L'EMPLOI

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BRIAND
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message

Message par BRIAND »

MERCI tigrou pour votre t?moignage il me servira tout ? l'heure.
je vous donnerai des infos en MP plus tard.
Mes amiti?s
Grosses Bises du Breton.
BRIAND
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EMPLOI

Message par BRIAND »

NE JAMAIS DEMISSIONNER DE SON POSTE DE TRAVAIL

VOUS PERDEZ TOUT VOS DROITS

Epuisez vous arrêts de travail, 3 ans maximum,
Vous pouvez demander une invalidité 1ére catégorie qui vous donne 30 environ de votre salaire
Vous pouvez demander un départ négocié.
Une invalidité 2 éme catégorie donne 50 % de votre salaire .
MAIS ! Si vous démissionnez :
Il vous reste à faire une lettre aux ASSEDICS et attendre si cela est accepté.
Derniers recours les services sociaux pour un secours d'urgence.
isa31
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Message par isa31 »

Bonsoir!

merci briand pour toutes ces informations concernant l'emploi. En octobre j'entame ma dernière année d'études c'est à dire 6 mois de cours 6 mois de stage et je me pose pleins de questions. Faut-il que je fasse un dossier cotorep? est ce que ça ne risque pas de me poser des problèmes pour trouver un stage et un futur emploi? est ce que l'on me confiera un poste à responsablilités (je vais faire un master spécialisé marketing et communication)

Merci pour vos réponses

isa
BRIAND
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L'EMPLOI

Message par BRIAND »

Bonsoir ISA 31
Dans l'immédiat continue tes études, bientôt tu auras des infos en MP.
Regrette de ne pas avoir fait connaissance de tes parents à Toulouse.
Bon courage pour ton travail.
A bientôt
Bises du Breton.
BRIAND
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L'EMPLOI

Message par BRIAND »

A communiquer aux jeunes à la recherche d'un emploi et sans PR en leur souhaitant bon courage.......

Ne perdez pas de temps :
http://www.recrutement.gendarmerie.defense.gouv.fr/ : Devenir gendarme ? CRS ? Policiers ? mode d'emploi
Ils veulent suppriment des emplois et embauchent..........
BRIAND
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INFORMATION

Message par BRIAND »

INFORMATION '' A S H ''



Le gouvernement porte de 27 à 40 le nombre d'expérimentations du RSA

Initialement prévue pour concerner 27 départements, dans le cadre de la loi travail, emploi et pouvoir d'achat (TEPA), l'expérimentation du revenu de solidarité active (RSA) sera finalement ouverte aux 40 départements ayant fait acte de candidature avant le 31 octobre, a annoncé, vendredi 16 novembre, le Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.
Les articles 18 à 23 de la loi TEPA du 21 août 2007 ont permis à 17 départements candidats avant le 30 juin 2007 d'expérimenter le RSA (16 ont été habilités par décrets les 28 septembre et 31 octobre), rappellent les services de Martin Hirsch dans un communiqué (voir note).
La loi ouvrait aussi la possibilité à dix autres conseils généraux de se porter candidats, avant le 31 octobre. A la date limite, 23 départements avaient transmis leur dossier après délibération de leur assemblée territoriale, neuf ayant par ailleurs fait acte de candidature pour une expérimentation dans le champ des contrats aidés.
Le gouvernement a donc décidé d'autoriser tous les postulants à expérimenter le RSA, "sous réserve de l'examen technique et juridique de leur dossier".
Un amendement à la loi TEPA a été déposé à cette fin, pour supprimer la limite de dix départements, dans le cadre de l'examen en cours à l'Assemblée nationale du projet de loi de finances pour 2008.
L'Etat s'étant engagé à financer la moitié du surcoût de l'opération, un budget complémentaire de dix millions d'euros sera dégagé à cet effet.

Les 16 départements déjà habilités à expérimenter le RSA sont :
l'Aisne, les Bouches-du-Rhône, la Charente, la Côte-d'Or, les Côtes-d'Armor, l'Eure, la Haute-Saône, l'Hérault, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Loir-et-Cher, la Marne, le Nord, l'Oise, le Val-d'Oise, la Vienne.
Le dossier de la Meurthe-et-Moselle est en cours d'examen.

