LA SANTE

Vous voulez un renseignement à ce FORUM est là pour vous répondre.

Modérateurs : Moderateur02, soniaC, Moderateur01, catm, EvelyneP

Règles du forum
Vous pouvez voir ici les règles strictes d'utilisation du FORUM...
Il est interdit de diffamer, d'insulter, de prôner la haine raciale et en résumé tout ce que le respect d'autrui devrait vous interdire !!
Merci de tenir compte de ces règles sous peine de banissement et d'interdiction temporaire puis définitive de ce forum...

En cas de spams massifs, vous pouvez adresser un message au webmestre via spams@parlonsdelapr.fr

Merci de votre compréhension et de votre soutien
Répondre
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Les génériques sont-ils des médicaments comme les autres  ?

Les génériques soignent aussi bien que les médicaments de marque tout en faisant faire des économies au système de soins. Mais en France, patients et même médecins restent méfiants.

Sont-ils équivalents aux médicaments de marque  ?

Oui. Un générique est la copie d’un médicament original, appelé «  princeps  », commercialisé depuis au moins dix ans et dont le brevet est tombé dans le domaine public. Il coûte moins cher car les firmes qui le fabriquent et le commercialisent – les génériqueurs – n’ont pas eu à assumer les frais de son élaboration, mais sa qualité et son efficacité thérapeutique sont identiques à celles du « princeps ». Pour qu’un générique obtienne une autorisation de mise sur le marché (Amm), le génériqueur doit déposer un dossier à l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) (ex-Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé [Afssaps]), qui vérifie sa bioéquivalence avec le médicament de référence : il doit comporter le même principe actif, à la même dose, que l’on doit retrouver à des concentrations identiques dans le sang. Une variation de plus ou moins 20 % est tolérée, une marge également admise pour les médicaments classiques.

Dans la composition des génériques, seuls les excipients (substances ajoutées au principe actif pour favoriser l’absorption du médicament) peuvent être modifiés. Sans effet thérapeutique, ils peuvent donner un goût, une couleur, une texture différents de ceux du médicament de marque. Un argument dont s’est servie l’Académie de médecine, dans un rapport controversé publié en février 2012, pour affirmer que les génériques n’étaient pas la «  copie conforme  » des médicaments qu’ils remplacent, argument qui, relayé par la presse, a contribué à semer le doute dans l’opinion.

Qui contrôle leur qualité  ?

La qualité des génériques et leurs conditions de fabrication sont contrôlées par les experts de l’Ansm, y compris hors d’Europe. En 2006, après avoir étudié pendant sept ans 1 658 spécialités, dont 349 «  princeps  » et 1 309 génériques, elle a conclu à «  l’absence de problèmes de sécurité particulière liée aux génériques  ». En 2011, sur 245 lots vérifiés, 6 étaient non conformes, dont autant de génériques que de «  princeps  ». «  Les affirmations mettant en doute la fiabilité des génériques ne sont pas fondées, explique le Dr Philippe Foucras, président du Formindep, association de généralistes indépendants. Tous les processus sont mondialisés et, pour des raisons de profit, de plus en plus de médicaments sont fabriqués dans des usines à bas coût, des marques comme des génériques. En France, ils sortent parfois du même site.  » Autrement dit par les Prs Philippe Even et Bernard Debré, auteurs du Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux (Le Cherche-Midi, 23,80 €) : « Les génériques ne sont pas des contrefaçons, il n’y a pas d’éléments aujourd’hui qui remettent en cause leur qualité. »

Agissent-ils de la même manière  ?

En général, les génériques ne posent aucun problème. Mais il a été noté que le changement d’excipients avait pu un peu retarder l’efficacité d’un antibiotique injectable administré à l’hôpital. Le père de Corinne, lui, a fait un œdème de Quincke après avoir pris le générique du Prozac.

On le sait, certains excipients (lactose, glucose, huile d’arachide, etc.) peuvent entraîner des allergies ou nécessiter des précautions d’emploi. Ils sont inscrits sur les boîtes comme «  excipients à effets notoires  ». «  Il faut en tenir compte, certes, mais c’est marginal et ça n’a rien de nouveau  », estime Serge Rader, pharmacien. De fait, selon les Prs Philippe Even et Bernard Debré, «  la cinquantaine d’excipients utilisés par les génériqueurs sont les mêmes que ceux des grands laboratoires, et leurs effets sont connus et contrôlés  ».

Les médicaments à marge thérapeutique étroite (lévothyroxine, antiépileptiques, inhibiteurs calciques…) sont un peu plus délicats à copier car ils ne supportent presque aucune variation de concentration du principe actif. L’efficacité de leurs génériques est donc parfois remise en cause, mais ils sont très surveillés. Alertée sur un antiépileptique générique qui aurait déséquilibré le traitement de certains patients, l’Afssaps a conclu en 2007 que «  le lien […] n’a pu être établi  ». Elle recommande néanmoins de s’assurer que le générique «  ne suscite pas chez le patient d’anxiété particulière ».

