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Vivie
Messages : 3426
Enregistré le : 01 nov. 2006, 11:26

Message par Vivie »

Cela faisait déjà trois ans! Trois ans que le beau jeune homme avait rencontré Eva.... Cette douce femme, si sensuelle et si dévouée.... Eva, cette gentille infirmière, cette main de fer dans ce gant de velour...non pas de velour, de miel....

Il se souviebndrait toujours du moment où il l'aperçut la première fois sans cette blouse blanche qui rend l'anonymat insupportable, si ce n'est sur le petit bout de craton tout aussi blanc épinglé sur son sein.... Elle avait troqué sa blouse contre une de ses chrmante robe à fleurs qui virevolatit avec la légère brise... C'était le printemps...Elle avait mis aussi cette petite paire de ballerine qu'elle aimait tant! Il poussa un soupir .... Il aurait dû l'accompagner...Ils en avaient besoin...Car même si l'amour était toujours présent, le travail....plutôt son travail commençait à poser les fondations d'un mur qui risquait de s'avérer bien haut et bien infranchissable....
Mais une fois de plus.... Les contraintes qu'il s'imposait afin de ne pas trop laisser ses émotions prendre le pas sur son activité financière, le rappelèrent à l'ordre.... Il fallait d'abord qu'il pense à sauver l'entreprise familiale.... Celle que son père, immigré moldave, avait créé en vendant des sucettes aux coins des rues.... Mais Stop, il est 21h et il est à la maison... Il ne veut pas penser au travail quand il est à la maison : c'est une règle qu'il tente de garder pour nepas construire le mur trop vite...

Soudain c'est le téléphone qui elt ire de sa rèverie...
Un frisson de bonheur le parcourt... Il reconnait cette voix et c'est son corps entier qui y répond... Cette voix qui a le chic pour lui donner des envies sensuelles... ou...bestiales.... Il prend la mesure de son éloignement...
- Comment ça la télécommande? Non je l'ai dans la main....
ImageToujours et pour toujours votre clown
dalila
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Enregistré le : 17 mars 2007, 13:53
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Message par dalila »

......
Eva étonnée, lui cria presque : Elle est avec toi, comment ça, je l’ai bien ramenée dans ma valise avec mes fringues !!!!

Mark, son mari essaya de la calmer- Arrête de crier Eva, t’as du prendre l’ancienne que t’avais rangée dans le tiroir de l'armoire.

- Quelle ancienne, je deviens amnésique ou quoi ?

- Non ma chérie c’est le surmenage de deux ans de boulot, content que t’aies choisi le printemps pour tes vacances, c’est la saison idéale. Revenons à la télécommande, je te rafraîchis la mémoire, depuis quelques mois, nous regardions la télé toi et moi, blottis l’un contre l’autre, dans cette nuit pluvieuse….et puis quand t’as voulu zapper, oups…..pas de télécommande. (Silence)

Mark continue –j’avais bien aimé le détour de la situation, tous deux, nous oubliâmes la télé et prîmes l’escalier, nous entrâmes dans notre chambre et……..(soupir), c’était une nuit bien chaude dans le froid hivernal…

……. Ouiii –dit Eva froidement, on sentait bien qu’elle lui en voulait de ne pas l’avoir accompagnée, elle poursuivit- Et comme nous étions débordés, nous avions simplement acheté une autre sans toutefois cherché. Puis je la retrouvai quelques jours après, entre le coussin et l’accoudoir du Sofa vert émeraude. Je la rangeai ensuite dans mon armoire.

- Et voilà le point s’éclaircit, tu l’as prise par erreur en voyage avec toi !! Comme d’habitude toujours entrain de courir….... Tu me manques ma puce, vraiment, vraiment…

Le ton doux et presque inaudible, ne passa pas inaperçu à Eva, mais elle fit la sourde oreille et demanda trop hâtivement, comme si elle fuyait la sensation qu’elle même ressentait.

-Mark, tu ne veux toujours pas me rejoindre, c’est tellement beau à
St Malo, surtout en Printemps, l’air est pur, le ciel toujours bleu, plein de verdure, la nature donne du plaisir à apprécier toutes ses beautés….

- Stop, Eva, tu sais bien que je donnerai cher pour être avec toi en ce moment mais t’es bien placée pour connaître mes obligations financières, je dois rester et suivre le parcours familial, en plus les voyages par train, j’n’aime pas trop. Peut..

-Oui c’est ça, dit-elle en l’interrompant- toujours la même raison, tu devrais respirer un peu et penser à notre confort, mais regarde depuis combien de temps tu n’as pas pris de congé, ça va revenir sur ta santé, dis donc !!!!

