LA SANTE

Vous voulez un renseignement à ce FORUM est là pour vous répondre.

Modérateurs : Moderateur02, soniaC, Moderateur01, catm, EvelyneP

Règles du forum
Vous pouvez voir ici les règles strictes d'utilisation du FORUM...
Il est interdit de diffamer, d'insulter, de prôner la haine raciale et en résumé tout ce que le respect d'autrui devrait vous interdire !!
Merci de tenir compte de ces règles sous peine de banissement et d'interdiction temporaire puis définitive de ce forum...

En cas de spams massifs, vous pouvez adresser un message au webmestre via spams@parlonsdelapr.fr

Merci de votre compréhension et de votre soutien
Répondre
Avatar du membre
Fabienne54
Messages : 1738
Enregistré le : 12 avr. 2011, 16:17

Re: LA SANTE

Message par Fabienne54 »

Bonjour Briand, je n'ai pas pu regarder l'émission hier soir sur le travail. J'ai déjà lu des articles sur le burn out, c'est terrible. Le milieu professionnel peut devenir une vraie jungle parfois ...
Merci pour toutes ces info, la puce sous la peau me fait peur (à cause de dérives possibles sans doute) mais je peux concevoir que pour certaines situations cela puisse être aidant.
Bonne journée. A bientôt.
Fabienne
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Grippe et personnes âgées :

Les hôpitaux parisiens saturés Quelques recommandations de l'Inpes
L'épidémie de grippe a conduit à une "saturation" des services d'urgences depuis dix jours en France, selon l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) alors que l'AP-HP observait pour sa part samedi "un retour à la normale" après une semaine qualifiée de "très soutenue".
"L'hôpital est au bord de la crise de nerf", écrit samedi dans un communiqué l'Amuf qui demande à être reçue "en urgence" par le ministre du Travail et de la Santé Xavier Bertrand pour "trouver des solutions immédiates". Selon Patrick Pelloux, président de l'Amuf, la situation est critique dans les services d'urgences depuis "une dizaine de jours dans la plupart des régions" en raison de l'épidémie de grippe et les patients, notamment les plus âgés, "ne peuvent plus être accueillis décemment", a-t-il précisé.
Jointe, la direction générale de l'AP-HP, plus grand centre hospitalier universitaire (CHU) de France avec 37 établissements, affirme "sentir une baisse depuis vendredi". "Nous allons ce samedi vers un retour à la normale après une activité très soutenue aux urgences toute la semaine",.
"Les hôpitaux en difficulté ont réduit les hospitalisations programmées pour faire face à l'activité", explique l'AP-HP alors que l'épidémie de grippe continue à progresser, avec déjà plus de 2 millions de personnes touchées, selon le dernier bulletin du réseau des Grog (groupes régionaux d'observation de la grippe).
Il restait samedi des lits disponibles en réanimation, dix pour l'ensemble des hôpitaux, assurait-on, alors que M.... faisait lui état d'un seul lit vacant en réanimation. M. ..... reproche aux autorités "de n'avoir pas cette année encore anticipé l'épidémie", qui si elle est "assez soutenue" n'a "rien d'exceptionnel".
Les agences régionales de santé "multiplient les demandes aux hôpitaux d'ouvrir des lits supplémentaires alors que ce sont elles qui ont imposé aux mêmes hôpitaux de réduire leurs capacités ces dernières années", souligne-t-il. Premier employeur d'Ile-de-France avec 90.000 personnels dont 22.000 médecins, l'AP-HP a pris en charge 7 millions de patients en 2011 dont 1,1 million aux urgences.


Les bons gestes à adopter : les recommandations de l’Institut national de préventon et d’éducation pour la santé (Inpes)

Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon,
Se couvrir la bouche dès que l’on tousse, éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) est un bon réflexe qu’il faut également transmettre aux enfants,
Eviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette…), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants,
Penser à aérer son logement chaque jour pour renouveler l’air.