Pourquoi les patients disent-ils que ce n’est pas pareil  ?

Anne raconte : « A la place du Lexomyl, j’ai pris un générique et j’ai eu l’impression qu’il ne m’apaisait pas pareil. » Des remarques comme celle-là, les médecins en entendent régulièrement. Surtout chez les patients atteints de maladies chroniques, et notamment les personnes âgées, habitués au même médicament depuis longtemps.

« C’est plus un problème de présentation que d’efficacité, prévient le Dr Philippe Foucras. Les études sur l’effet placebo montrent que le conditionnement, la forme, la couleur... d’un médicament peuvent influer sur l’action ressentie. Il suffit qu’au lieu d’être rose et rond le comprimé soit blanc et long pour que le patient soit déstabilisé. En plus, si le générique change tous les trois mois, il est perdu. Son impression est réelle, il croit vraiment qu’il agit différemment. Il ne faut pas nier cet aspect psychologique dans l’observance d’un traitement. » Les firmes pharmaceutiques en savent quelque chose : avant de commercialiser un produit, elles testent la forme, le goût, la couleur pour trouver ce qui favorise la confiance du patient. Si le SPAM - ATTENTION - Ne pas Cliquer sur les LIENS est bleu, ce n’est donc pas un hasard  !

« Quand le patient me dit que le générique ne lui fait aucun effet, déclare Philippe Foucras, je n’insiste pas et je lui prescris son ancien médicament. »

Les médecins sont-ils obligés de les prescrire  ?

Non. D’ailleurs, selon une récente enquête de l’assurance-maladie, 4,2 % des médecins inscrivent la mention «  Non substituable  » sur leur ordonnance. Une attitude qui varie selon le médicament : ils sont 11,7 % à ne pas prescrire le générique du Lévothyrox – dont la marge thérapeutique étroite peut faire hésiter –, contre 0,8 % pour celui du Nurofen. D’une manière générale toutefois, les médecins se méfient plutôt des génériques : un sondage Bva de 2012 révèle qu’ils leur attribuent une note de 5 sur 10 (les patients leur donnent 7 sur 10) et qu’ils sont moins de 50 % à savoir qu’ils équivalent au produit «  princeps  ». Pis : 22 % seulement des médecins s’estiment bien informés, contre 60 % des patients  !

Pas étonnant dans ces conditions que, dans le cadre du contrat d’amélioration des pratiques individuelles (Capi), seuls 5 000 généralistes sur les plus de 67 000 que compte la France se soient engagés à soutenir les génériques en échange d’une revalorisation du tarif de leur consultation. «  J’explique aux patients que je prescris en Dci (dénomination commune internationale), car c’est la molécule qui compte, pas la marque. Hélas, peu de médecins connaissent le vrai nom des molécules, précise le Dr Foucras. La majorité subit la pression des labos sans esprit critique.  » Des labos qui dépensent 25 000 euros par an et par généraliste pour promouvoir leurs nouveautés...

Peut-on les refuser à la pharmacie  ?

Oui, mais il faut alors faire l’avance de frais. Pour relancer la vente de génériques, dont la consommation avait baissé ces deux dernières années, l’assurance-maladie a généralisé la mesure « Tiers payant contre générique » expérimentée dans plusieurs départements.

Depuis le mois d’août, si le médecin n’a pas inscrit la mention « Non substituable » sur l’ordonnance, le patient qui refusera que le pharmacien lui délivre un générique devra payer son médicament et se faire rembourser ensuite. Du coup, le taux de substitution est passé de 64,93 % en juin à 71,25 % à la fin août... « On contraint les patients en les sanctionnant alors que c’est en amont qu’il faut intervenir, déplore Serge Rader. Le marché du générique est totalement désorganisé en France, il n’y a aucune volonté politique. Le pharmacien perçoit 17 % de remise sur le prix du fabriquant pour substituer, il est rémunéré pour ça. Comme les laboratoires doivent jouer des coudes pour que leur générique soit vendu plutôt qu’un autre, ils envoient des représentants dans les officines qui proposent des ristournes. Tout ça contribue à déstabiliser les patients, qui, en fonction des remises, peuvent se retrouver avec des boîtes de génériques différentes à chaque fois. »

Pourquoi en consomme-t-on moins que nos voisins  ?