Les 23 candidats supplémentaires sont :
l'Allier, les Alpes-Maritimes, l'Ardèche, la Haute-Corse, le Calvados, la Charente-Maritime, le Cher, la Creuse, les Deux-Sèvres, la Dordogne, le Doubs, le Gard, le Gers, la Haute-Marne, la Mayenne, le Morbihan, le Pas-de-Calais, La Réunion, le Rhône, la Seine-Maritime, la Seine-Saint-Denis, la Saône-et-Loire et le Val-de-Marne.
BRIAND
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Re: L'EMPLOI

Message par BRIAND »

QUI CROIRE ?
Voilà quelques jours, Fillon affirmait : Le taux de chômage va encore baisser dans les prochains jours. Quelques jours plus tard, l'ANPE annonçait 13 200 demandeurs d'emploi en plus. Et cela, malgré les tripatouillages des statistiques et les radiations de plus en plus nombreuses.
Il y a les élections .......
Les femmes, les jeunes sont les plus touchés par cette augmentation du chômage. Dans le même temps, les grandes entreprises publient des chiffres qui témoignent, cette année encore, de leur excellente santé et pardi.!.
J 'arrête.
Nous allons à Paris le 29 mars, vous faites ce que vous voulez mais après ..........
Cela ne plait guère d'y aller dans ma situation, mais j'estime que c'est NOTRE DEVOIR.
Celui ou celle qui m'a insulté se souviendra un jour du vieux con.
Moi je ne me cache pas pour dire ce que je pense à quelqu'un.
Je déteste les lâches.
BRIAND
BRIAND
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Re: L'EMPLOI

Message par BRIAND »

information '' VIVA PRESSE '' que nous remercions

Les réponses à vos questions
Prendre un congé sabbatique

Mise en ligne : 2 avril 2008

Je souhaiterais faire un grand voyage. A quelles conditions puis-je interrompre mon travail pour partir plusieurs mois  ?
M. B. D., 13004 Marseille

Tout salarié peut décider de prendre un congé sabbatique si :
- son ancienneté dans l’entreprise est d’au moins 36 mois (consécutifs ou non),
- il est depuis plus de 6 ans dans le monde du travail,
- il n’a pas déjà bénéficié dans les 6 dernières années d’un congé de formation de plus de 6 mois, d’un congé de création d’entreprise, ou d’un autre congé sabbatique.
Le salarié doit avertir son employeur par lettre recommandée avec accusé de réception au moins 3 mois avant la date de son départ. L’employeur peut décider de reporter ce congé si un certain nombre d’autres salariés en profitent déjà.
Dans les entreprises de moins de 200 salariés, l’employeur peut refuser ce congé s’il estime qu’il sera préjudiciable à l’entreprise. Le salarié a 15 jours pour faire appel devant le conseil des prud’hommes.
La durée du congé va de 6 à 11 mois, pendant lesquels le salarié ne perçoit pas de rémunération.
A la fin du congé, le salarié doit retrouver son emploi (ou un autre similaire) et une rémunération équivalente.

Sylvain Gisclard
BRIAND
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Re: L'EMPLOI

Message par BRIAND »

information '' AGEVILLAGE '' que nous remercions

Salon des métiers du Grand Age : Valérie Létard, invitée d'honneur

Emplois - recrutement - formation

Les 10, 11 et 12 avril pochains aura lieu le premier salon des métiers du grand âge à Paris, Porte de Versailles, orchestré par Géroscopie Magazine.
Face à la démographie médicale et para-médicale à venir, face à l'explosion des demandes de services liée au vieillissement de la population, le premier salon des métiers du grand âge va proposer des conférences, ateliers, exposition dédiées aux métiers, à leurs évolutions, aux formations. La secrétaire d'Etat à la solidarité, Valérie Létard inaugurera le salon jeudi matin.