YM
Remerciements à '' AGEVILLAGE ''- A jour le 27/02/2012
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Accès aux soins

Pour information
Alors que le Conseil National de l'Ordre des Médecins (CNOM) se saisit (enfin !) des questions d'accès géographique et tarifaire aux soins, et, ce, après les déclarations de Marisol Touraine en f...
Alors que le Conseil National de l'Ordre des Médecins (CNOM) se saisit (enfin !) des questions d'accès géographique et tarifaire aux soins, et, ce, après les déclarations de Marisol Touraine en faveur d'une régulation des dépassements d'honoraires, L'UFC-Que Choisir, attachée à  ce que ces thématiques cruciales soient au coeur du débat public, refuse l'autorégulation et appelle à  une politique résolue de rétablissement d'une égalité réelle devant la santé.
Pour un usager du système de santé, l'accès aux soins comprend deux composantes majeures : la proximité géographique des professionnels de santé, et la possibilité de les consulter à  des tarifs abordables. Pour beaucoup de Français, ces deux prérequis ne sont aujourd'hui pas remplis.
La libre-installation des médecins sur le territoire est en effet à  l'origine de l'émergence de véritables déserts médicaux, dans certaines régions rurales comme en périphérie de grandes villes. Plus de 3 millions de Français sont ainsi éloignés de plus de 45 minutes de route des principaux spécialistes, tendance qui s'accentuera avec la diminution à  venir du nombre de médecins.
Les mesures incitatives - notamment financières - déployées jusqu'à  présent ont fait la preuve de leur inefficacité, et il est désormais nécessaire de mettre en oeuvre des mesures contraignantes, pour garantir une saine répartition des médecins sur le territoire. La proposition de l'Ordre des médecins de demander à  chaque nouveau praticien diplômé d'exercer 5 ans dans la région o๠il a étudié va dans le bon sens.
Trouver un médecin n'est pourtant qu'une première étape avant d'accéder aux soins ; encore faut-il avoir les moyens de les financer. Les dépassements d'honoraires des médecins en secteur 2 atteignent désormais 2,5 milliards d'euros par an, un doublement en 20 ans. Dans ce cadre, la proposition du CNOM d'écrêter les tarifs les plus scandaleux (ceux qui dépassent 3 à  4 fois le tarif de l'assurance maladie) manque cruellement d'ambition, et c'est un euphémisme ! Il faut impérativement et sans délai attaquer à  la racine un système qui exclut 10 millions de Français des soins pour des raisons budgétaires.
Au moment o๠doivent s'ouvrir de larges négociations sur l'avenir de notre système de santé, les consommateurs et les usagers, premiers intéressés, ont toute leur place dans la réflexion. C'est pourquoi, l'UFC-Que Choisir adresse à  la ministre de la Santé les demandes suivantes :
Refuser le conventionnement de nouveaux médecins dans les zones surdotées pour assurer, dans chaque territoire, une densité médicale plancher de médecins généralistes comme de spécialistes ; Initier un réexamen de la rémunération des actes médicaux, à  la hausse comme à  la baisse, auquel tous les payeurs (assurance maladie, organismes complémentaires et usagers) devront être associés.


Remerciements à Handicapzéro et Que-Choisir

BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Pétition
En Ligne libre et gratuit.
Dans la plupart des établissements hospitaliers, les patients sont affublés de la même chemise. Taille unique, ouverte dans le dos, quelques boutons pression à l'arrière, et le plus souvent, découvrant leurs fesses au moindre mouvement.
http://www.petitionenligne.fr/petition/ ... ients/2819
Avatar du membre
cacahuete
Messages : 375
Enregistré le : 15 janv. 2011, 11:15

Re: LA SANTE

Message par cacahuete »

Je me suis fais opérer en 2011 en clinique. Ils m'ont remis un kit en papier avec, des chaussons, chemise ouverte sur le dos, une culotte Taille unique et une serviette en papier(pas le droit de prendre autre chose.)
J'ai du prendre une douche avant de m’accoutrer avec tout le kit, c'était au fond du couloir à 20 m de la chambre. C'est conçu pour une taille 40. J'ai du retraverser le couloir avec le cul à l'air. Effectivement ce n'est pas le top. J'ai signé la pétition.
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Bonsoir cacahuète
Merci pour votre réponse
C'est pour information, mais chacun est libre.
je vais m'en rendre compte bientôt une nouvelle fois.
Comme disait un papi :bondiou d'quoi attrape un rhume de fesses....
Cordialement
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Arrêts maladie : du simple au double, d’un département à l’autre
Mise en ligne : 14 août 2012