En France, 97 % des consultations se terminent par une prescription, mais seulement 25 % des médicaments vendus sont des génériques (moins de 15 % des dépenses de médicaments), contre 80 % en Grande-Bretagne et 60 % en Allemagne. Leur consommation a même reculé de 3 % en 2011. «  Hormis de grands discours, aucun effort n’a été fait pour étendre réellement le marché des génériques et réduire les dépenses de santé, mais tout a été fait pour en freiner le développement  », écrivent les Prs Even et Debré. Responsable  ? «  L’industrie pharmaceutique, accuse Serge Rader. C’est une pieuvre. Elle occupe toutes les strates décisionnaires de la santé, utilise tous les moyens pour maintenir son chiffre d’affaires quand une molécule n’est plus protégée par son brevet.  » Exemple : pour contourner les génériques, les labos lancent de nouveaux médicaments dont ils changent juste le dosage ou le mode d’administration par rapport aux anciens, mais qui coûtent 10 à 100 fois plus cher, sans apporter aucun bénéfice thérapeutique. Sur 232 molécules ayant reçu une Amm en 2011, 90 % n’améliorent pas le service médical rendu, selon la Haute Autorité de santé.

Les firmes n’hésitent pas non plus à racheter des sociétés de génériqueurs ou à porter plainte contre elles ou contre les autorités de régulation, autant de stratégies pour éviter ou retarder la commercialisation des génériques. Résultat : « Nous avons beaucoup de génériques là où ça ne gêne pas les grandes firmes  », assure Philippe Even. C’est-à-dire sur les anciennes molécules qui ne coûtent pas cher, ce qui ne contribue pas vraiment à réduire les dépenses de médicaments.

Remerciements à ''' VIVA '' particulièrement à Mme Brigitte Bègue
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Une journaliste de Viva récompensée !

Mise en ligne : 20 novembre 2012
Dans le cadre du deuxième Trophée signatures santé, Brigitte Bègue, chef de rubrique santé, vient de se voir décerner le « Grand prix » ainsi que le « Trophée signatures santé » dans la catégorie « Presse écrite nationale » pour son enquête « Scandales sanitaires : la double peine des victimes », parue dans notre édition de mars 2012.
Brigitte Bègue était nominée avec Eric Favereau, de Libération et Marc Gozlan, du Monde.


Toute la rédaction de VivVA se voit honorée par ce prix.

Félicitations à toute l'équipe sympathique de '' VIVA '' particulièrement à Mme Brigitte BEGUE chef de rubrique santé.
A savoir que nous avons l'accord de la Direction pour utiliser les très beaux articles publiés, mines d'information. MERCI
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

QUESTION

Hôpital : peut-on y apporter ses médicaments ?
- Je dois prochainement être opéré du pied. Dois-je apporter à l’hôpital le traitement que je prends pour mon cholestérol ?


En principe, l’arrêté du 31 mars 1999 prévoit qu’il ne doit être laissé à la disposition des malades aucun médicament en dehors de ceux prescrits et dispensés dans l’établissement. Concrètement, à l’entrée dans le service, le patient doit remettre ses médicaments personnels à un cadre de santé qui doit les stocker dans la pharmacie de l’établissement. Après la visite du médecin, deux situations sont possibles : soit le traitement est poursuivi pendant l’hospitalisation, et c’est à l’établissement de fournir les médicaments prescrits par le médecin (en cas de rupture de stock ou de substitution impossible, le traitement personnel du patient peut, à titre exceptionnel, être utilisé) ; soit le traitement est interrompu pendant le séjour, et les médicaments sont restitués à la sortie.
 
 [03.12.12] Information VIVA
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Lutte contre les déserts médicaux

Après l'accord minimaliste sur les dépassements d'honoraires, l'UFC-Que Choisir s'alarme de la faiblesse des annonces ministérielles de ce jour concernant les déserts médicaux et s'interroge sur ...

Après l'accord minimaliste sur les dépassements d'honoraires, l'UFC-Que Choisir s'alarme de la faiblesse des annonces ministérielles de ce jour concernant les déserts médicaux et s'interroge sur la volonté réelle du gouvernement de remédier à la grave fracture sanitaire subie par les Français.

Si l'UFC-Que Choisir partage le diagnostic dramatique établi par la Ministre de la Santé quant aux déserts médicaux, elle ne peut en revanche que regretter amèrement le caractère homéopathique des 12 réformes prescrites qui ne sont absolument pas en mesure de soigner le mal actuel.

Si certains engagements annoncés par Marisol Touraine peuvent constituer, pris individuellement, des avancées appréciables -notamment pour améliorer les conditions d'exercice médical en zone rurale ou pour offrir à tous les usagers un accès aux soins urgent- cette collection de mesures périphériques ne s'apparente pas à une politique résolue de lutte contre les déserts médicaux. Il est pour le moins paradoxal, de la part de la Ministre, de stigmatiser à juste titre dix ans d'inefficacité tout en s'inscrivant dans la plus parfaite continuité d'une logique exclusivement incitative.

