LA SANTE

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BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Serge Tisseron : "L’hôpital public a été vendu par pans entiers à des entreprises privées"
Mise en ligne : 16 septembre 2011

Serge Tisseron est psychiatre, psychanalyste. Il est signataire du Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre le manifeste pour une santé égalitaire et solidaire ?
Parce que le fossé social ne s’est jamais autant creusé. Il y a aujourd’hui une médecine pour les riches et pour les pauvres. Ce n’est pas admissible. Pire, les inégalités ne cessent de s’aggraver.
D’autre part, l’hôpital public a été vendu par pans entiers à des entreprises privées. Il n’a plus les moyens de fonctionner. On sait bien aujourd’hui que la qualité des soins n’est plus la même pour ceux qui ont les moyens de payer et les autres.
Dans mon secteur, la psychiatrie, les choses sont très claires. Soit vous avez les moyens de payer pour des consultations privées, en absorbant la plupart du temps un important dépassement d’honoraire, soit vous avez recours à l’hôpital public ou aux centres médico-psychologiques dans lesquels l’attente pour avoir un rendez-vous peut atteindre six mois. Nous nous enfonçons dans un système social de précarité à l’américaine.

Qu’en espérez-vous ?
Nous voulons alerter les candidats aux présidentielles afin qu’ils prennent des positions claires sur la question de la santé. Et nous les sommons de le faire rapidement parce que la situation ne peut plus durer.


Anne-Marie Thomazeau '' VIVA '' que nous remercions
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Mise en garde contre l’utilisation du produit MTP KIT présenté comme un médicament de l’interruption de grossesse et vendu sur Internet
[ 19 septembre 2011 ]

VOIR DANS INFORMATION
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Choix du secteur de conventionnement et déterminants des dépassements d’honoraires des médecins
Vanessa Bellamy (Drees)
Anne-Laure Samson (LEDa-Legos, Université Paris Dauphine)
Cette étude analyse pour la première fois les comportements des médecins en matière de dépassements d’honoraires en France métropolitaine.
La pratique des dépassements constitue aujourd’hui un enjeu de santé publique : depuis les 10 dernières années, la part des médecins en secteur 2 (autorisés à pratiquer des dépassements)ne cesse de croître, et la part des dépassements dans les honoraires totaux de ces médecins progresse constamment. Si les généralistes s’installent actuellement presque exclusivement en secteur 1, ce n’est pas le cas des spécialistes, et certaines spécialités ont une proportion de médecins en secteur 2 très élevée et en forte croissance (chirurgiens, gynécologues, ORL ou ophtalmologistes). Les dépassements sont par ailleurs concentrés dans certains départements, pour certains modes d’exercice spécifiques et sur certains types d’actes. La pratique des dépassements d’honoraires a donc des conséquences majeures pour l’accès aux soins des assurés, qu’il soit géographique ou financier.
Nous décrivons dans un premier temps les pratiques de l’ensemble des médecins en matière de dépassements d’honoraires. Puis nous nous concentrons sur quatre spécialités (chirurgiens, psychiatres, ophtalmologues et gynécologues) pour mener une analyse économétrique qui vise à étudier les déterminants de l’accès au secteur 2 et le montant moyen des dépassements d’honoraires de ces quatre spécialités. Notre étude montre que la solvabilité de la demande locale influence positivement la probabilité de s’installer en secteur 2 ainsi que le niveau des dépassements pratiqués. De même, plus la densité médicale dans le département est importante, plus la probabilité de s’installer en secteur 2 est forte et plus les médecins pratiquent des dépassements élevés. On observe par ailleurs que les dépassements sont en moyenne plus élevés sur les actes cliniques et que les médecins ont un comportement mimétique en matière de dépassements : les montants de dépassements sont d’autant plus élevés que ceux des confrères exerçant dans le même département le sont. C’est pourquoi la régulation de la répartition des médecins et celle des dépassements sont ainsi étroitement liées


Un grand merci à certaines personnes qui se reconnaitront
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Pollution de l’air : personnes malades, enfants et personnes âgées sont les premières victimes

Plus de 2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde, du fait de maladies causées par la pollution de l'air, selon une étude publiée ce 26 septembre par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 1,1 million de décès auraient pu être évités, si les normes avaient été respectées.

