LES LUNETTES

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BRIAND
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Message par BRIAND »

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Le prix trop élevé des lunettes en France n'est pas une fatalité

Olivier Babeau | 09/11 | 07:00 | 2commentaires
Le prix excessif de l'optique en France est, enfin, dans le viseur du gouvernement. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises : la facture optique des Français est trop élevée, les lunettes de vue sont un boulet pour le pouvoir d'achat. La ministre ajoute ainsi sa voix à un flux de critiques qui couve depuis plusieurs mois dans la presse, dans l'opinion - trois Français sur quatre estiment que les lunettes sont trop chères -et même chez certains acteurs du secteur, Alain Afflelou en tête, qui s'indignait récemment du prix moyen d'une paire de lunettes en France, « le plus élevé d'Europe », à près de 600 euros pour un équipement progressif.
Le diagnostic est irréfutable. Il suscite un concert de propositions (régulation du prix des lunettes, déremboursement de l'optique par la Sécurité sociale, ajustement de l'offre des mutuelles...) et autant de grincements de dents chez les acteurs concernés. Le remède est beaucoup plus simple qu'il n'y paraît : l'ouverture, saine, libre et régulée, à la concurrence. L'idée fait frémir les réseaux d'optique traditionnelle. A raison : l'arrivée de nouveaux entrants sur un marché jusqu'alors bien gardé pourrait mettre a u jour certaines pratiques peu avouables (optimisation de factures ou autres fraudes à la mutuelle) qui permettent aux boutiques de s'assurer des marges confortables. Peut-être est-ce ce qui motive certains fabricants de verres à refuser tout net, en toute illégalité commerciale, de vendre leurs produits aux opticiens du Net qui tentent de pénétrer le marché ?
Le déséquilibre concurrentiel du secteur est un fait bien établi. La ministre de la Santé l'affirmait récemment devant la Mutualité française : « Le secteur des opticiens est trop concentré. » Même constat en amont, côté producteurs de verres : le marché compte une petite poignée d'acteurs de dimension mondiale, dont un « particulièrement dominant » suivant les avis de l'Autorité de la concurrence rendus en 2009 et 2010. Les cinq premières chaînes d'opticiens réalisent environ 55 % du chiffre d'affaires du secteur, avec un pourcentage équivalent des points de vente. Des chiffres qui atteignent même 90 % si l'on ne retient que les 10 premières chaînes.
Voilà qui explique peut-être pourquoi le chiffre d'affaires moyen par client du secteur est d'environ 105 euros en France, contre 60 en Allemagne ou 84 au Royaume-Uni ; ou pourquoi la marge commerciale de nos opticiens avoisine les 60 %. Cette rentabilité exceptionnelle n'est probablement pas sans lien avec le fait que la France compte près de 11.000 points de vente au détail, pour 65 millions d'habitants, alors que les Etats-Unis n'en ont que 10.000 pour 315 millions d'habitants. Pour Etienne Caniard, président de la Mutualité, l'affaire est entendue : « On paie aujourd'hui les magasins, pas les lunettes. »
Nos voisins de l'OCDE ont réglé cette question depuis plusieurs années en confiant à la concurrence et à l'innovation le soin de rétablir l'équilibre des prix. En Allemagne, au Royaume-Uni ou outre-Atlantique, la vente de lunettes en ligne s'est largement banalisée, sous l'oeil confiant du régulateur : la loi entérine la pratique, les normes internationales ISO encadrent la qualité des produits. Conséquence imparable : les consommateurs ont vu fondre leurs factures. Au Canada, les lunettes sont trois fois moins chères sur Internet qu'en magasin ; en Grande-Bretagne, la même paire de lunettes est jusqu'à 73 % moins chère sur Internet. Le corps médical est clair : en ligne ou en boutique, les lunettes vendues sont de même qualité. Les Français auraient-ils des yeux différents de ceux des Allemands ?
En plus de la diminution des délais d'attente très élevés pour les consultations d'ophtalmologie, qui retardent l'équipement de ceux qui en ont besoin, il est urgent de faire baisser les prix : un tiers des Français affirmaient l'an passé avoir dû renoncer à une correction optique en raison de son coût. Avec une fracture sociale optique inacceptable : 55 % des personnes à bas revenus seulement sont équipées des lunettes qu'il leur faut, contre 71 % des plus aisés.
Une vraie concurrence sur le marché optique pourrait diviser la facture du consommateur par deux ou trois. Même si les prix ne baissaient que de 10 %, cela ferait déjà une économie collective d'un demi-milliard d'euros. Pourra-t-on se permettre longtemps, dans le contexte actuel, le luxe d'y renoncer ?
Olivier Babeau est professeur à l'université Paris-VIII

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BRIAND
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Re: LES LUNETTES

Message par BRIAND »

Ados : quand et comment passer des lunettes aux lentilles lundi 17 juin 2013

Votre enfant veut troquer ses lunettes pour des lentilles ? Est-ce une bonne idée ? N'est-il pas trop jeune ? Ce que vous devez savoir pour bien l'orienter dans son choix.
Entretien avec Aline Gamrasni, spécialiste de la correction optique pour enfants (Optikid, Paris 16e) et membre de l'Association nationale pour l'amélioration de la vue (Asnav), http://www.asnav.org.

A partir de quel âge peut-on porter des lentilles ?

C'est généralement vers 11-12 ans que certains enfants souhaitent abandonner leurs lunettes au profit d'une paire de lentilles. Ce sont plus souvent les filles, la demande survenant un peu plus tard de la part des garçons. La condition première repose sur la notion d'hygiène : l'enfant doit avoir acquis le réflexe de se laver les mains avant de toucher ses yeux.

Est-il assez autonome ?

Ensuite, il doit être autonome, c'est-à-dire capable de retirer et de mettre ses lentilles tout seul, sans l'aide de papa ou maman. Car en cas de problème durant sa journée à l'école, il faut qu'il puisse les retirer, les nettoyer et les remettre. Il est donc nécessaire qu'il ait déjà acquis une certaine maturité.

Les lentilles jetables sont-elles adaptées
?
Le choix du type de lentilles est guidé par l'ophtalmologiste. On propose aux enfants des lentilles souples perméables à l'oxygène, afin qu'ils puissent les porter toute leur vie s'ils le souhaitent. Les lentilles souples journalières leur sont parfaitement accessibles. Ce sont des lentilles jetables qui ne nécessitent aucun entretien, ni produit : on les met le matin et on les jette le soir. C'est précisément ce que veulent les jeunes, un équipement facile et pratique, sans obligation d'entretien. D'ailleurs, la demande est de plus en plus fréquente de la part des adolescents.

Ne pas abandonner les lunettes
Attention, il ne faut pas abandonner les lunettes : le soir, quand le jeune rentre à la maison, il peut retirer ses lentilles et mettre ses lunettes pour reposer un peu ses yeux. Pour finir, il faut savoir que les lentilles souples jetables sont financièrement plus chères, même si l'on tient compte des frais inhérents aux produits d'entretien...

Myopie et vitamine D

Enfin, il convient d'inciter les enfants à pratiquer des activités en extérieur pour faire le plein de vitamine D et ainsi éviter la myopie ou ralentir son évolution. En effet, après avoir constaté une épidémie de myopie dans le Sud-est asiatique, des chercheurs ont avancé le rôle de la vitamine D. Cette vitamine, fabriquée par l'organisme lors des expositions au soleil, pourrait freiner la myopie chez l'enfant, d'où la recommandation actuelle de favoriser les activités régulières au soleil et les pratiques sportives de plein air plusieurs fois par semaine.


Journaliste : Isabelle Eustache que nous remercions
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