En effet, les dispositifs incitatifs à destination des médecins n'ont pas empêché la progression des zones sous-dotées qui, de l'aveu même des pouvoirs publics, concernent 2 millions de Français supplémentaires par rapport à 2007. Les succès étrangers de stratégie plus contraignante ne manquent pourtant pas : l'Allemagne, l'Angleterre ou encore le Québec ont tous, à leur façon, réussi à inverser la tendance avec un point commun : une limitation de la liberté totale d'installation des médecins. Il ne faut pas opposer, comme le fait la Ministre dans une approche caricaturale, incitation et contrainte, mais les associer.Bref, ce plan, ne comportant ni chiffrage financier ni objectif quantifié n'est pas à la hauteur de l'enjeu de la réduction de l'intolérable fracture sanitaire. Il reste enfermé, par manque de courage politique, dans des solutions dépassées.

L'UFC-Que Choisir qui n'a pas, malgré ses demandes répétées, été auditionnée sur le sujet, en appelle aujourd'hui aux parlementaires pour initier une politique ambitieuse de recul des déserts médicaux qui passe par :
Un conventionnement sélectif des médecins, en limitant les installations de médecins de secteur 2 dans les zones sur-dotées, ce qui permettra de combler progressivement les zones sous-dotées ; Une réorientation des aides publiques accordées aux professionnels de santé sous forme de prise en charge de leurs cotisations sociales, pour bénéficier en priorité aux médecins exerçant dans des déserts médicaux.
Date : Jeudi 13 Décembre 2012

Information " QUE CHOISIR " et " HANDICAPZERO "
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

INFORMATION " LE PARISIEN "
Médicaments : 80% des génériques sont importés........
http://www.leparisien.fr/societe/trop-d ... eneriques-
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Une nouvelle loi anti-tabac en 2013

Mise en ligne : 14 décembre 2012
Une nouvelle loi de santé publique comportant un volet sur le tabac sera présentée en 2013 a annoncé la Ministre de la santé, Marisol Touraine, ce vendredi à nos confrères de BFM-TV et de RMC.
Cette annonce fait suite à la présentation jeudi d’un rapport par la Cour des comptes faisant état des défaillances de la France sur les politiques engagées dans la lutte contre le tabagisme. La Cour des comptes estime, en effet, que « la politique antitabac en France n’est pas à la hauteur des dégâts sanitaires et financiers causés par le tabagisme, qui progresse à nouveau, en particulier chez les femmes, les jeunes et les personnes les plus pauvres ».
« Les risques liés au tabagisme qui constitue de très loin, avec 73 000 décès par an –soit 200 morts par jour-, la première cause de mortalité évitable en France, sont encore gravement sous-estimés par la population », a souligné Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, en présentant le rapport d’évaluation des politiques de lutte contre le tabac sur deux décennies, et plus particulièrement sur la dernière (2001-2011).
10% de fumeurs en moins en 10 ans au Royaume-Uni
« Un Français sur trois fume alors que ce n’est le cas que d’un Anglais sur cinq », fait remarquer Didier Migaud qui met en avant le modèle britannique : avec une « politique alliant pédagogie, aide concrète et personnalisée, contrôle très strict et systématique de l’application de la réglementation », le Royaume-Uni est parvenu "à réduire de près de 10 points la consommation de tabac en dix ans, et est passé de 30% à 20% de fumeurs dans l’ensemble de la population".
Le rapport pointe du doigt les moyens de prévention, d’aide directe à l’arrêt du tabac, les contrôles et sanctions du non respect de l‘interdiction de vente aux mineurs, lesquels ne « sont pas à la hauteur des enjeux de santé publique ». « Un buraliste ne risque d’être contrôlé par les Douanes qu’une fois par siècle », a lancé le président, relançant la polémique sur le rôle de ces derniers et rappelant que l’aide de 300 millions par an qui leur est versée pour compenser la baisse des ventes de cigarettes est « trois fois supérieure aux sommes consacrées à la prévention ».
En outre, la Cour des comptes préconise de fortes hausses de prix du tabac. Marisol Touraine a confirmé qu’une hausse des prix des paquets de cigarettes, adoptée par l’assemblée nationale était prévue pour le 1er juillet 2013, s’ajoutant à celle intervenue en octobre dernier. Concernant la mise en place en France des paquets de cigarettes dits « neutres », dépourvus de marque publicitaire, comme en Australie, la ministre a simplement estimé que cette proposition « méritait attention ».
Sylvie Boistard

C'EST UNE INFORMATION " VIVA "
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