L'air pollué peut "pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d'asthme et des infections respiratoires", indique l'OMS, qui a compilé les données sur la qualité de l'air, fournies par 1.100 villes dans 91 pays. 80 de ces pays ne respectent pas les valeurs de référence de l'organisation internationale, en matière de pollution de l'air.

Dans de nombreuses villes, a indiqué le Dr Maria Neira, directrice du département santé publique et environnement de l'OMS, "la pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé". Les zones les plus dangereuses sont situées dans les pays à croissance rapide, indique l’OMS qui se refuse à dresser un classement des villes les plus touchées, mais précise que dans certaines d’entre elles la concentration des particules fines est jusqu'à 15 fois supérieure au seuil maximum fixé ».

"Si les pays "contrôlent et gèrent l'environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d'affections respiratoires et cardiaques et de cancer du poumon". "De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l'air, et lorsqu'il y en a une, les normes nationales et leur application varient.

Les premières causes de la pollution de l'air sont les moyens de transport, l'industrie, l'utilisation de biomasse ou de charbon dans les cuisines et pour le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon.

Développement des transports publics, promotion de la marche et du vélo, et construction de centrales utilisant des combustibles autres que le charbon sont les recommandations de l'OMS qui précise que les plus graves de la pollution de l'air cs'observent chez les personnes déjà malades, les enfants et les personnes âgées.

Remerciements à '' AGEVILLAGE '' pour cette information, à jour le 03/10/2011
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UNIQUEMENT POUR INFORMATION

Rendez-vous médicaux : on attend trop

Nous sommes de plus en plus à renoncer nombreux aux soins, lassés d’attendre trop longtemps chez un médecin ou découragés de ne pas obtenir un rendez-vous. Le journal Le Parisien révèle aujourd’hui dans une enquête [1] que "ces désagréments sont en fait la première cause de renoncement aus soins." Un Français sur cinq a déjà renoncé à un rendez-vous avec un spécialiste, toujours d’après l’étude. Ce ratio passe à un patient sur dix pour un médecin généraliste.
Selon 43% de Français, les médecins spécialistes sont "trop peu nombreux" ou "mal organisés". Résultat : les patients renoncent le plus souvent à aller consulter un ophtalmologue, les gynécologues et les dermatologues. Les jeunes, âgés de 18 à 34 ans, sont particulièrement concernés par cette habitude. 47% ont avoué avoir renoncé plusieurs fois à un rendez-vous avec un spécialiste.
Si le temps d’att ente et la difficulté à obtenir un rendez-vous sont les deux principales raisons qui démotivent les patients, le coût des consultations peut aussi être dissuasif pour 3% d’entre eux. Logiquement, cette proportion passe à 6% pour les spécialistes qui optent pour des dépassements d’honoraires.
[1] étude CSA pour l’Union régionale des professionnels de santé du Languedoc-Roussillon. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.006 personnes, selon la méthode des quotas, interrogées en juin 2011. Fin octobre 2011

Aves mes excuses, j'ai égaré l'adresse de l'informateur que nous remercions
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR VOTRE INFORMATION

Aspartame : le Réseau environnement santé demande au ministre de la Santé d’alerter les femmes enceintes
Mise en ligne : 17 novembre 2011


