainte et le signaler à l'ordre des médecins.
J'ai oublié mon rendez-vous chez le médecin, peut-il m' être facturé une consultation ?
Non , mais cela n'exclut pas de respecter les règles de politesse. A savoir prévenir si vous
avez un empêchement.
Une spécialiste m'avait confié : Cela me permettrait de prendre rapidement un patient qui est obligé d'attendre des semaines parfois.
BRIAND
Il y a deux pratique bien différentes
1 ) le dépasement d'honoraires est parfaitement autorisé.
2 ) Le dessous de table ou pot de vin est totalement prohibé .
Si un professionnel vous réclame une somme en espèces sans facturation, vous pouvez déposez plainte et le signaler à l'ordre des médecins.
J'ai oublié mon rendez-vous chez le médecin, peut-il m' être facturé une consultation ?
Non , mais cela n'exclut pas de respecter les règles de politesse. A savoir prévenir si vous
avez un empêchement.
Une spécialiste m'avait confié : Cela me permettrait de prendre rapidement un patient qui est obligé d'attendre des semaines parfois.
BRIAND
Re: LA SANTE
Adoptons les bons réflexes
Fruits et légumes : cocktail de pesticides
Mise en ligne : 25 août 2011
Sans devenir parano, mieux vaut connaître les dangers de notre alimentation pour éviter de s’empoisonner à petit feu… Nos astuces pour déjouer les pièges de la malbouffe.
Championne, la France ! Avec près de 80 000 tonnes de pesticides déversés sur les cultures chaque année, elle est le premier utilisateur européen de ces substances. Pas étonnant donc qu’on en retrouve des traces dans nos assiettes.
En 2009, selon l’association Générations futures, 52,1 % de nos fruits et légumes contenaient des résidus de pesticides, contre 45 % en 2006. Rien d’illégal, sauf que 7,6 % dépassaient les limites maximales autorisées, 8,2 % pour les céréales. Parmi les hors-la-loi, les pêches, les fraises, les oranges, les citrons, les mandarines, les poivrons, le céleri branche, les épinards, les poireaux, les tomates, les laitues… En 2008, ce sont 4,5 % des raisins de 5 pays européens qui n’étaient pas dans les clous.
On ne s’inquiéterait pas si certains de ces pesticides n’étaient pas classés cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction et si nous n’étions exposés qu’à un seul. Mais il y en a en moyenne 5 par fruit. Une pomme peut même recevoir jusqu’à 27 traitements différents, un raisin, 40, de même qu’une pomme de terre !
Le réseau Pan-Europe, qui regroupe 600 Ong, propose de réduire la quantité de pesticides de moitié. Un rêve ! En 2008, dans le cadre de l’harmonisation de la réglementation au niveau européen, plutôt que d’opter pour un alignement sur les doses les plus faibles en vigueur dans certains pays, la Commission européenne a choisi les plus hautes. Moralité : une tomate française peut désormais recevoir 10 fois plus d’herbicide qu’avant. A raison de 5 fruits et légumes recommandés par jour, merci les lobbys.
Astuce :
Laver et éplucher ne suffit pas, car les pesticides peuvent imprégner la chair. Privilégiez les fruits et légumes bio, qui, selon l’Afssa, « éliminent les risques associés aux produits phytosanitaires de synthèse pour la santé humaine ».
Achetez des produits de saison et de proximité, car, pour qu’ils se conservent longtemps, ceux qui viennent de loin sont aspergés de pesticides après la récolte.
Remerciements à '' VIVA'' particulièrement à Mme Brigitte Bègue
Fruits et légumes : cocktail de pesticides
Mise en ligne : 25 août 2011
Sans devenir parano, mieux vaut connaître les dangers de notre alimentation pour éviter de s’empoisonner à petit feu… Nos astuces pour déjouer les pièges de la malbouffe.
Championne, la France ! Avec près de 80 000 tonnes de pesticides déversés sur les cultures chaque année, elle est le premier utilisateur européen de ces substances. Pas étonnant donc qu’on en retrouve des traces dans nos assiettes.
En 2009, selon l’association Générations futures, 52,1 % de nos fruits et légumes contenaient des résidus de pesticides, contre 45 % en 2006. Rien d’illégal, sauf que 7,6 % dépassaient les limites maximales autorisées, 8,2 % pour les céréales. Parmi les hors-la-loi, les pêches, les fraises, les oranges, les citrons, les mandarines, les poivrons, le céleri branche, les épinards, les poireaux, les tomates, les laitues… En 2008, ce sont 4,5 % des raisins de 5 pays européens qui n’étaient pas dans les clous.
On ne s’inquiéterait pas si certains de ces pesticides n’étaient pas classés cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction et si nous n’étions exposés qu’à un seul. Mais il y en a en moyenne 5 par fruit. Une pomme peut même recevoir jusqu’à 27 traitements différents, un raisin, 40, de même qu’une pomme de terre !
Le réseau Pan-Europe, qui regroupe 600 Ong, propose de réduire la quantité de pesticides de moitié. Un rêve ! En 2008, dans le cadre de l’harmonisation de la réglementation au niveau européen, plutôt que d’opter pour un alignement sur les doses les plus faibles en vigueur dans certains pays, la Commission européenne a choisi les plus hautes. Moralité : une tomate française peut désormais recevoir 10 fois plus d’herbicide qu’avant. A raison de 5 fruits et légumes recommandés par jour, merci les lobbys.
Astuce :
Laver et éplucher ne suffit pas, car les pesticides peuvent imprégner la chair. Privilégiez les fruits et légumes bio, qui, selon l’Afssa, « éliminent les risques associés aux produits phytosanitaires de synthèse pour la santé humaine ».