Les arrêts maladie sont nettement plus fréquents dans certains départements que dans d’autres. C’est ce que révèle aujourd’hui le journal Les Echos. On peut même passer du simple au double selon les départements. A l’origine, le travail des chercheurs de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) qui viennent de publier une une étude à ce sujet.
Déjà, la Cour des comptes, dans son rapport sur la Sécurité sociale de 2006, indiquait que « les fortes différences territoriales existantes qui varient toujours dans une proportion de 1 à 3 ne peuvent guère être expliquées par la structure socioprofessionnelle de la population active de ces départements ». Le découpage géographique dans le cadre de cette étude est réalisé au niveau départemental. Ainsi, la répartition de la proportion de salariés ayant eu au moins un épisode d’arrêts maladie en 2005 varie de 13 % dans les Hautes-Alpes à 28 % dans les Ardennes.
Alors quelles en sont les explications ? Pour les chercheurs de l’Irdes, trois raisons sont avancées. Tout d’abord, la régularité des contrôles, responsable pour près d’un tiers des disparités géographiques. Leur fréquence est très variable : 10 % seulement des arrêts sont contrôlés par la caisse d’Assurance-maladie en Mayenne, contre 17 % dans la Nièvre. Ensuite, vient la densité des médecins généralistes sur un territoire. Plus ils sont nombreux, plus l’accès aux soins est facile et plus... la concurence entre médecins est importante... Enfin, arrive le malade lui-même. Il n’est finalement que le troisième facteur d’explication. Plus il entre jeune sur le marché du travail, plus le risque d’arrêt de travail est fréquent.

A lire ce jour 1408 dans les Echos.
Information VIVA que nous remercions
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Marseille : enquête sur une fraude chez les dentistes
Les chirurgiens dentistes multiplieraient les actes pour grossir indûment leur chiffre d’affaires.

Depuis de longues semaines, les gendarmes sont sur la piste de deux chirurgiens dentistes des quartiers Nord de Marseille qui seraient à l’origine d’une vaste fraude. Une information judiciaire pour "escroquerie et blessures involontaires" a même été ouverte par le parquet de Marseille.

La juge Annaïck Le Goff a confié les investigations à la Division atteinte à l’environnement et à la santé publique de la Section de recherches de la gendarmerie de Marseille, une structure en pointe en la matière.

C’est elle, déjà, qui mène l’enquête sur les défaillances présumées de la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP) et la "tromperie" liée au "gel maison" employé à plusieurs milliers d’exemplaires dans des prothèses mammaires. Il y a quelques jours, les gendarmes ont perquisitionné les locaux de ces deux chirurgiens dentistes.

Des dommages considérables

Ils ont emporté des cartons de documents qu’ils sont en train de passer au crible. Et ce qu’ils auraient découvert est inquiétant : des dizaines - peut-être davantage - de patients qui étaient soignés par ces deux professionnels seraient allés de déconvenues en déconvenues.

Ils auraient subi des dommages considérables aux dents de la part de ces chirurgiens dentistes, qui multiplieraient les actes pour grossir indûment leur chiffre d’affaires. Derrière ce scénario, c’est donc aussi une fraude d’importance à la Sécurité sociale - qui a déposé plainte - et à la CMU qui se dessine. Car les patients concernés ne roulent pas sur l’or.

Ce sont des gens de condition modeste qui n’ont pas osé, jusque-là, saisir la justice, de peur d’avoir à rembourser des frais dentaires colossaux. Un dossier qui pourrait connaître prochainement de nouveaux développements.


INFORMATION '' LA PROVENCE '' Publié le mercredi 08 août 2012
Denis TROSSERO


BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Dépassements d'honoraires : ce que contient le texte de l'accord

vendredi 26 octobre 2012
Après plusieurs jours de négociations et suite à une certaine confusion, l’Union nationale des caisses d’assurances maladies, trois syndicats de médecins (MG France, CSMF, SML) représentant les médecins généralistes et spécialistes et l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie ont signé un accord pour mieux encadrer les dépassements d’honoraires.