Le Réseau environnement santé (Res) a, dans un courrier du 15 novembre, interpellé le ministre de la Santé afin qu’il alerte les femmes enceintes sur les risques d’accouchement prématuré liés à la consommation d’aspartame. Un édulcorant que l’on retrouve dans près de 6 000 produits, notamment dans les chewing-gum ou sodas lights.
Le Res y rappelle que le ministre a déclaré en octobre dernier : “s’il y avait un rapport qui disait clairement ’cela représente un danger, il faut retirer’, je n’hésiterais pas à la faire, mais ce n’est pas le cas”.
Mais si, affirme le Réseau qui rappelle à l’occasion de la Journée de la prématurité (le 17 novembre) qu’une étude danoise réalisée l’an dernier auprès de 60 000 a mis en évidence “un taux plus élevée de naissance prématurée tardive (soit entre les 32e et 36e semaine d’aménorrhée), proportionnel à la consommation de boissons gazeuses avec édulcorants”.
Avec un soda light par jour, le risque d’accouchement prématuré augmente de 27 %, de 35 % pour deux canettes quotidiennes. Avec quatre canettes par jour, le risque augmenterait de 78%.
Le Réseau environnement santé rappelle également à Xavier Bertrand que plusieurs autres études ont montré que la naissance prématurée tardive présentait des risques pour la santé de l’enfant, par exemple un risque de retards de développement doublé à l’âge de deux ans.
Res souligne que depuis la publication de l’étude danoise, plus de 700 000 enfants sont nés en France, sans que les mères consommant de l’aspartame ne soient informées du risque.


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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Un patient sur deux diffère ses soins pour des raisons économiques


Selon une étude, près d'un quart "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé".
Les professions libérales de santé affirment qu'un patient sur deux (53 %) repousse certains soins pour des raisons économiques et qu'un quart d'entre eux discutent le prix, selon une étude commandée par la société financière CMV Médiforce. Selon cette étude, qui va devenir annuelle et prendre la forme d'un observatoire des professions libérales de santé, ce sont les pharmaciens (75 %), les vétérinaires (75 %) et les chirurgiens-dentistes (63 %) qui constatent le report des soins ou des achats de produits de santé pour les patients ou leur animal de compagnie.
Près d'un quart (24 %) des patients "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé" et "se placent même en situation de négociateurs", indique l'étude. Ces discussions du prix des soins sont les plus fréquentes chez les kinés (30 % des patients), les médecins spécialistes (28 %) et les dentistes (27 %). Seulement 23 % des professionnels estiment que "les patients acceptent comme avant les traitements et les soins proposés". Cette étude a été menée auprès de 450 professionnels de santé travaillant en libéral : médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes et vétérinaires.

Professionnels libéraux inquiets pour leurs revenus

L'étude CMV Médiforce montre aussi que les professionnels libéraux de santé sont inquiets pour leurs revenus, compte tenu de la crise et des difficultés financières des patients. L'échantillon interrogé des 350 000 libéraux de santé donne une note mitigée de 5,8/10 à la situation actuelle de leur profession, et une note encore plus basse (5,1/10) quand ils envisagent leur avenir. Infirmiers et chirurgiens-dentistes mettent en avant l'augmentation des charges qui pèsent sur leur activité.
Les kinés, pour 46 % d'entre eux, ont une sensation de dévalorisation et se plaignent d'une surcharge de travail. Pour plus d'un vétérinaire sur deux, c'est la menace de l'achat de médicaments sur Internet qui préoccupe le plus. Ce sujet monte également très fort dans l'esprit des pharmaciens. Les infirmiers et les infirmières installés en libéral sont les plus optimistes et donnent une note de 7,1/10 à leur situation professionnelle.