Achetez des produits de saison et de proximité, car, pour qu’ils se conservent longtemps, ceux qui viennent de loin sont aspergés de pesticides après la récolte.
Remerciements à '' VIVA'' particulièrement à Mme Brigitte Bègue
Re: LA SANTE
Serge Tisseron : "L’hôpital public a été vendu par pans entiers à des entreprises privées"
Mise en ligne : 16 septembre 2011
Serge Tisseron est psychiatre, psychanalyste. Il est signataire du Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire.
Pourquoi avoir décidé de rejoindre le manifeste pour une santé égalitaire et solidaire ?
Parce que le fossé social ne s’est jamais autant creusé. Il y a aujourd’hui une médecine pour les riches et pour les pauvres. Ce n’est pas admissible. Pire, les inégalités ne cessent de s’aggraver.
D’autre part, l’hôpital public a été vendu par pans entiers à des entreprises privées. Il n’a plus les moyens de fonctionner. On sait bien aujourd’hui que la qualité des soins n’est plus la même pour ceux qui ont les moyens de payer et les autres.
Dans mon secteur, la psychiatrie, les choses sont très claires. Soit vous avez les moyens de payer pour des consultations privées, en absorbant la plupart du temps un important dépassement d’honoraire, soit vous avez recours à l’hôpital public ou aux centres médico-psychologiques dans lesquels l’attente pour avoir un rendez-vous peut atteindre six mois. Nous nous enfonçons dans un système social de précarité à l’américaine.
Qu’en espérez-vous ?
Nous voulons alerter les candidats aux présidentielles afin qu’ils prennent des positions claires sur la question de la santé. Et nous les sommons de le faire rapidement parce que la situation ne peut plus durer.
Anne-Marie Thomazeau '' VIVA '' que nous remercions
Mise en ligne : 16 septembre 2011
Serge Tisseron est psychiatre, psychanalyste. Il est signataire du Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire.
Pourquoi avoir décidé de rejoindre le manifeste pour une santé égalitaire et solidaire ?
Parce que le fossé social ne s’est jamais autant creusé. Il y a aujourd’hui une médecine pour les riches et pour les pauvres. Ce n’est pas admissible. Pire, les inégalités ne cessent de s’aggraver.
D’autre part, l’hôpital public a été vendu par pans entiers à des entreprises privées. Il n’a plus les moyens de fonctionner. On sait bien aujourd’hui que la qualité des soins n’est plus la même pour ceux qui ont les moyens de payer et les autres.
Dans mon secteur, la psychiatrie, les choses sont très claires. Soit vous avez les moyens de payer pour des consultations privées, en absorbant la plupart du temps un important dépassement d’honoraire, soit vous avez recours à l’hôpital public ou aux centres médico-psychologiques dans lesquels l’attente pour avoir un rendez-vous peut atteindre six mois. Nous nous enfonçons dans un système social de précarité à l’américaine.
Qu’en espérez-vous ?
Nous voulons alerter les candidats aux présidentielles afin qu’ils prennent des positions claires sur la question de la santé. Et nous les sommons de le faire rapidement parce que la situation ne peut plus durer.
Anne-Marie Thomazeau '' VIVA '' que nous remercions
Re: LA SANTE
Mise en garde contre l’utilisation du produit MTP KIT présenté comme un médicament de l’interruption de grossesse et vendu sur Internet
[ 19 septembre 2011 ]
VOIR DANS INFORMATION
BRIAND
[ 19 septembre 2011 ]
VOIR DANS INFORMATION
BRIAND
Re: LA SANTE
Choix du secteur de conventionnement et déterminants des dépassements d’honoraires des médecins
Vanessa Bellamy (Drees)
Anne-Laure Samson (LEDa-Legos, Université Paris Dauphine)
Cette étude analyse pour la première fois les comportements des médecins en matière de dépassements d’honoraires en France métropolitaine.
La pratique des dépassements constitue aujourd’hui un enjeu de santé publique : depuis les 10 dernières années, la part des médecins en secteur 2 (autorisés à pratiquer des dépassements)ne cesse de croître, et la part des dépassements dans les honoraires totaux de ces médecins progresse constamment. Si les généralistes s’installent actuellement presque exclusivement en secteur 1, ce n’est pas le cas des spécialistes, et certaines spécialités ont une proportion de médecins en secteur 2 très élevée et en forte croissance (chirurgiens, gynécologues, ORL ou ophtalmologistes). Les dépassements sont par ailleurs concentrés dans certains départements, pour certains modes d’exercice spécifiques et sur certains types d’actes. La pratique des dépassements d’honoraires a donc des conséquences majeures pour l’accès aux soins des assurés, qu’il soit géographique ou financier.
Nous décrivons dans un premier temps les pratiques de l’ensemble des médecins en matière de dépassements d’honoraires. Puis nous nous concentrons sur quatre spécialités (chirurgiens, psychiatres, ophtalmologues et gynécologues) pour mener une analyse économétrique qui vise à étudier les déterminants de l’accès au secteur 2 et le montant moyen des dépassements d’honoraires de ces quatre spécialités. Notre étude montre que la solvabilité de la demande locale influence positivement la probabilité de s’installer en secteur 2 ainsi que le niveau des dépassements pratiqués. De même, plus la densité médicale dans le département est importante, plus la probabilité de s’installer en secteur 2 est forte et plus les médecins pratiquent des dépassements élevés. On observe par ailleurs que les dépassements sont en moyenne plus élevés sur les actes cliniques et que les médecins ont un comportement mimétique en matière de dépassements : les montants de dépassements sont d’autant plus élevés que ceux des confrères exerçant dans le même département le sont. C’est pourquoi la régulation de la répartition des médecins et celle des dépassements sont ainsi étroitement liées
Un grand merci à certaines personnes qui se reconnaitront
BRIAND
Vanessa Bellamy (Drees)
Anne-Laure Samson (LEDa-Legos, Université Paris Dauphine)
Cette étude analyse pour la première fois les comportements des médecins en matière de dépassements d’honoraires en France métropolitaine.