-Merci de t’inquiéter pour moi, ma chérie mais un de ces jours, je penserai sérieusement à me reposer. Raconte moi, plutôt comment ça se passe avec toi.

- Excuse moi, peut être une autre fois, je dois rendre visite à mon grand père. Prends bien soin de toi…

Ils raccrochèrent, tous deux avec un pincement au cœur, chacun pensait qu’un mur qu’ils craignaient tant commençait réellement à se dresser entre eux.

Mark prit la télécommande et la serra contre lui, il a peur du lendemain.

Eva, reprit le chemin en longeant les trottoirs de St Malo. Elle portait un jean noir qui mettait en valeur ses jambes fines et un pull rose. Les baskets qu’elle chaussait lui facilitaient encore plus les déplacements à pieds, elle aimait marcher.

Eva regardait sans voir les gens qui se retournaient sur son chemin, sa silhouette, sa beauté et sa démarche déterminée ne passaient pas inaperçus. Son esprit était tellement préoccupé qu’elle ne se rendait pas compte de la rapidité de ses pas.

Son grand père, un ancien habitué des voix ferrées avait choisi St Malo pour s’y réfugier après sa retraite, lui et sa femme vivaient dans un pavillon simple mais très modeste….


TO BE CONTINUED
"Quand je me vois, je me désole ; quand je me compare, je me console"
dalila
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Enregistré le : 17 mars 2007, 13:53
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Message par dalila »

......
Elle connaissait la demeure, elle l’avait visité deux ans auparavant. Un endroit idéal pour l’ambiance familiale, petit, très intime et loin des bruits avoisinants. Entourée de jardins bien entretenus, la maisonnette en bois se trouvait au sommet d’une montée qu’ Eva gravissait sans fatigue. L’air frais du jour, la saisit tandis qu’elle marchait. -Hmm quel air pur, formidable cet endroit-pensa-t-elle-.

Elle arriva à proximité du pavillon, où elle aperçoit, son grand-père le passionné de nature, entrain de faire le jardinage. A peine tourné vers elle, un cri de joie se fit entendre - Eva, ma petite chérie- Son grand père, la soixantaine, gardait toujours sa belle allure. Sa grande silhouette lui permit de faire de longs pas rapides pour franchir les quelques mètres qui le séparaient de sa petite fille.

Il la prit dans ses bras et la serra très fort. Eva, pleurant de joie l'embrassa très chaleureusement et se retourna vers la grand-mère qui venait en courant elle aussi. – Oh, Mami, tu m’as manqué, ça me fait plaisir d’être la-

La mami qui était moins âgée, avait les mêmes yeux bleus de sa petite fille. Petite et un peu ronde, son charme restait toujours remarquable avec son beau visage angélique. Ils étaient connus tous deux pour leur bonté et sagesse dans cette banlieue.

Tous les trois entrèrent à la maison et furent accueillis par minette, la jolie petite chatte qui tenait compagnie au couple. Eva la prit et caressa ses poiles lisses.

Une bonne odeur de gâteux emplissait la maison, tout de suite, la mami fit du thé et tous, dégustèrent le bon gâteau au chocolat que Eva aimait tant.

-T’es là depuis longtemps ? demande la grand mère.

-Non seulement depuis quelques jours. J’ai pris le train, j’avais prévu de prendre mes vacances en printemps. J’ai décidé de me reposer un peu, c’en était trop pour moi.

-Oui bien sûr, il faut toujours penser à prendre des vacances, ça redonne énergie et permet à mieux gérer ses soucis. Mark n’a pas pu t’accompagner ?

-Non, dit-elle tristement.

-Pas de problème….. une autre fois, il doit être très occupé. Dit le grand père en voyant le visage de Eva se crisper.

-T’aurai du passer directement chez nous, tu t’es installée dans un hôtel ? dit mami

-Tu as raison mais j’avais juste besoin de solitude et surtout de m’approfondir encore plus à St Malo, c’est vrai que je connais mais tu te souviens, la dernière fois, je n’ai pas eu beaucoup de temps ..-les yeux de Eva se brouillèrent de larmes au souvenir de sa dernière visite.

-Oui dit le grand père, c’était à la mort de tes parents lors de ce crash d’avion, désolant tout cela. Enfin, la vie continue, on doit toujours accepter la volonté céleste et garder les souvenirs de nos proches, vivants dans nos cœurs et esprits.

Une télécommande était posée non loin de la table, Eva la regarda et eut un pincement au cœur.