UNIQUEMENT POUR VOTRE INFORMATION

Pamplemousse et médicaments, attention !
28/12/2012 | D.Martin


Le pamplemousse… Un fruit d’hiver gorgé de vitamines que l’on aime savourer au petit déjeuner ou au dessert.
Seulement voilà, il contient deux substances naturelles, la bergamottine et la 6,7 dihydroxybergamottine, qui font mauvais ménage avec certains médicaments. Et comme on en a beaucoup parlé, l’Ansm* tient à faire une mise au point. Rappel l’absorption intestinale de certains médicaments est régulée dans les entérocytes (cellules intestinales), par une enzyme, le CYP3A4. Et cette enzyme entre en compétition avec les deux substances du pamplemousse. Le résultat, insiste l’Ansm, est une augmentation des effets secondaires des médicaments, comme s’il y avait surdosage. Heureusement, cette interaction indésirable ne se produit qu’avec un nombre limité de médicaments. Sont concernés notamment : certains médicaments contre le cholestérol, le plus souvent, la simvastatine, Zocor®, parfois l’atorvastatine, Tahor® ; des immunosuppresseurs, surtout ciclosporine, Néoral®, tacrolimus, Prograf®. Récemment on s’est aperçu que d’autres médicaments peuvent aussi voir leurs effets indésirables majorés : dronédarone, Multaq® et ivabradine, un antidépresseur, ou encore le docétaxel, Taxotère®, utilisé dans le cancer du sein. L’Ansm souligne qu’aucune publication scientifique n’a montré un risque de moindre efficacité des antibiotiques, anticancéreux ou contraceptifs en cas de consommation de pamplemousse, lequel est le seul agrume concerné, orange, citron, aucun problème.
Demandez conseil à votre pharmacien et, surtout, lisez attentivement les notices.

Source. *Ansm, Association nationale de sécurité des médicaments. / Bien-être & Santé


Parlez-en à votre médecin, cela revient souvent. Je poserais la question au mien et je donnerais la réponse sur le forum, merci de faire la même chose.
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Médicaments : le gâchis des dates d'expiration

Le Point.fr - Publié le 26/12/2012 à 12:01 - Modifié le 28/12/2012 à 18:08

Certains traitements restent efficaces des années après leur date de péremption, mais les fabricants ne l'attestent plus.

C'est une bien étrange découverte qu'ont faite récemment Lee Cantrell et ses collègues de l'université de San Diego (Californie) en analysant le contenu de huit médicaments retrouvés chez un pharmacien qui avaient expiré depuis 28 à 40 ans. Ils ont montré que les principes actifs de ces produits étaient en majorité toujours présents en quantité acceptable. Mais, attention, ce n'était pas le cas de ceux contenant de l'aspirine ou une amphétamine. Leur travail, qui vient d'être publié dans les Archives of Internal Medicine, pourrait inciter les autorités à revoir la pratique actuelle de détermination de la date d'expiration.
En pratique, les scientifiques américains ont dissous les médicaments puis recherché les 15 principes actifs différents qu'ils renfermaient lors de leur commercialisation. Résultat : 12 des 15 molécules testées étaient toujours présentes en quantité supérieure ou égale à 90 % de la quantité initiale. Il s'agissait notamment de la codéine, du phénobarbital (somnifère), du paracétamol, du méprobamate (contre l'anxiété)... Plus étonnant encore, trois de ces molécules ont été trouvées en quantité supérieure à 110 % de celle prévue, ce qui soulève des inquiétudes rétrospectives concernant les pratiques de fabrication il y a quelques décennies.
Actifs jusqu'à 30 ans après la date d'expiration !
L'an dernier, déjà, l'Association des médecins du canton de Genève (Suisse) avait dénoncé une durée de vie "abusivement courte" des médicaments et même interpellé le Conseil fédéral à ce sujet. Selon la Radio romande, "alors que Vaud et Fribourg ont pu conserver leur stock de Tamiflu en demandant au fabricant Roche une prolongation de deux ans, Genève a pour sa part détruit cet automne ses 900 boîtes qui parvenaient à expiration, lesquelles avaient coûté 27 000 francs" (plus de 22 000 euros).
Le cas de ce médicament contre la grippe est loin d'être isolé. Et les spécialistes suisses expliquent : "La durée de validité ne correspond pas forcément à la période pendant laquelle le médicament est pleinement actif, mais seulement à une période pendant laquelle le fabricant garantit son action." Ce dernier fixe cette dernière sur la base de tests qu'il a effectués et qui portent, en général, sur une période de deux à cinq ans. En réalité, "rien ne dit que la durée d'action d'un médicament ne pourrait pas être plus longue, mais simplement on arrête de l'attester", déplorait Maury Pasquier, conseillère socialiste des États, sur le site de l'association genevoise.
Pour appuyer ses dires, elle s'était fondée sur une étude - conduite par la Food and Drug Administration et par le département de la Défense des États-Unis - montrant que le degré de puissance varie selon les médicaments et les conditions de stockage, particulièrement l'humidité, mais qu'un grand nombre de médicaments conservés dans des conditions correctes gardent 90 % de leur puissance pendant au moins cinq ans après la date d'expiration figurant sur leur emballage. 
Et parfois jusqu'à 30 ans. Bien sûr, tout dépend de leur forme galénique. Par exemple, les liquides ne sont pas aussi stables que les solides. Quant aux antibiotiques, leur validité est beaucoup plus courte. Mais, de toute façon, ils ne doivent jamais être réutilisés sans avis médical.