La pratique des dépassements constitue aujourd’hui un enjeu de santé publique : depuis les 10 dernières années, la part des médecins en secteur 2 (autorisés à pratiquer des dépassements)ne cesse de croître, et la part des dépassements dans les honoraires totaux de ces médecins progresse constamment. Si les généralistes s’installent actuellement presque exclusivement en secteur 1, ce n’est pas le cas des spécialistes, et certaines spécialités ont une proportion de médecins en secteur 2 très élevée et en forte croissance (chirurgiens, gynécologues, ORL ou ophtalmologistes). Les dépassements sont par ailleurs concentrés dans certains départements, pour certains modes d’exercice spécifiques et sur certains types d’actes. La pratique des dépassements d’honoraires a donc des conséquences majeures pour l’accès aux soins des assurés, qu’il soit géographique ou financier.
Nous décrivons dans un premier temps les pratiques de l’ensemble des médecins en matière de dépassements d’honoraires. Puis nous nous concentrons sur quatre spécialités (chirurgiens, psychiatres, ophtalmologues et gynécologues) pour mener une analyse économétrique qui vise à étudier les déterminants de l’accès au secteur 2 et le montant moyen des dépassements d’honoraires de ces quatre spécialités. Notre étude montre que la solvabilité de la demande locale influence positivement la probabilité de s’installer en secteur 2 ainsi que le niveau des dépassements pratiqués. De même, plus la densité médicale dans le département est importante, plus la probabilité de s’installer en secteur 2 est forte et plus les médecins pratiquent des dépassements élevés. On observe par ailleurs que les dépassements sont en moyenne plus élevés sur les actes cliniques et que les médecins ont un comportement mimétique en matière de dépassements : les montants de dépassements sont d’autant plus élevés que ceux des confrères exerçant dans le même département le sont. C’est pourquoi la régulation de la répartition des médecins et celle des dépassements sont ainsi étroitement liées
Un grand merci à certaines personnes qui se reconnaitront
BRIAND
Re: LA SANTE
Pollution de l’air : personnes malades, enfants et personnes âgées sont les premières victimes
Plus de 2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde, du fait de maladies causées par la pollution de l'air, selon une étude publiée ce 26 septembre par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 1,1 million de décès auraient pu être évités, si les normes avaient été respectées.
L'air pollué peut "pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d'asthme et des infections respiratoires", indique l'OMS, qui a compilé les données sur la qualité de l'air, fournies par 1.100 villes dans 91 pays. 80 de ces pays ne respectent pas les valeurs de référence de l'organisation internationale, en matière de pollution de l'air.
Dans de nombreuses villes, a indiqué le Dr Maria Neira, directrice du département santé publique et environnement de l'OMS, "la pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé". Les zones les plus dangereuses sont situées dans les pays à croissance rapide, indique l’OMS qui se refuse à dresser un classement des villes les plus touchées, mais précise que dans certaines d’entre elles la concentration des particules fines est jusqu'à 15 fois supérieure au seuil maximum fixé ».
"Si les pays "contrôlent et gèrent l'environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d'affections respiratoires et cardiaques et de cancer du poumon". "De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l'air, et lorsqu'il y en a une, les normes nationales et leur application varient.
Les premières causes de la pollution de l'air sont les moyens de transport, l'industrie, l'utilisation de biomasse ou de charbon dans les cuisines et pour le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon.
Développement des transports publics, promotion de la marche et du vélo, et construction de centrales utilisant des combustibles autres que le charbon sont les recommandations de l'OMS qui précise que les plus graves de la pollution de l'air cs'observent chez les personnes déjà malades, les enfants et les personnes âgées.
Remerciements à '' AGEVILLAGE '' pour cette information, à jour le 03/10/2011
Plus de 2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde, du fait de maladies causées par la pollution de l'air, selon une étude publiée ce 26 septembre par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 1,1 million de décès auraient pu être évités, si les normes avaient été respectées.
L'air pollué peut "pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d'asthme et des infections respiratoires", indique l'OMS, qui a compilé les données sur la qualité de l'air, fournies par 1.100 villes dans 91 pays. 80 de ces pays ne respectent pas les valeurs de référence de l'organisation internationale, en matière de pollution de l'air.
Dans de nombreuses villes, a indiqué le Dr Maria Neira, directrice du département santé publique et environnement de l'OMS, "la pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé". Les zones les plus dangereuses sont situées dans les pays à croissance rapide, indique l’OMS qui se refuse à dresser un classement des villes les plus touchées, mais précise que dans certaines d’entre elles la concentration des particules fines est jusqu'à 15 fois supérieure au seuil maximum fixé ».
"Si les pays "contrôlent et gèrent l'environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d'affections respiratoires et cardiaques et de cancer du poumon". "De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l'air, et lorsqu'il y en a une, les normes nationales et leur application varient.
Les premières causes de la pollution de l'air sont les moyens de transport, l'industrie, l'utilisation de biomasse ou de charbon dans les cuisines et pour le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon.