Les chiffres
50 exposants
5 à 10 000 visiteurs : grand-public ou professionnels, en recherche d'emploi, de reconversion, de formation. L'enjeu de l'emploi, du recrutement et des politiques des ressouces humaines seront au coeur des débats et des rencontres avec des employeurs comme les établissements d'accueil, groupes (Korian, Médica-France), syndicats (Synerpa)...

Visiteurs inscrivez-vous gratuitement en ligne

Animations-conférences
Des ateliers métiers, des animations, dédicaces d'ouvrages seront ouverts aux visiteurs. En parallèle auront lieu les deuxièmes rencontres Géroscopie les 10 et 11 avril

Retrouvez l'équipe d'Agevillage sur son stand et dans le cadre de conférence et ateliers
- l'épuisement des soignants: que faire?" : le jeudi 10 avril de 14h à 15h
- l'attractivité des métiers: changer le regard sur le grand âge" : le vendredi 11 avril de 16h30 à 17h30

Retrouvez toutes les informations sur le site internet du salon

AdV le 7/04/2008
BRIAND
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Re: L'EMPLOI

Message par BRIAND »

Information '' AGEVILLAGE '' que nous remercions

Premier salon des métiers du grand âge (services à domicile, maisons de retraite)

Premier salon du recrutement à Paris

Le premier Salon du recrutement des métiers du grand âge a ouvert ses portes jeudi 10 avril 2008 à Paris pour trois jours, pour favoriser les rencontres entre recruteurs et demandeurs d'emploi et valoriser un secteur en très fort déficit de personnels et souffrant d'une mauvaise image.

Le vieillissement de la population et le nombre croissant de personnes âgées en perte d'autonomie vont faire exploser les besoins, déjà mal pourvus, en infirmiers, assistants familiaux, aides-soignants, animateurs... Un Salon du recrutement pour le domicile et la maisoo de retraite a ouvert ses portes jeudi 10 avril à Paris. Il a pour but de faciliter la rencontre entre l'offre et la demande.

On estime à 400.000 le nombre d'emplois qui devront être créés à l'horizon 2015, dont 200.000 liés aux départs à la retraite et 200.000 pour accompagner les nouveaux besoins (créations de services, de structures). Le nombre de personnes âgées de plus de 85 ans va en effet passer de 1 à 2 millions d'ici à 2015, et les besoins se feront déjà sentir en personnels pour les maisons de retraite médicalisées, mais aussi pour les services à domicile. Le maintien à domicile est désormais une solution privilégiée par les familles et le gouvernement.

Ce secteur pourtant souffre d'une mauvaise image et de la concurrence du secteur de la petite enfance, où les besoins sont également très importants. Un rapport du Conseil pour l'emploi, les revenus et la cohésion sociale (CERC) publié en février s'en inquiète. Les emplois de service à la personne restent, dit-il, "des emplois très féminisés, à bas salaires", "souvent à temps très partiel", avec "fréquemment plusieurs employeurs", et sans perspectives de carrière.

Les salariés intervenant à domicile auprès des personnes âgées rencontrent aussi comme problème le "morcellement des interventions", avec en moyenne 15 visites par semaine. Pour la FNADEPA et l'AD-PA (directeurs des établissements et services pour personnes âgées), c'est en améliorant les conditions salariales des professionnels que l'on attirera les candidats.

La secrétaire d'Etat à la Solidarité, Valérie Létard, ne s'est pas déplacée pour l'occasion.
Un signal négatif malgré son lancement en février d'un plan national pour développer des passerelles entre les différents secteurs (petite enfance, personnes âgées, handicapées), mieux utiliser la Validation des acquis de l'expérience (VAE) et permettre aux aidants familiaux de faire reconnaître leur expérience.

Florence Arnaiz-Maumé, du Synerpa (syndicat des maisons de retraite privées) salue l'initiative du magazine Géroscopie, organisateur du salon et espère une mobilisation plus large des acteurs du secteur du grand âge pour la prochaine édition.