Information Le Point - Publié le 18/11/2011 à 08:09
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Médicaments

La saga des médicaments déremboursés se poursuit. Après le Protelos (ranélate de strontium), qui ne sera plus pris en charge qu'à hauteur de 30 % par l'assurance maladie à compter du 1er janvier 2012, c'est au tour du Multaq (dronédarone) d'être déclassé. Cet antiarythmique commercialisé par Sanofi-Aventis ne sera carrément plus remboursé du tout dès le 1er décembre prochain. Et il était temps. Car ce médicament ne présente, par rapport aux molécules existantes, notamment l'amiodarone, aucun intérêt supplémentaire dans le traitement des troubles du rythme cardiaque. En plus, il serait à l'origine de graves effets secondaires pouvant aller jusqu'à la transplantation hépatique. Dans un premier temps, et malgré l'évidence, le faible intérêt du Multaq n'avait pas franchement sauté aux yeux de la Haute Autorité de santé (HAS), qui lui avait reconnu un service médical rendu « important ». Avis sur lequel s'était appuyée l'assurance maladie pour, dans la foulée, l'admettre au taux de remboursement maximum, soit 65 %. Une bénédiction pour Sanofi-Aventis, d'autant qu'un mois de traitement est facturé plus de 80 , contre moins de 10 pour l'amiodarone, tombée dans le domaine public.Heureusement, le Multaq a fait l'objet d'une réévaluation cet été et ses caractéristiques ont été cette fois regardées de plus près. La Commission de la transparence a logiquement conclu à un service médical rendu insuffisant, ce qui justifie aujourd'hui le déremboursement.

La même démarche s'est appliquée au cas de l'Actos (pioglitazone), à quelques semaines près. L'antidiabétique est passé d'un service médical rendu important à insuffisant. La molécule n'est actuellement plus disponible, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ayant suspendu sa commercialisation en raison d'un risque accru de cancer de la vessie. Mais l'Agence européenne du médicament (EMA), dont les avis priment sur ceux de l'Afssaps, devrait prochainement décider de le remettre sur le marché. Le dérembourser constitue une façon de limiter, par avance, sa prescription.

Date : Sun, 20 Nov 2011 02:00:00 +0000


Information HANDICAPZERO que nous remercions
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Xavier Bertrand : hausse du numerus clausus et secteur optionnel au congrès du Sml
Mise en ligne : 28 novembre 2011


Le ministre de la santé a annoncé samedi à Toulouse devant le congrès du syndicat de la médecine libérale (Sml) une augmentation du numerus clausus qui détermine le nombre d’étudiants admis en médecine chaque année. Le chiffre précis sera déterminé en décembre.
Une décision qui augmentera le nombre de médecins au terme des études de ces jeunes, dans huit ans et permettra de mieux lutter contre le manque de médecins et les déserts médicaux, estime Xavier Bertrand.
Selon les syndicats de médecins, il manquera 10 000 médecins en France d’ici 2015 . De plus, peu de médecins s’installent aujourd’hui en libéral. La soudure reste donc problématique. Le Sml propose d’inciter les médecins retraités à prolonger un peu leur activité. Ce sur quoi le ministre s’est engagé avec la promesse d’un statut pour ce type d’activité qui : “pourrait être calqué sur celui de médecin remplaçant.”
“Je n’ai pas complétement réussi sur le secteur optionnel” a par ailleurs déclaré le ministre devant le congrès. “La Mutualité s’est mise de mauvaise humeur suite à la taxe sur les mutuelles”, d’où un secteur optionnel à minima : “aucun député n’aurait pris le risque d’inclure le secteur 1. Je ne les blâme pas. Mais ce qui est pris n’est plus à prendre”.
P.S. Xavier Bertrand au congrès du Sml

information '' 'VIVA PRESSE'' que nous remercions
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fradan
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Re: LA SANTE

Message par fradan »

depuis le temps que ....

merci de l'info
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La PR: forcée d'y penser, mais toujours espérer et avancer !!!
BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Axel Kahn : “Dans le domaine de la santé, la situation est dramatique”

Médecin généticien, ancien directeur de recherche à l’Inserm et membre du Comité national d’éthique, Axel Kahn est président de l’Université Paris-Descartes. Cette intervention a été donnée dans le cadre du colloque "Liberté, Egalité, Santé" organisé par la Mutualité Fonction Publique le 25 octobre 2011.