Développement des transports publics, promotion de la marche et du vélo, et construction de centrales utilisant des combustibles autres que le charbon sont les recommandations de l'OMS qui précise que les plus graves de la pollution de l'air cs'observent chez les personnes déjà malades, les enfants et les personnes âgées.
Remerciements à '' AGEVILLAGE '' pour cette information, à jour le 03/10/2011
Re: LA SANTE
UNIQUEMENT POUR INFORMATION
Rendez-vous médicaux : on attend trop
Nous sommes de plus en plus à renoncer nombreux aux soins, lassés d’attendre trop longtemps chez un médecin ou découragés de ne pas obtenir un rendez-vous. Le journal Le Parisien révèle aujourd’hui dans une enquête [1] que "ces désagréments sont en fait la première cause de renoncement aus soins." Un Français sur cinq a déjà renoncé à un rendez-vous avec un spécialiste, toujours d’après l’étude. Ce ratio passe à un patient sur dix pour un médecin généraliste.
Selon 43% de Français, les médecins spécialistes sont "trop peu nombreux" ou "mal organisés". Résultat : les patients renoncent le plus souvent à aller consulter un ophtalmologue, les gynécologues et les dermatologues. Les jeunes, âgés de 18 à 34 ans, sont particulièrement concernés par cette habitude. 47% ont avoué avoir renoncé plusieurs fois à un rendez-vous avec un spécialiste.
Si le temps d’att ente et la difficulté à obtenir un rendez-vous sont les deux principales raisons qui démotivent les patients, le coût des consultations peut aussi être dissuasif pour 3% d’entre eux. Logiquement, cette proportion passe à 6% pour les spécialistes qui optent pour des dépassements d’honoraires.
[1] étude CSA pour l’Union régionale des professionnels de santé du Languedoc-Roussillon. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.006 personnes, selon la méthode des quotas, interrogées en juin 2011. Fin octobre 2011
Aves mes excuses, j'ai égaré l'adresse de l'informateur que nous remercions
Rendez-vous médicaux : on attend trop
Nous sommes de plus en plus à renoncer nombreux aux soins, lassés d’attendre trop longtemps chez un médecin ou découragés de ne pas obtenir un rendez-vous. Le journal Le Parisien révèle aujourd’hui dans une enquête [1] que "ces désagréments sont en fait la première cause de renoncement aus soins." Un Français sur cinq a déjà renoncé à un rendez-vous avec un spécialiste, toujours d’après l’étude. Ce ratio passe à un patient sur dix pour un médecin généraliste.
Selon 43% de Français, les médecins spécialistes sont "trop peu nombreux" ou "mal organisés". Résultat : les patients renoncent le plus souvent à aller consulter un ophtalmologue, les gynécologues et les dermatologues. Les jeunes, âgés de 18 à 34 ans, sont particulièrement concernés par cette habitude. 47% ont avoué avoir renoncé plusieurs fois à un rendez-vous avec un spécialiste.
Si le temps d’att ente et la difficulté à obtenir un rendez-vous sont les deux principales raisons qui démotivent les patients, le coût des consultations peut aussi être dissuasif pour 3% d’entre eux. Logiquement, cette proportion passe à 6% pour les spécialistes qui optent pour des dépassements d’honoraires.
[1] étude CSA pour l’Union régionale des professionnels de santé du Languedoc-Roussillon. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.006 personnes, selon la méthode des quotas, interrogées en juin 2011. Fin octobre 2011
Aves mes excuses, j'ai égaré l'adresse de l'informateur que nous remercions
Re: LA SANTE
POUR VOTRE INFORMATION
Aspartame : le Réseau environnement santé demande au ministre de la Santé d’alerter les femmes enceintes
Mise en ligne : 17 novembre 2011
Le Réseau environnement santé (Res) a, dans un courrier du 15 novembre, interpellé le ministre de la Santé afin qu’il alerte les femmes enceintes sur les risques d’accouchement prématuré liés à la consommation d’aspartame. Un édulcorant que l’on retrouve dans près de 6 000 produits, notamment dans les chewing-gum ou sodas lights.
Le Res y rappelle que le ministre a déclaré en octobre dernier : “s’il y avait un rapport qui disait clairement ’cela représente un danger, il faut retirer’, je n’hésiterais pas à la faire, mais ce n’est pas le cas”.
Mais si, affirme le Réseau qui rappelle à l’occasion de la Journée de la prématurité (le 17 novembre) qu’une étude danoise réalisée l’an dernier auprès de 60 000 a mis en évidence “un taux plus élevée de naissance prématurée tardive (soit entre les 32e et 36e semaine d’aménorrhée), proportionnel à la consommation de boissons gazeuses avec édulcorants”.
Avec un soda light par jour, le risque d’accouchement prématuré augmente de 27 %, de 35 % pour deux canettes quotidiennes. Avec quatre canettes par jour, le risque augmenterait de 78%.
Le Réseau environnement santé rappelle également à Xavier Bertrand que plusieurs autres études ont montré que la naissance prématurée tardive présentait des risques pour la santé de l’enfant, par exemple un risque de retards de développement doublé à l’âge de deux ans.
Res souligne que depuis la publication de l’étude danoise, plus de 700 000 enfants sont nés en France, sans que les mères consommant de l’aspartame ne soient informées du risque.
Information '' VIVA '' que nous remercions
Aspartame : le Réseau environnement santé demande au ministre de la Santé d’alerter les femmes enceintes
Mise en ligne : 17 novembre 2011
Le Réseau environnement santé (Res) a, dans un courrier du 15 novembre, interpellé le ministre de la Santé afin qu’il alerte les femmes enceintes sur les risques d’accouchement prématuré liés à la consommation d’aspartame. Un édulcorant que l’on retrouve dans près de 6 000 produits, notamment dans les chewing-gum ou sodas lights.