INFORMATION '' LE POINT ''

BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

CONTINUEZ LE NETTOYAGE

L'infirmière indélicate devra rembourser 220000€ à la Sécu

Une infirmière libérale a été condamnée ce vendredi par le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) à 18 mois de prison avec sursis pour avoir escroqué la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) du Val-de-Marne à qui elle devra verser 220 000 € de dommages et intérêts.

Elle échappe à une peine de prison ferme

Reconnue coupable d'escroquerie mais relaxée des faits de blanchiment, Valérie Parrot, 47 ans, a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis, une peine assortie d'une mise à l'épreuve de 3 ans.

SUR LE MÊME SUJET

Les infirmières auraient surfacturé près d’un million d’euros

Bordeaux: un infirmier poursuivi pour 500.000 euros de détournements
Lors de l'audience au tribunal, le 14 décembre, le procureur avait requis 4 mois de prison ferme, 10 000 € d'amende et le remboursement du préjudice.

131 000 € siphonnés sur les comptes d'une nonagénaire


Elle a également été reconnue coupable d'abus de faiblesse et devra verser 131 000 € de dommages et intérêts et 5000 € au titre de préjudice moral à une nonagénaire qu'elle hébergeait. Pendant cette période, plus de 130 000 € avaient disparu des comptes de la vieille dame. Entre septembre 2010 et février 2012, elle avait hébergé une de ses patientes, alors âgée de 90 ans, après l’avoir déménagée de sa maison de retraite sans l’autorisation de la famille et de l’établissement. Pendant ces dix-huit mois, les comptes de la vieille dame ont été siphonnés. « Des dizaines de chèques ont été effectués pendant cette période pour acheter du fioul, deux voitures, des enceintes et régler les réparations d’une piscine. Cela ne correspond pas aux dépenses d’une vieille dame », avait fait remarquer un magistrat lors de l'audience, le 14 décembre.

Son compagnon plombier prenait la tension


Installée à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne), l'infirmière au chiffre d'affaire exceptionnellement élevé était soupçonnée de surfacturations, d'actes commis par des tiers -son compagnon, plombier, réalisait des gestes médicaux comme des prises de tension- ou fictifs et de doubles télétransmissions entre 2007 et 2010.

«Moi, je faisais mes 35 heures en deux jours»


A l'audience, pleine d'aplomb et sûre d'elle, cette femme avait justifié son chiffre d'affaires par une activité surhumaine, déclarant travailler sept jours sur sept, 20 à 21 heures par jour. Ce rythme lui permettait de soigner jusqu'à une soixantaine de patients quotidiennement et de s'assurer un revenu mensuel de 8000 à 10 000 €, a-t-elle assuré. « C’est le salaire que mérite une infirmière qui ne compte pas ses heures, avait justifié la praticienne, le regard noir. Sarkozy disait qu’il fallait travailler plus pour gagner plus. Moi, je faisais mes 35 heures en deux jours. Je ne suis pas à la CPAM », avait-elle lâché à la barre, provocatrice.

Vendredi, sitôt connue la décision de justice, l'infirmière s'est effondrée en pleurs dans les bras de ses proches.


INFORMATION '' LE PARISIEN ''' qu'il faut remercier de dénoncer tout cela

Je suis le plombier bier bier quel beau métier.......
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

De nombreux médicaments sont plus dangereux qu’utiles, selon Prescrire


Mise en ligne : 4 février 2013

« Nous ne sommes pas contents car notre souci est que les gens soient mieux soignés », a déclaré Bruno Toussaint, directeur de la revue indépendante Prescrire, hier, en préalable de la remise de sa Pilule d’Or du médicament 2013.

Ce prix, organisé tous les ans, sert à distinguer les firmes pharmaceutiques ayant commercialisé des médicaments « permettant de faire progresser un domaine de la thérapeutique de manière tangible au bénéfice des patients ».

Or, cette année, aucune Pilule d’Or n’a pu être décernée. C’était déjà le cas l’an passé. « Nous sommes en panne d’innovation », déplore Bruno Toussaint. Pire : il y aurait plutôt des médicaments à supprimer.