“Notre société perd la tête. La décision publique est aujourd’hui totalement dépendante de la notation d’agences qui ne représentent rien d’autre que la vision des forces organisées du marché. Et même dans la pure logique du système libéral, où seuls comptent les intérêts individuels, notre système a atteint ses limites.
Concernant le domaine de la santé, la situation est dramatique. La santé, l’un de nos droits les plus fondamentaux est devenu un marché. Or un marché n’est ni moral ni immoral, il répond à des règles claires. Vous avez besoin de vous soigner ? Vous n’avez pas d’argent ? Et bien vous ne vous soignez pas.
En revanche, si l’on se réfère à la définition inscrite dans l’article 2 du préambule de l’OMS de décembre 1946, qui dit que la possession du meilleur état de santé possible est un droit fondamental de tout être humain, que chacun doit avoir accès à la santé quelque soit sa race sa religion, ses opinions politiques et sa condition économique et sociale, il est évident que la question de l’accès à la santé devient une question éthique. Une société dont les richesses ne cessent d’augmenter et qui, dans le même temps, voit les inégalités de santé progresser est une société profondément immorale du point de vue des droits de l’homme.
Le droit à la santé, attribut de la citoyenneté et proclamé dans de nombreux textes a trouvé ses racines dans la certitude que nous avions que l’homme serait le principal bénéficiaire des progrès scientifiques et techniques. Or, nous sommes la première génération depuis trois siècles à penser que nos enfants et nos petits enfants vivront moins bien que nous. Cet état de fait marque une rupture historique complète avec la confiance dans le progrès qui a animé nos deux derniers siècles.
Ce sont les mécanismes qui nous ont conduits là, et en particulier, ceux du marché qu’il faut interroger sinon, tout ce que l’on fera pour réguler sera utile mais ne sera pas durable. Il n’y a jamais eu autant d’inégalités dans notre société et en particulier des inégalités de santé. Or, dans une société libérale seul l’esprit de solidarité et en particulier national fait que l’on permet à des gens qui n’en n’ont pas les moyens de se soigner...
Face à l’injustice, seule la régulation de la puissance publique peut représenter l’intérêt de la collectivité.
Or, la santé publique est en déshérence dans notre pays. Cela n’a pas toujours été le cas. Dans l’histoire de la santé, nous sommes passés d’une médecine clinique prenant en charge des pathologies à une médecine hygiéniste à la fin du XIXe siècle, impulsée par Léon Bourgeois et sa doctrine du solidarisme.
C’est cette conception basée sur la prévention qui donnera matière au programme du Conseil National de la Résistance et la naissance d’une médecine sociale. Celle-ci a permis la création et le développement de dispensaires, de centres de santé municipaux ou étudiants... Aujourd’hui, ils ont presque tous disparus. Dans les années 1960, sous l’influence de grand médecin comme Jean Dausset ou de Jean Hamburger, la France s’est engagée dans la direction d’une médecine d’excellence avec des opérations extraordinaires.
Puis les découvertes de la génétique ont entraîné notre pays à privilégier une médecine de l’individu. La santé collective est dévalorisée. Nous avons abandonné une politique de prévention pour une médecine curative axée autour du médicament et du consumérisme de soins. La santé est devenue un marché et une cible pour l’industrie.
Nous sommes aujourd’hui dans une impasse, dans une situation aberrante. L’industrie agro-alimentaire crée un monde d’obèses et de victimes d’athérosclérose qui, avec leurs pathologies, viennent alimenter l’industrie du médicament. Cet exemple nous prouve la chose suivante. Ce qui est bon pour les marchés est profondément exsangue pour la société.
Il est urgent de renouer avec une médecine sociale, permettant un accès aux soins primaires, une médecine préventive prenant en compte les déterminants de santé, psychologiques, sociologiques, économiques. Bien sûr cette médecine préventive ne montre ses effets qu’à moyen ou long terme. C’est pourquoi une volonté politique réelle dans l’action publique est nécessaire afin que le droit à la santé continue d’être respecté.”