Le Res y rappelle que le ministre a déclaré en octobre dernier : “s’il y avait un rapport qui disait clairement ’cela représente un danger, il faut retirer’, je n’hésiterais pas à la faire, mais ce n’est pas le cas”.
Mais si, affirme le Réseau qui rappelle à l’occasion de la Journée de la prématurité (le 17 novembre) qu’une étude danoise réalisée l’an dernier auprès de 60 000 a mis en évidence “un taux plus élevée de naissance prématurée tardive (soit entre les 32e et 36e semaine d’aménorrhée), proportionnel à la consommation de boissons gazeuses avec édulcorants”.
Avec un soda light par jour, le risque d’accouchement prématuré augmente de 27 %, de 35 % pour deux canettes quotidiennes. Avec quatre canettes par jour, le risque augmenterait de 78%.
Le Réseau environnement santé rappelle également à Xavier Bertrand que plusieurs autres études ont montré que la naissance prématurée tardive présentait des risques pour la santé de l’enfant, par exemple un risque de retards de développement doublé à l’âge de deux ans.
Res souligne que depuis la publication de l’étude danoise, plus de 700 000 enfants sont nés en France, sans que les mères consommant de l’aspartame ne soient informées du risque.
Information '' VIVA '' que nous remercions
Re: LA SANTE
POUR INFORMATION
Un patient sur deux diffère ses soins pour des raisons économiques
Selon une étude, près d'un quart "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé".
Les professions libérales de santé affirment qu'un patient sur deux (53 %) repousse certains soins pour des raisons économiques et qu'un quart d'entre eux discutent le prix, selon une étude commandée par la société financière CMV Médiforce. Selon cette étude, qui va devenir annuelle et prendre la forme d'un observatoire des professions libérales de santé, ce sont les pharmaciens (75 %), les vétérinaires (75 %) et les chirurgiens-dentistes (63 %) qui constatent le report des soins ou des achats de produits de santé pour les patients ou leur animal de compagnie.
Près d'un quart (24 %) des patients "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé" et "se placent même en situation de négociateurs", indique l'étude. Ces discussions du prix des soins sont les plus fréquentes chez les kinés (30 % des patients), les médecins spécialistes (28 %) et les dentistes (27 %). Seulement 23 % des professionnels estiment que "les patients acceptent comme avant les traitements et les soins proposés". Cette étude a été menée auprès de 450 professionnels de santé travaillant en libéral : médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes et vétérinaires.
Professionnels libéraux inquiets pour leurs revenus
L'étude CMV Médiforce montre aussi que les professionnels libéraux de santé sont inquiets pour leurs revenus, compte tenu de la crise et des difficultés financières des patients. L'échantillon interrogé des 350 000 libéraux de santé donne une note mitigée de 5,8/10 à la situation actuelle de leur profession, et une note encore plus basse (5,1/10) quand ils envisagent leur avenir. Infirmiers et chirurgiens-dentistes mettent en avant l'augmentation des charges qui pèsent sur leur activité.
Les kinés, pour 46 % d'entre eux, ont une sensation de dévalorisation et se plaignent d'une surcharge de travail. Pour plus d'un vétérinaire sur deux, c'est la menace de l'achat de médicaments sur Internet qui préoccupe le plus. Ce sujet monte également très fort dans l'esprit des pharmaciens. Les infirmiers et les infirmières installés en libéral sont les plus optimistes et donnent une note de 7,1/10 à leur situation professionnelle.
Information Le Point - Publié le 18/11/2011 à 08:09
Un patient sur deux diffère ses soins pour des raisons économiques
Selon une étude, près d'un quart "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé".
Les professions libérales de santé affirment qu'un patient sur deux (53 %) repousse certains soins pour des raisons économiques et qu'un quart d'entre eux discutent le prix, selon une étude commandée par la société financière CMV Médiforce. Selon cette étude, qui va devenir annuelle et prendre la forme d'un observatoire des professions libérales de santé, ce sont les pharmaciens (75 %), les vétérinaires (75 %) et les chirurgiens-dentistes (63 %) qui constatent le report des soins ou des achats de produits de santé pour les patients ou leur animal de compagnie.
Près d'un quart (24 %) des patients "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé" et "se placent même en situation de négociateurs", indique l'étude. Ces discussions du prix des soins sont les plus fréquentes chez les kinés (30 % des patients), les médecins spécialistes (28 %) et les dentistes (27 %). Seulement 23 % des professionnels estiment que "les patients acceptent comme avant les traitements et les soins proposés". Cette étude a été menée auprès de 450 professionnels de santé travaillant en libéral : médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes et vétérinaires.
Professionnels libéraux inquiets pour leurs revenus
L'étude CMV Médiforce montre aussi que les professionnels libéraux de santé sont inquiets pour leurs revenus, compte tenu de la crise et des difficultés financières des patients. L'échantillon interrogé des 350 000 libéraux de santé donne une note mitigée de 5,8/10 à la situation actuelle de leur profession, et une note encore plus basse (5,1/10) quand ils envisagent leur avenir. Infirmiers et chirurgiens-dentistes mettent en avant l'augmentation des charges qui pèsent sur leur activité.