Elle passa toute l’après midi à converser avec ses grands parents, ça lui faisait grand plaisir de lire cette joie fabuleuse dans leurs yeux. C’était la seule famille qui lui restait après la mort de ses parents, elle ne se serait pas remise sans leur soutien et celui de Mark. Ses pensées ne cessaient de l’emmener vers ce dernier.
Elle ferma les yeux et eut un profond soupir, pourquoi faut-il gâcher mes vacances avec ces tristes pensées, se dit-elle.

Eva garda le silence pendant tout le repas, à peine touchait-elle à son plat. Elle ne remarquait pas les regards échangés de ses grands parents.

-Eva, ma chérie, ma soupe aux poisson ne te plait pas ? dit la grand mère.

-Je…enfin ..c’est…excusez moi ….et elle alla en courant dans le salon où elle fut suivie par ses grands parents.

Prise de sanglots, Eva se jeta dans les bras de sa grand- mère et pleura à chaudes larmes.

Sans trop savoir pourquoi, la mami se sentait très triste pour sa petite fille.

-Allons, ma puce, qu’est ce qui ne va pas ?

-Excusez moi, j’ai interrompu le souper, par…don..

-Calme toi, dit son grand pêre et dis nous plutôt qu’est ce qui se passe. Nous n’aimons pas te voir triste, tu nous contamines tous figure toi, rigole-t-il.

Eva hésita quelques instants mais pour ne pas trop les inquiéter, décida de leur rapporter sa dernière conversation avec Mark.

-Mais tu en fais une histoire, ironise le grand père ! Dis donc Eva, à qui il bosse, c’est pour son foyer et ses futurs enfants. Si il n’a pas pu venir cette fois ci, il aura un jour du temps pour toi, tu sais bien qu’il est en pleine période de projets et ça sera très compliqué de tout interrompre. Ma petite chérie, souviens toi toujours que t’as été son premier amour et c’est ton seul soutien dans l’avenir.

-Oui Eva, Mark t’aime beaucoup et je suis sûr que lui-même doit être triste en ce moment.

Eva, les regarda tout deux, hocha la tête en guise de consentement et essaya de se calmer. Quelques minutes plus tard, elle se leva et alla se coucher, sa tête devenait trop lourde.



A suivre.....
"Quand je me vois, je me désole ; quand je me compare, je me console"
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nat
Messages : 1373
Enregistré le : 01 mars 2007, 19:51

Message par nat »

j'aime beaucoup Dalila, j'aurais voulu que ce soit plus long
merci pour ce récit
bizzzzzzzzz
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Nat
on ira tous au paradis ...
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Douzillac
Messages : 364
Enregistré le : 27 avr. 2007, 23:37

Message par Douzillac »

Bravo, Dalila, pour tes talents !
C'est très beau et très émouvant !

Continue comme ça ! Briand nous fera un recueil de texte !!!

Encore bravo

Bonne et douce nuit
Rémi
Tempus fugit velut umbra ! Carpe diem !
dalila
Messages : 374
Enregistré le : 17 mars 2007, 13:53
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Message par dalila »

..............
Après un sommeil très agité, Eva ne tarda pas à se réveiller. Elle avait pris la décision de profiter de ses vacances de printemps au maximum. Un bain mérité aida à la remettre d’aplomb, elle enfila un T-shirt bleu qui renforçait la couleur de ses yeux, un pantalon noir et les sandales bleues qui la ravissaient. Elle se farda les joues ainsi que les yeux afin de dissimuler les cernes qui se sont rassemblés tout au tour, glissa un foulard bleu sur sa noir chevelure et fit une dernière retouche sur son rouge à lèvre. Son conseiller de la sagesse, le miroir, lui donna un bon reflet qu’elle apprécia. Je ne dois pas avoir de mauvaises pensées, sinon mes vacances seront complètement gâchées, se dit-elle en souriant.

On frappa à la porte et la Mami entra, voyant le sourire qui s’affichait sur le visage de sa petite fille, elle ne résista pas à l’envie de la prendre dans ses bras et de l’embrasser. Ma chérie, je veux te voir tout le temps souriante, tu es si belle….-

Toutes les deux sortirent et suivirent l’odeur des gâteaux secs encore chauds. Oh !Mami encore un gâteau, je vais devenir bien ronde si……..

Elle interrompit sa phrase en voyant son grand père entrer. Bonjour papi, je vois bien que tu n’as pas changé d’habitude, toujours matinal, hen?

-Il déposa un petit baiser sur son front et lui dit : On dit toujours que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt……. Ravi de te voir en meilleur mine.