Remerciements à VIVA particulièrement à  Anne-Marie Thomazeau
BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

MAUVAISE NOUVELLE
Médicaments non remboursés: la TVA augmente!

Le 06/12/2011 - Aurélie Blaize, journaliste santé que nous remercions


Il va encore falloir mettre la main au portefeuille pour se soigner. Les députés ont adopté, en première lecture, l'augmentation de la TVA à 7% sur les médicaments non remboursables. Elle est actuellement fixée à 5,5%.
'La majorité présidentielle s’attaque une nouvelle fois aux populations les plus en difficulté' a réagit immédiatement la députée de Toulouse Catherine Lemorton .
La mesure devra néanmoins être précisée. La TVA à 7 % s’appliquera-t-elle dès lors que le médicament ne sera pas prescrit (et donc non remboursé) ou uniquement pour les produits non inscrits sur la liste des médicaments remboursables. Une question qu'a posé le député Jean-Pierre Brard (apparenté communiste) à la ministre du budget Valérie Pécresse: 'Nous avons besoin de comprendre, madame la ministre. Est-ce que le paracétamol sera à 2,1 ou 7 %?' Réponse: 'Les médicaments qui ne sont pas remboursés - parce qu'ils n'ont pas de service médical rendu suffisant - sont à 7%.'

A la longue il nous restera plus rien dans nos poches....
BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Ophtalmologie : plus de huit Français sur dix jugent les délais d'attente trop longs

le vendredi 9 décembre 2011
Une large majorité de Français (83%) considère que les délais d'attente pour l'obtention d'une consultation chez un ophtalmologiste sont trop longs, dont plus de la moitié (51%) excessivement longs, selon une étude réalisée par l'Ifop pour le Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof), présentée vendredi 9 décembre. Les délais sont jugés beaucoup plus longs au Nord qu'au Sud de la France, alors que seulement un tiers des Franciliens estiment que les délais sont excessivement longs.

Cette étude révèle que plus des trois quarts des personnes interrogées (78%) affirment qu'il est important de faire contrôler sa vue par un ophtalmologiste au moins tous les trois ans, voire même une fois par an pour plus d'un tiers du panel.
Le principal motif de consultation chez un ophtalmologiste demeure la réalisation d'un bilan oculaire (52%), devant la nécessité de vérifier sa vue (33%) et le renouvellement d'ordonnance (15%).
Autre enseignement : 96% des Français qui portent des lunettes ne prévoient pas de recourir à internet pour l'achat de leurs montures et de leurs verres correcteurs. Le manque de confiance apparaît comme l'une des raisons évoquées par les sondés (36%).
D'une façon plus générale, plus des trois quarts des personnes interrogées (76%) sont équipées d'un dispositif de correction oculaire, qu'il s'agisse de lentilles ou de lunettes.
Ce sondage a été réalisé en ligne par l'Ifop, entre le 25 et le 27 octobre derniers, auprès d'un échantillon de 1.006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Information santé médecine

Nous le savions déjà mais c'est de plus en plus inquiétant.
En général s'il y a un problème avec une PR nous sommes pris en priorité.
Plaquénil :visite régulière
Oeil rouge trop de tension vaisseau éclaté consultez en priorité
Si insatisfaction vous pouvez l 'écrire ici.
BRIAND
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Fabienne54
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Re: LA SANTE

Message par Fabienne54 »

Moi j'ai appelé en septembre 2011 pensant avoir un rendez-vous en fin d'année, j'en ai eu un en avril 2012. Donc par chez moi, et sauf urgence, délais de entre 6 et 9 mois. Sauf pour les enfants, ils sont prioritaires sur les adultes. Merci mon ophtalmo car je ne sais pas si c'est partout comme ça.
Bonne journée.
Fabienne
BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Merci de votre réponse Fabienne
A ST-Brieuc même cas ainsi que pour une gényco
Entendu dans une réunion de complémentaire santé
Bien amicalement
BRIAND
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