Les kinés, pour 46 % d'entre eux, ont une sensation de dévalorisation et se plaignent d'une surcharge de travail. Pour plus d'un vétérinaire sur deux, c'est la menace de l'achat de médicaments sur Internet qui préoccupe le plus. Ce sujet monte également très fort dans l'esprit des pharmaciens. Les infirmiers et les infirmières installés en libéral sont les plus optimistes et donnent une note de 7,1/10 à leur situation professionnelle.
Information Le Point - Publié le 18/11/2011 à 08:09
Re: LA SANTE
Médicaments
La saga des médicaments déremboursés se poursuit. Après le Protelos (ranélate de strontium), qui ne sera plus pris en charge qu'à hauteur de 30 % par l'assurance maladie à compter du 1er janvier 2012, c'est au tour du Multaq (dronédarone) d'être déclassé. Cet antiarythmique commercialisé par Sanofi-Aventis ne sera carrément plus remboursé du tout dès le 1er décembre prochain. Et il était temps. Car ce médicament ne présente, par rapport aux molécules existantes, notamment l'amiodarone, aucun intérêt supplémentaire dans le traitement des troubles du rythme cardiaque. En plus, il serait à l'origine de graves effets secondaires pouvant aller jusqu'à la transplantation hépatique. Dans un premier temps, et malgré l'évidence, le faible intérêt du Multaq n'avait pas franchement sauté aux yeux de la Haute Autorité de santé (HAS), qui lui avait reconnu un service médical rendu « important ». Avis sur lequel s'était appuyée l'assurance maladie pour, dans la foulée, l'admettre au taux de remboursement maximum, soit 65 %. Une bénédiction pour Sanofi-Aventis, d'autant qu'un mois de traitement est facturé plus de 80 , contre moins de 10 pour l'amiodarone, tombée dans le domaine public.Heureusement, le Multaq a fait l'objet d'une réévaluation cet été et ses caractéristiques ont été cette fois regardées de plus près. La Commission de la transparence a logiquement conclu à un service médical rendu insuffisant, ce qui justifie aujourd'hui le déremboursement.
La même démarche s'est appliquée au cas de l'Actos (pioglitazone), à quelques semaines près. L'antidiabétique est passé d'un service médical rendu important à insuffisant. La molécule n'est actuellement plus disponible, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ayant suspendu sa commercialisation en raison d'un risque accru de cancer de la vessie. Mais l'Agence européenne du médicament (EMA), dont les avis priment sur ceux de l'Afssaps, devrait prochainement décider de le remettre sur le marché. Le dérembourser constitue une façon de limiter, par avance, sa prescription.
Date : Sun, 20 Nov 2011 02:00:00 +0000
Information HANDICAPZERO que nous remercions
La saga des médicaments déremboursés se poursuit. Après le Protelos (ranélate de strontium), qui ne sera plus pris en charge qu'à hauteur de 30 % par l'assurance maladie à compter du 1er janvier 2012, c'est au tour du Multaq (dronédarone) d'être déclassé. Cet antiarythmique commercialisé par Sanofi-Aventis ne sera carrément plus remboursé du tout dès le 1er décembre prochain. Et il était temps. Car ce médicament ne présente, par rapport aux molécules existantes, notamment l'amiodarone, aucun intérêt supplémentaire dans le traitement des troubles du rythme cardiaque. En plus, il serait à l'origine de graves effets secondaires pouvant aller jusqu'à la transplantation hépatique. Dans un premier temps, et malgré l'évidence, le faible intérêt du Multaq n'avait pas franchement sauté aux yeux de la Haute Autorité de santé (HAS), qui lui avait reconnu un service médical rendu « important ». Avis sur lequel s'était appuyée l'assurance maladie pour, dans la foulée, l'admettre au taux de remboursement maximum, soit 65 %. Une bénédiction pour Sanofi-Aventis, d'autant qu'un mois de traitement est facturé plus de 80 , contre moins de 10 pour l'amiodarone, tombée dans le domaine public.Heureusement, le Multaq a fait l'objet d'une réévaluation cet été et ses caractéristiques ont été cette fois regardées de plus près. La Commission de la transparence a logiquement conclu à un service médical rendu insuffisant, ce qui justifie aujourd'hui le déremboursement.
La même démarche s'est appliquée au cas de l'Actos (pioglitazone), à quelques semaines près. L'antidiabétique est passé d'un service médical rendu important à insuffisant. La molécule n'est actuellement plus disponible, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ayant suspendu sa commercialisation en raison d'un risque accru de cancer de la vessie. Mais l'Agence européenne du médicament (EMA), dont les avis priment sur ceux de l'Afssaps, devrait prochainement décider de le remettre sur le marché. Le dérembourser constitue une façon de limiter, par avance, sa prescription.
Date : Sun, 20 Nov 2011 02:00:00 +0000
Information HANDICAPZERO que nous remercions
Re: LA SANTE
Xavier Bertrand : hausse du numerus clausus et secteur optionnel au congrès du Sml
Mise en ligne : 28 novembre 2011
Le ministre de la santé a annoncé samedi à Toulouse devant le congrès du syndicat de la médecine libérale (Sml) une augmentation du numerus clausus qui détermine le nombre d’étudiants admis en médecine chaque année. Le chiffre précis sera déterminé en décembre.
Une décision qui augmentera le nombre de médecins au terme des études de ces jeunes, dans huit ans et permettra de mieux lutter contre le manque de médecins et les déserts médicaux, estime Xavier Bertrand.
Selon les syndicats de médecins, il manquera 10 000 médecins en France d’ici 2015 . De plus, peu de médecins s’installent aujourd’hui en libéral. La soudure reste donc problématique. Le Sml propose d’inciter les médecins retraités à prolonger un peu leur activité. Ce sur quoi le ministre s’est engagé avec la promesse d’un statut pour ce type d’activité qui : “pourrait être calqué sur celui de médecin remplaçant.”