- Eva lui sourit. Je disais à mami qu’elle va finir par m’engraisser avec tous ses petits délices.

- Plutôt mieux pour toi, je te trouve trop maigre, tu ne manges pas assez, j’en suis sûr.

-Oui Eva j’aimerai mieux te soigner moi-même !! Renchérit la mami.

-Votre bonté me comble mais je dois partir aujourd’…..

-Quoi, tu ne vas pas nous quitter si vite !!!

-Il faut bien que j’y aille, mami…

-Pour faire quoi, tu as des projets en vue ? demande le grand père.

-Enfin, j…je suis en vacances, je voudrais m’amuser, sortir…

Voyant la mine déçue de ses grands parents, Eva leur promit de revenir les voir très souvent.

-Eva, même ici tu peux sortir quand tu veux et pour te combler, mon véhicule serait à ta disposition. Il est ancien certes, mais ses roues ne faussent pas compagnie, au moins tu n’auras pas besoin de louer une voiture pour tes déplacements.

-Oui, insiste la grand mère, tu peux retourner à l’hôtel chercher tes affaires et t’installer avec nous. Tu ne manqueras de rien et tes désirs seront des ordres !

Eva était très touchée par tant d’attention et se sentit embarrassée. Tout en finissant sont petit déjeuner, elle réfléchit et décida de leur faire plaisir en approuvant leur proposition. Ils étaient bien contents de sa décision.

Je savais bien que t’allais fléchir !! T’as hérité de notre gentillesse familiale, rigole la mami.


Eva prit la voiture de son grand père, une ancienne Mercedes blanche dont il était dévouée. Elle prit toutes ses affaires et retomba encore une fois sur la télécommande, elle l’enfouit très vite et quitta l’hôtel. Elle roulait lentement en se laissant guider à travers les ruelles étroites et pittoresques de cette ville. Elle vit de loin une fumée noire qui lui fit rappeler le petit train de Saint Malo, un sourire se dessina sur ses lèvres au souvenir de ce trajet. Elle avait été le point d’attraction de beaucoup de passagers, elle se souvint également de cet homme qui l’avait tant intriguée, une crispation trop agressive couvrait son beau visage. Leurs regards s’étaient croisés en fraction de seconde, Eva avait tout de suite détourné ses yeux en apercevant le regard pénétrant qu’il lui lança.

Elle arriva à la maison vers 19h.00.

-T’en as mis du temps !

-Oui mami, je m’exhalais de cette beauté malouine. Au fait je me suis arrêtée pour t’acheter ça..

-Oh ! "La Dame Confiture", j’adore ça, merci ma puce. ..Nous t’attendions pour nous mettre à table.

-J’arrive tout de suite, je me lave, me change et on attaque ! Comme d’habitude, l’odeur de ta cuisine créative donne l’eau à la bouche.

Après le dîner, tous les trois s’installèrent sur le divan noir en cuir dans le salon, autour d’un bon thé à la menthe. Eva, tenant minette sur ses genoux, discutait avec ses grands parents et des souvenirs d’un passé très heureux furent évoqués.



Quelques jours après l’arrivée de sa petite fille, le grand père annonça qu’ils sont invités à dîner chez la famille Newman, leurs voisins.

-Qui sont les Newman ? demande Eva.

-C’est un couple très charmant qui habite à coté. Elle, est dans la comptabilité, lui est routier.

-Routier, c’est dur comme métier, il est appelé à s’absenter souvent !

-Oui et c’est ce qui cause beaucoup de différents entre eux. Répond la Mami.

-Pourquoi l’avoir épousé si elle n’acceptait pas son boulot? Continue Eva

-Je ne sais que trop te dire sauf que Paul et Emma s’aimaient, enfin chacun à sa façon. Le comble dans tout ça, c’est qu’ils se font souffrir mutuellement, sachant très bien que l’un ne peut se séparer de l’autre.

Cette réplique fit rappeler à Eva sa propre relation avec Mark. Il lui manque beaucoup, il n’avait pas rappelé depuis leur dernier appel. Ils savaient tous les deux que leur orgueil pouvait nuire à leur relation mais ils continuaient à s’obstiner.

-En quelle occasion, il nous invite ? Enchaîne la Mami.

-Par amabilité et surtout pour lui tenir compagnie, apparemment sa femme est depuis quelques jours en stage pratique à Paris.

-D’accord et nous emmenons Eva avec nous.

Eva n’émit aucun refus, elle voulait bien voir ce routier malouin.


A suivre.....

(Excusez la longueur du récit)
Bises
"Quand je me vois, je me désole ; quand je me compare, je me console"
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