« Mediator, les pilules de 3ème et 4ème générations ne sont que quelques arbres qui cachent la forêt, précise-t-il. Chaque année, des médicaments sont autorisés sans progrès notoires pour les patients. Parfois, ils sont moins efficaces ou plus nocifs qu’un ancien médicament de référence ».
Une nouveauté sur cinq est à éviter

Selon la Revue, qui consacre un dossier à ce sujet dans son numéro de février, en 2012, « la moitié des nouveaux médicaments ou des nouvelles indications n’apportent pas de progrès », seuls 4 représentent une réelle avancée et, plus alarmant, « une nouveauté sur cinq est à éviter ». Ainsi, parmi les nouvelles molécules analysées par Prescrire, environ 18% comportent un bénéfice-risque défavorable et n’auraient pas du être autorisées.

Comment en est-on arrivé là ? La revue le résume dans ses colonnes : « Une promotion massive leur assure une image positive aux yeux des soignants et des patients. Des leaders d’opinion renommés interviennent dans les congrès et les médias spécialisés. Des campagnes de presse mettent en avant le problème de santé visé par le médicament, ce qui pousse les patients concernés à le demander, etc. ».

Résultat : de nombreux médicaments sont plus dangereux qu’utiles. « Les agences sanitaires ne font pas leur travail de protection des patients », dénonce Bruno Toussaint, qui rappelle que depuis 2010, année où a éclaté le scandale du Médiator, « des dizaines de médicaments auraient du être retirés du marché ».
Environ 60 médicaments à écarter

Des nouveaux mais aussi des anciens qui comportent plus de risques que d’avantages. Une soixantaine, au total, dont la liste est publiée sur le site de Prescrire http://www.prescrire.fr parmi lesquels on trouve 15 médicaments contre la douleur, les rhumatismes (Nexen, Ketum...), l’ostéoporose et l’arthrose, 10 antidépresseurs (Stablon, Eflexor, Stresam...) dont deux utilisés dans le sevrage tabagique (Champix et Zyban), 9 médicaments pour le coeur (Rasilez, un antihypertenseur, Lipanor, un hypochlolestérolémiant...), 5 anticancéreux (Yondelis, Removab...), 3 médicaments utilisés en dermatologie et allergologie (Protoptic contre l’eczéma...), 4 antidiabètiques (Onglyza, Januvia...) auxquels s’ajoute le Xenical contre la perte de poids, 2 médicaments de gastro-entérologie (Motilium, Resolor), 2 antibiotiques (Ketek...), un traitement hormonal substitutif de la ménopause (Livial), etc.

Pour Prescrire, « Les patients et soignants ont intérêt à réviser les traitements en cours et à leur préférer les traitements éprouvés. Sans attendre que les autorités décident enfin les retraits du marché qui s’impose au vu des données d’évaluation ».

De fait, en dépit des alertes répétées depuis 1997, il aura fallu attendre 2009 pour que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Afssaps), devenue Agence Nationale de sécurité du Médicament (Ansm), interdise le Mediator. Pendant ce temps, combien de victimes ?

Remerciements à '' VIVA '' particulièrement à Mme Brigitte Bègue
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION
Rappel d'huîtres dans la Manche après des intoxications

SAINT-LO (France) (AFP) © 2013 AFP
La pêche et la commercialisation de tout coquillage en provenance d'une des principales zones de production d'huîtres bas-normande, autour de Blainville-sur-mer (Manche), est interdite et des produits déjà vendus sont rappelés pour destruction à la suite d'intoxications alimentaires, a annoncé jeudi la préfecture.
Les produits expédiés depuis le 28 janvier de cette zone d'environ 5 km, qui va de Blainville-sur-mer à Anneville-sur-mer, sont "rappelés par les producteurs en vue de leur destruction", précise la préfecture.
Cette décision fait suite "à la survenue de cas d'intoxications collectives suite à la consommation de coquillages en provenance des dépôts de la zone de production", selon la même source.............................................;
La Normandie est l'une des principales régions ostréicoles françaises.


Le 07/02/2013 - AFP
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

ENCORE !!!!!!!
3 infirmières accusées d'avoir escroqué 1,34 million d'euros à l'Assurance maladie
Trois infirmières libérales ont été déférées la semaine dernière devant le Parquet de Paris pour des fraudes présumées, notamment des soins fictifs, qui leur auraient permis d'empocher la bagatelle d'au moins 1,34 million d'euros. Elles sont soupçonnées d'escroqueries en "bande organisée, vol et exercice illégal de la profession de médecin", au préjudice à ce jour de sept caisses d'assurance maladie et mutuelles.
Le 6 février 2013

BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Des pesticides dans les cheveux des salariés viticoles et des riverains des vignes

Mise en ligne : 19 février 2013

Alors que le salon de l’Agriculture va ouvrir ses portes le 23 février, l’association d’information sur l’exposition aux pesticides Générations Futures, lance un pavé dans la mare en publiant les résultats d’une enquête inédite.