“Je n’ai pas complétement réussi sur le secteur optionnel” a par ailleurs déclaré le ministre devant le congrès. “La Mutualité s’est mise de mauvaise humeur suite à la taxe sur les mutuelles”, d’où un secteur optionnel à minima : “aucun député n’aurait pris le risque d’inclure le secteur 1. Je ne les blâme pas. Mais ce qui est pris n’est plus à prendre”.
P.S. Xavier Bertrand au congrès du Sml
information '' 'VIVA PRESSE'' que nous remercions
Mise en ligne : 28 novembre 2011
Le ministre de la santé a annoncé samedi à Toulouse devant le congrès du syndicat de la médecine libérale (Sml) une augmentation du numerus clausus qui détermine le nombre d’étudiants admis en médecine chaque année. Le chiffre précis sera déterminé en décembre.
Une décision qui augmentera le nombre de médecins au terme des études de ces jeunes, dans huit ans et permettra de mieux lutter contre le manque de médecins et les déserts médicaux, estime Xavier Bertrand.
Selon les syndicats de médecins, il manquera 10 000 médecins en France d’ici 2015 . De plus, peu de médecins s’installent aujourd’hui en libéral. La soudure reste donc problématique. Le Sml propose d’inciter les médecins retraités à prolonger un peu leur activité. Ce sur quoi le ministre s’est engagé avec la promesse d’un statut pour ce type d’activité qui : “pourrait être calqué sur celui de médecin remplaçant.”
“Je n’ai pas complétement réussi sur le secteur optionnel” a par ailleurs déclaré le ministre devant le congrès. “La Mutualité s’est mise de mauvaise humeur suite à la taxe sur les mutuelles”, d’où un secteur optionnel à minima : “aucun député n’aurait pris le risque d’inclure le secteur 1. Je ne les blâme pas. Mais ce qui est pris n’est plus à prendre”.
P.S. Xavier Bertrand au congrès du Sml
information '' 'VIVA PRESSE'' que nous remercions
Re: LA SANTE
depuis le temps que ....
merci de l'info
merci de l'info
Re: LA SANTE
POUR INFORMATION
Axel Kahn : “Dans le domaine de la santé, la situation est dramatique”
Médecin généticien, ancien directeur de recherche à l’Inserm et membre du Comité national d’éthique, Axel Kahn est président de l’Université Paris-Descartes. Cette intervention a été donnée dans le cadre du colloque "Liberté, Egalité, Santé" organisé par la Mutualité Fonction Publique le 25 octobre 2011.
“Notre société perd la tête. La décision publique est aujourd’hui totalement dépendante de la notation d’agences qui ne représentent rien d’autre que la vision des forces organisées du marché. Et même dans la pure logique du système libéral, où seuls comptent les intérêts individuels, notre système a atteint ses limites.
Concernant le domaine de la santé, la situation est dramatique. La santé, l’un de nos droits les plus fondamentaux est devenu un marché. Or un marché n’est ni moral ni immoral, il répond à des règles claires. Vous avez besoin de vous soigner ? Vous n’avez pas d’argent ? Et bien vous ne vous soignez pas.
En revanche, si l’on se réfère à la définition inscrite dans l’article 2 du préambule de l’OMS de décembre 1946, qui dit que la possession du meilleur état de santé possible est un droit fondamental de tout être humain, que chacun doit avoir accès à la santé quelque soit sa race sa religion, ses opinions politiques et sa condition économique et sociale, il est évident que la question de l’accès à la santé devient une question éthique. Une société dont les richesses ne cessent d’augmenter et qui, dans le même temps, voit les inégalités de santé progresser est une société profondément immorale du point de vue des droits de l’homme.
Le droit à la santé, attribut de la citoyenneté et proclamé dans de nombreux textes a trouvé ses racines dans la certitude que nous avions que l’homme serait le principal bénéficiaire des progrès scientifiques et techniques. Or, nous sommes la première génération depuis trois siècles à penser que nos enfants et nos petits enfants vivront moins bien que nous. Cet état de fait marque une rupture historique complète avec la confiance dans le progrès qui a animé nos deux derniers siècles.
Ce sont les mécanismes qui nous ont conduits là, et en particulier, ceux du marché qu’il faut interroger sinon, tout ce que l’on fera pour réguler sera utile mais ne sera pas durable. Il n’y a jamais eu autant d’inégalités dans notre société et en particulier des inégalités de santé. Or, dans une société libérale seul l’esprit de solidarité et en particulier national fait que l’on permet à des gens qui n’en n’ont pas les moyens de se soigner...
Face à l’injustice, seule la régulation de la puissance publique peut représenter l’intérêt de la collectivité.
Or, la santé publique est en déshérence dans notre pays. Cela n’a pas toujours été le cas. Dans l’histoire de la santé, nous sommes passés d’une médecine clinique prenant en charge des pathologies à une médecine hygiéniste à la fin du XIXe siècle, impulsée par Léon Bourgeois et sa doctrine du solidarisme.
C’est cette conception basée sur la prévention qui donnera matière au programme du Conseil National de la Résistance et la naissance d’une médecine sociale. Celle-ci a permis la création et le développement de dispensaires, de centres de santé municipaux ou étudiants... Aujourd’hui, ils ont presque tous disparus. Dans les années 1960, sous l’influence de grand médecin comme Jean Dausset ou de Jean Hamburger, la France s’est engagée dans la direction d’une médecine d’excellence avec des opérations extraordinaires.