AdV
mis à jour le 14/04/2008
BRIAND
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Re: L'EMPLOI

Message par BRIAND »

Pour votre information
http://www.lagendarmerierecrute.fr 10000 personnes recrutées dans la gendamerie.....
Encore plus d'hommes et femmes en bleus sur la route pour notre sécurité et nous mettre des PV
....
BRIAND
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Re: L'EMPLOI

Message par BRIAND »

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Le nouveau code du travail entre en vigueur

Mise en ligne : 30 avril 2008
Un nouveau Code du travail entre en vigueur le 1er Mai. Cette recodification sous couvert de simplification est très souvent critiquée, voire traitée de « décodification ».

Au bout du compte, quatre syndicats sur huit (Cgt, Fsu, Solidaires et Unsa) n’ont pas approuvé ce relookage. « Une opération nuisible et coûteuse », estime la Cgt qui maintient son appréciation négative formulée dès le début du replâtrage du code, engagé en 2005.

En tout cas, même remodelé, il ne sera pas plus digeste qu’auparavant. La centrale syndicale relève : « Loin de faciliter l’accès au droit, comme le prétendent ses auteurs, le nouveau Code introduit des complexités supplémentaires : éclatement des articles, renvois incessants entre partie législative et partie réglementaire (2) ».

Pour un vrai débat
Gérard Filoche, inspecteur du travail et militant syndical et politique, constate : « Les auteurs du remaniement du Code le reconnaissent eux-mêmes. Il faudra des mois, voire des années pour que le nouveau Code révèle tous ses secrets ». Pour l’auteur de « Français si vous saviez... », paru en février dernier, la démarche même du gouvernement s’est avérée, en l’occurrence, « antidémocratique » : « Les parlementaires ont voté la partie législative sans connaître les décrets règlementaires ! »

Le manque de concertation avec les organisations syndicales, voire avec l’ensemble des citoyens, est largement souligné, tant par la Cgt que la Fsu. La Cgt appelle à poursuivre l’action « pour un droit du travail plus simple, plus accessible aux salariés, contrôlé et appliqué avec plus de rigueur ».

Anne-Marie Boulet

P.S.
A lire également :
« Nouveau Code du travail : une décodifiaction ? »
« Balayez vos idées reçues sur le travail »
Le site de la CGT
Le site de la FSU
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Re: L'EMPLOI

Message par BRIAND »

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LA DERNIERE !!!!! CE N'EST PAS UNE BLAGUE !!! Travaillez plus vous gagnerez plus

Temps de travail
L’Union européenne trouve un accord sur la semaine de… 65 heures !

Mise en ligne : 13 juin 2008

Les ministres européens de l’Emploi ont décidé en début de semaine une révision de la directive européenne de 2003 sur l’aménagement du temps de travail.
Ils se sont mis d’accord sur une durée maximale du travail de 48 heures par semaine. Durée qui peut être augmentée à 60 ou 65 heures avec l’accord du salarié, sans limitation de temps. Ces plafonds pourront même être dépassé dans le cadre de conventions collectives.
La France a voté pour, Xavier Bertrand précisant même, pince-sans-rire, que « l’heure est clairement à la relance de l’Europe sociale ».
Cinq pays – Grèce, la Belgique, la Hongrie, Chypre et l’Espagne – se sont prononcé contre ce texte. Le ministre espagnol du travail parlant de retour au XIXe siècle.

Le plus beau, c’est qu’il s’est trouvé des ministres pour penser – comme le commissaire européen aux Affaires sociales – qu’il s’agissait d’un progrès : la règle actuellement en vigueur permet en effet aux employeurs d’aller jusqu’à 78 heures de travail ! Ainsi, pour Vladimir Spidla, le commissaire en charge, « il est clair que nous avons pu élargir la base de l’Europe sociale » puisque le même texte apporte quelques améliorations sur le sort des intérimaires.

En sus, l’accord introduit des « périodes de garde inactives », non comptabilisées comme temps de travail. Les ministres tentent avec cette nouvelle possibilité donnée aux employeurs de mettre hors jeu les décisions de la justice européenne qui a toujours considéré que ces « gardes inactives » étaient bien du temps de travail.
La question s’était posée en France, par rapport aux gardes médicales notamment. Avec cette décision des ministres européens, le risque judiciaire serait levé. Xavier Bertrand a cependant précisé qu’en France, le temps de garde inactif ne serait pas compté comme repos.