Entre mi-octobre et mi-novembre 2012, elle a fait analysé les mèches de cheveux de 15 salariés viticoles du bordelais (qui travaille dans les vignes mais qui ne pulvérise pas de pesticides), 5 riverains habitant près des vignobles et 5 témoins vivant loin des vignes.

Conclusion : tous les salariés viticoles ont des résidus de pesticides dans la chevelure, 11 fois plus en moyenne que chez les non professionnels. Chez 4 des 15 salariés testés, on retrouve la trace de dix pesticides différents. Il ne fait pas bon, non plus, vivre à moins de 250 mètres des vignes : en effet, les riverains ont 5 fois plus de pesticides dans leurs cheveux que les gens qui habitent en ville.
45% des molécules cancérigènes possibles

Selon Générations Futures, 45% des molécules retrouvées sont classées cancérigènes possibles en Europe ou aux USA et 36% sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens.

« Notre enquête a ses limites compte tenu du nombre restreint de volontaires testés et demande à être confirmée par d’autres études scientifiques, affirme François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. Néanmoins, on a toutes les raisons de croire qu’elle est représentative de l’exposition des salariés viticoles et des proches riverains et que ce serait pareil dans une autre région ».

La France est le pays européen qui utilise le plus de pesticides (62 700 tonnes en 2011), et le troisième au monde. Le plan Ecophyto lancé en 2008 suite au Grenelle de l’Environnement prévoyait une réduction de moitié de ces substances chimiques en dix ans ainsi que l’exclusion des plus dangereuses. L’objectif est loin d’être atteint, c’est même l’inverse qui se passe puisque la consommation de pesticides entre 2009 et 2011 a augmenté de 2,7%.
Il faut retirer les plus dangereux du marché

Globalement en meilleure santé que la population générale selon l’enquête Agrican, les agriculteurs développeraient cependant plus fréquemment des cancers particuliers (lymphomes, tumeurs de la vessie, du cerveau...) et des maladies neurodégénératives de type Parkinson qui pourraient être liés aux pesticides.

« Quand on baigne dans une soupe de perturbateurs endocriniens pendant 20 à 30 ans comme c’est le cas pour les agriculteurs et les viticulteurs, on a plus de risques que les autres, souligne François Veillerette. Il est urgent de retirer les produits à risques du marché qui sont considérés cancérigènes possibles sur l’animal et de développer des alternatives aux pesticides. Qu’est-ce qu’on attend ? ».

INFORMATION '' VIVA '' Remerciements à Mme Brigitte Bègue

P.S.
A lire :
Moins de pesticides dans les fruits et légumes ? Pas si sûr !
Les pesticides affectent le cerveau des viticulteurs exposés
Agriculteurs : le lien entre pesticides et maladie de Parkinson dans les tableaux de maladie professionnelle
Pourquoi il faut interdire les perturbateurs endocriniens
Perturbateurs endocriniens : des effets avérés sur plusieurs générations
"Oui, on peut nourrir le monde sans pesticides"
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION
Bactérie E. coli: rappel de fromages de chèvre des Etablissements Hardy
Par AFP le 01 mars 2013

Les Etablissements Hardy, qui produisent et commercialisent des fromages dans le Loir-et-Cher et au niveau national, ont annoncé vendredi avoir procédé au retrait de 390 fromages contaminés par la bactérie intestinale Escherichia coli (E. coli).
Les produits concernés sont des fromages de chèvre "Selles sur Cher AOP Fermiers 150g" et comportent le code sanitaire : FR 41.043.003 CE, indique la société dans un communiqué
Ces fromages sont commercialisés depuis le 15 février à la coupe chez les fromagers ou en rayon traditionnel dans des magasins de la grande distribution au niveau national.
Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point vente où ils ont été achetés, indique le communiqué.
Les Escherichia coli peuvent entraîner dans la semaine qui suit la consommation, des gastro-entérites éventuellement hémorragiques, accompagnées de fièvre, et pouvant être suivies de complications rénales sévères chez les jeunes enfants, est-il rappelé.
Les personnes susceptibles d'avoir consommé les fromages incriminés et présentant ce type de symptômes sont invitées à aller "sans délai" consulter leur médecin.
Pour tout renseignement, les consommateurs peuvent contacter la société au 02.54.71.66.81.
Bactérie
Les bactéries sont des micro-organismes monocellulaires courants dans l'environnement ainsi que dans et sur le corps. On peut distinguer les bonnes bactéries présentes dans le système gastro-intestinal et qui favorisent la digestion. Les bactéries lactoba
BRIAND
Répondre