Puis les découvertes de la génétique ont entraîné notre pays à privilégier une médecine de l’individu. La santé collective est dévalorisée. Nous avons abandonné une politique de prévention pour une médecine curative axée autour du médicament et du consumérisme de soins. La santé est devenue un marché et une cible pour l’industrie.
Nous sommes aujourd’hui dans une impasse, dans une situation aberrante. L’industrie agro-alimentaire crée un monde d’obèses et de victimes d’athérosclérose qui, avec leurs pathologies, viennent alimenter l’industrie du médicament. Cet exemple nous prouve la chose suivante. Ce qui est bon pour les marchés est profondément exsangue pour la société.
Il est urgent de renouer avec une médecine sociale, permettant un accès aux soins primaires, une médecine préventive prenant en compte les déterminants de santé, psychologiques, sociologiques, économiques. Bien sûr cette médecine préventive ne montre ses effets qu’à moyen ou long terme. C’est pourquoi une volonté politique réelle dans l’action publique est nécessaire afin que le droit à la santé continue d’être respecté.”
Remerciements à VIVA particulièrement à Anne-Marie Thomazeau
Axel Kahn : “Dans le domaine de la santé, la situation est dramatique”
Médecin généticien, ancien directeur de recherche à l’Inserm et membre du Comité national d’éthique, Axel Kahn est président de l’Université Paris-Descartes. Cette intervention a été donnée dans le cadre du colloque "Liberté, Egalité, Santé" organisé par la Mutualité Fonction Publique le 25 octobre 2011.
“Notre société perd la tête. La décision publique est aujourd’hui totalement dépendante de la notation d’agences qui ne représentent rien d’autre que la vision des forces organisées du marché. Et même dans la pure logique du système libéral, où seuls comptent les intérêts individuels, notre système a atteint ses limites.
Concernant le domaine de la santé, la situation est dramatique. La santé, l’un de nos droits les plus fondamentaux est devenu un marché. Or un marché n’est ni moral ni immoral, il répond à des règles claires. Vous avez besoin de vous soigner ? Vous n’avez pas d’argent ? Et bien vous ne vous soignez pas.
En revanche, si l’on se réfère à la définition inscrite dans l’article 2 du préambule de l’OMS de décembre 1946, qui dit que la possession du meilleur état de santé possible est un droit fondamental de tout être humain, que chacun doit avoir accès à la santé quelque soit sa race sa religion, ses opinions politiques et sa condition économique et sociale, il est évident que la question de l’accès à la santé devient une question éthique. Une société dont les richesses ne cessent d’augmenter et qui, dans le même temps, voit les inégalités de santé progresser est une société profondément immorale du point de vue des droits de l’homme.
Le droit à la santé, attribut de la citoyenneté et proclamé dans de nombreux textes a trouvé ses racines dans la certitude que nous avions que l’homme serait le principal bénéficiaire des progrès scientifiques et techniques. Or, nous sommes la première génération depuis trois siècles à penser que nos enfants et nos petits enfants vivront moins bien que nous. Cet état de fait marque une rupture historique complète avec la confiance dans le progrès qui a animé nos deux derniers siècles.
Ce sont les mécanismes qui nous ont conduits là, et en particulier, ceux du marché qu’il faut interroger sinon, tout ce que l’on fera pour réguler sera utile mais ne sera pas durable. Il n’y a jamais eu autant d’inégalités dans notre société et en particulier des inégalités de santé. Or, dans une société libérale seul l’esprit de solidarité et en particulier national fait que l’on permet à des gens qui n’en n’ont pas les moyens de se soigner...
Face à l’injustice, seule la régulation de la puissance publique peut représenter l’intérêt de la collectivité.
Or, la santé publique est en déshérence dans notre pays. Cela n’a pas toujours été le cas. Dans l’histoire de la santé, nous sommes passés d’une médecine clinique prenant en charge des pathologies à une médecine hygiéniste à la fin du XIXe siècle, impulsée par Léon Bourgeois et sa doctrine du solidarisme.
C’est cette conception basée sur la prévention qui donnera matière au programme du Conseil National de la Résistance et la naissance d’une médecine sociale. Celle-ci a permis la création et le développement de dispensaires, de centres de santé municipaux ou étudiants... Aujourd’hui, ils ont presque tous disparus. Dans les années 1960, sous l’influence de grand médecin comme Jean Dausset ou de Jean Hamburger, la France s’est engagée dans la direction d’une médecine d’excellence avec des opérations extraordinaires.
Puis les découvertes de la génétique ont entraîné notre pays à privilégier une médecine de l’individu. La santé collective est dévalorisée. Nous avons abandonné une politique de prévention pour une médecine curative axée autour du médicament et du consumérisme de soins. La santé est devenue un marché et une cible pour l’industrie.
Nous sommes aujourd’hui dans une impasse, dans une situation aberrante. L’industrie agro-alimentaire crée un monde d’obèses et de victimes d’athérosclérose qui, avec leurs pathologies, viennent alimenter l’industrie du médicament. Cet exemple nous prouve la chose suivante. Ce qui est bon pour les marchés est profondément exsangue pour la société.
Il est urgent de renouer avec une médecine sociale, permettant un accès aux soins primaires, une médecine préventive prenant en compte les déterminants de santé, psychologiques, sociologiques, économiques. Bien sûr cette médecine préventive ne montre ses effets qu’à moyen ou long terme. C’est pourquoi une volonté politique réelle dans l’action publique est nécessaire afin que le droit à la santé continue d’être respecté.”
Remerciements à VIVA particulièrement à Anne-Marie Thomazeau