Cette décision devra certes être votée par le Parlement de Bruxelles avant de s’appliquer.
La Confédération européenne des syndicats (Ces) – 60 millions de salariés syndiqués – juge cette révision « inacceptable » et appelle le Parlement à la repousser.
En France, la Cgt (membre de la Ces) dénonce un « accord de régression sociale » et estime que le vote français « augure très mal de la façon dont la France compte gérer la dimension sociale de l’Europe durant sa présidence de l’Union Européenne ».
Pour Force ouvrière « ce 10 juin sera marqué comme un jour sombre pour le droit social, pour les travailleurs en Europe et pour la construction européenne
BRIAND
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Re: L'EMPLOI

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La conférence sur le handicap met l'accent sur l'emploi des personnes handicapées

Nicolas Sarkozy met l'accent sur l'emploi

Quelque 50.000 places d'hébergement seront créées en cinq ans pour l'accueil des handicapés, a annoncé Nicolas Sarkozy mardi 10 juin lors de la Conférence nationale sur le handicap qui a mis l'accent sur l'emploi, sans répondre aux demandes portant sur un "revenu d'existence".

Rendez-vous d'étape prévu par la loi Handicap de 2005, la Conférence a donné l'occasion au président de la République de réaffirmer que le handicap était "une priorité" du gouvernement, mais aussi d'insister sur l'objectif d'intégration dans l'emploi des handicapés qui peuvent travailler. "Une personne handicapée dans une entreprise, dans un collège, c'est pas une charge, c'est une chance", a déclaré M. Sarkozy en ouverture de la conférence. "Pour les personnes handicapées comme pour tous les Français, nous conduisons une politique de valorisation du travail, qui doit lever les freins à l'emploi", a également indiqué le ministre du Travail et de la Solidarité Xavier Bertrand.

Le "pacte pour l'emploi" auquel le gouvernement convie les entreprises, devrait permettre de mieux repérer et accompagner vers l'emploi les personnes handicapées, mais ne prévoit pas de mesures coercitives supplémentaires pour les entreprises qui ne remplissent pas l'obligation de 6% d'embauche de travailleur handicapé (27.000 sur 100.000 dans le privé). M. Sarkozy a demandé aux employeurs "d'être plus nombreux à s'engager sur des plans pluriannuels d'embauche" et de "contribuer à la qualification des personnes handicapées".

L'incitation au travail passe aussi par une réforme de l'Allocation adulte handicapé (AAH), qui doit devenir un "outil d'accompagnement vers l'emploi de ceux qui peuvent travailler". Un bilan professionnel sera réalisé pour toute demande d'AAH, et il sera proposé un contrat d'insertion et d'accompagnement vers l'emploi à tous ceux qui se verront accorder la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.

Le montant de l'AAH enfin prendra en compte mieux qu'aujourd'hui la capacité ou non à travailler. M. Sarkozy a demandé aux ministres conernés, Valérie Létard et Xavier Bertrand, de "poursuivre la concertation" pour que la réforme de l'AAH soit inscrite dans la prochaine loi de finances. Le second point fort de la conférence a porté sur l'accueil des handicapés en établissements spécialisés. Avec 15.000 enfants et 12.000 adultes sur des listes d'attente, de nombreuses familles sont contraintes d'aller en Belgique pour trouver une place d'accueil.

La création de 50.000 places nouvelles (12.000 pour enfants) en cinq ans en établissements et services a été annoncée mardi, pour "un effort de 1,5 milliard d'euros". Ces places sont dédiées en priorité aux autistes (4.100), aux polyhandicapés et handicapés psychiques.

De son côté, le ministre de l'Education Xavier Darcos a indiqué que "10.000 élèves handicapés supplémentaires seraient accueillis en milieu ordinaire" et que 200 unités pédagogiques d'intégration (UPI) supplémentaires seraient créés à la rentrée 2008. Mobilisées depuis plusieurs mois sur la question des ressources des handicapés qui ne peuvent pas travailler, pour lesquels elles réclament un "revenu d'existence décent égal au Smic", les associations sont restées "sur leur faim" sur ce point, ont-elles déclaré mardi.

"Certes, il vaut mieux que les gens travaillent, mais les personnes handicapées ont de vraies difficultés pour trouver du travail, on risque de les renvoyer vers le RMI", a affirmé Arnaud de Broca (Fnath).

MV
mis à jour le 16/06/2008
BRIAND
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Re: L'EMPLOI

Message par BRIAND »

INFORMATION HANDICAPZERO QUE NOUS REMERCIONS

L'Assemblée nationale avalise le détricotage des 35H
Le mardi 08 juillet 2008 à 16h39

L'Assemblée nationale a adopté mardi, en première lecture, le projet de loi sur la rénovation de la démocratie sociale, dont le volet réforme du temps de travail vise à détricoter un peu plus les 35 heures, ce que syndicats et gauche qualifient de "régression sociale".
Le texte a été adopté par 326 voix contre 222, l'UMP et le NC votant pour et toute la gauche contre de même que François Bayrou (MoDem).
Son premier volet, sur la réforme de la représentativité syndicale, est plutôt consensuel car il reprend les grandes lignes de l'accord patronat-C.G.T.-C.F.D.T. d'avril.
Ainsi, un syndicat devra recueillir au moins 10% des suffrages pour participer aux négociations dans une entreprise (8% dans la branche et au niveau national).
En revanche, la partie temps de travail, ajoutée unilatéralement par le gouvernement, est très sévèrement critiquée par l'opposition et les syndicats, qui y voient une "déréglementation sans précédent" du droit du travail.
Nicolas Sarkozy a lui-même qualifié cette réforme de "dernière étape pour réparer les dégâts des 35 heures". Il y a six mois jour pour jour, le chef de l'Etat souhaitait que 2008 soit l'année de la fin des 35 heures, avant d'atténuer ses propos.
Avec ce texte, si la durée légale de 35 heures est maintenue, chaque entreprise pourra de fait négocier sa durée du travail et ses contreparties (repos compensateur actuel remplaçable par une "contrepartie obligatoire en repos", librement négociable et non plus fixée par la loi) en dérogeant aux obligations jusqu'ici établies par les branches.
Concrètement, l'employeur pourra dépasser le contingent d'heures supplémentaires actuel (maximum 220 heures/an), sans plus avoir à demander l'autorisation de l'inspection du travail, sous réserve de ne pas dépasser 48 heures par semaine (405 heures/an).
Les "forfaits", qui concernent surtout les cadres, seront étendus aux salariés "autonomes". Les députés UMP qui s'étaient engagés à mieux encadrer cette définition floue, y ont finalement renoncé.
Alors que le texte initial ne prévoyait rien sur le sujet, la majorité a décidé de fixer, par défaut, un plafond de 235 jours travaillés pour ces salariés au forfait. Plafond qui, déplorent les syndicats, ne fait que préserver 25 jours de congés payés, les 52 samedis et 52 dimanches de l'année et le 1er mai. "A la rentrée, fini les RTT !", dénonce la CFTC.
En outre, rien n'empêchera une entreprise de décider, par accord, un plafond supérieur à 235 jours, dans la limite de 282 jours.
Si le PS avait promis de faire "souffrir" le gouvernement sur ce texte, la bataille a tourné court malgré une kyrielle d'amendements. L'examen du projet s'est même achevé avec une demi-journée d'avance.
"Ce texte est la porte ouverte à tous les abus pour certains employeurs, à qui vous offrez un outil de dumping social", a dénoncé Roland Muzeau (PCF).
Ce projet de loi "scélérat" restera "comme la trahison des partenaires sociaux et l'émiettement des règles d'organisation du temps de travail", a accusé Alain Vidalies (PS).
"L'UMP l'assume à 100%" car il "répond aux besoins des entreprises au plus près de leurs réalités économiques", a répondu Benoist Apparu (UMP), opposant "le pragmatisme" de Xavier Bertrand (Travail) au "dogmatisme" de la gauche.
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