La ministre de la santé se félicite de l'accord sur l'accès aux soins et la limitation des dépassements d'honoraires.
Concrètement, que contient l'accord signé hier ? Doctissimo vous présente les principaux points de ce texte.
La mise en place d’une procédure de sanctions des dépassements d’honoraires abusifs : parmi d’autres critères, le plafond de 70 euros, soit 2,5 fois le tarif de la sécurité sociale, hors zones particulières, permettra d’engager des procédures.
Mais certains craignent comme le Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS), que ce texte ne "légitime des dépassements à niveau élevé" et n’aboutisse finalement qu’à une " généralisation des dépassements dits ordinaires"… Enfin, la décision de sanctions ne se basera pas uniquement sur ce dépassement excessif mais sera apprécié au regard de plusieurs autres critères : "L'appréciation tient compte de la fréquence des actes par patient, du volume global de l'activité du professionnel de santé ainsi que du lieu d'implantation du cabinet et de la spécialité. Elle tient également compte desniveaux d'expertise et de compétence". De plus, la procédure paritaire choisie semble longue et peu dissuasive. Elle prévoit un courrier d'avertissement, deux mois plus tard un relevé de constatations et un délai d’un mois pour une réponse du médecin, la convocation de la commission paritaire régionale qui rend son avis dans les 2 mois, une plainte auprès du Conseil national de l'Ordre des Médecins et la décision du directeur de la caisse primaire… Les médecins bénéficieront de multiples recours avant de voir effectivement appliquées les sanctions qui peuvent aller d’un "déconventionnement partiel temporaire" à une "interdiction de droit au dépassement"…
Les médecins pratiquant des dépassements inférieurs à 2 fois le tarif de la sécurité sociale auront la possibilité de conclure un contrat d’accès aux soins, par lequel ils s’engageront à diminuer le montant de leurs dépassements, en contrepartie d’un meilleur remboursement de leurs patients par la sécurité sociale.
En pratique à partir du 1er juillet 2013, les signataires ne peuvent avoir un taux moyen de dépassement recalculé supérieur au double des tarifs opposables et s’engagent à ne pas pratiquer de dépassements pour les patients aux revenus modestes, éligibles à l’aide à la complémentaire santé (ACS). En contrepartie, ils bénéficient d’une exonération de cotisations sociales pour leur activité à tarifs opposables.
Les médecins de secteur 1, qui exercent la médecine au tarif de la sécurité sociale, et les adhérents au contrat d’accès aux soins verront leur rôle et leur rémunération revalorisés. "C’est un élément important pour lancer la réorganisation du système de santé autour de la médecine de proximité. Le forfait de soins pour les médecins sera généralisé" précise la Ministre de la santé.
Dans les faits, certains actes techniques "sous-côtés" seront revalorisés en 3 étapes-clés (1er juillet 2012, 1er mars 2014, 1er janvier 2015). Il s’agit d’actes chirurgicaux (pose de prothèse du genou, opération de la prostate…) ou de gynécologie obstétrique (accouchement, ablation de polype…). Certaines spécialités bénéficieront également de revalorisation (dermatologie, endocrinologie, hématologie, neurologie, pédiatres…). Des revalorisations financées par la baisse de certains actes d’imagerie.
De nouveaux modes de rémunération sont mis en place au bénéfice des pratiques cliniques des médecins généralistes. Un forfait de 5 € pour certaines consultations plus complexes (patients âgés de plus de 85 ans et plus à partir du 1er juillet 2013, puis celles âgées d'au moins 80 ans un an après).
Un forfait de cinq euros va également être versé au médecin généraliste chaque année par patient hors ALD qui les choisit comme médecin traitant dès juillet 2013.
La mise en place de consultations longues pour les cas de suivi de sortie d'hospitalisation pour des patients à forte comorbidité, les patients insuffisants cardiaques... Ces consultations seront revalorisées à hauteur de 2 C (soit 46 €) à partir du 1er juillet 2013.
Les personnes éligibles à l’aide à la complémentaire santé (ACS) auront désormais la garantie de bénéficier du tarif de la sécurité sociale lorsqu’ils consultent un médecin en secteur 2.
Selon les estimations, 4,7 millions de Français seraient concernés. L’Assurance Maladie informera les assurés déjà bénéficiaire de l’ACS de l’ouverture de ce nouveau droit par le biais d’un courrier et en leur joignant une nouvelle attestation. Pour ceux qui sont éligibles mais ne bénéficient pas encore de l’ACS, un simulateur en ligne sur le site d’Ameli permettra à chacun d’évaluer son éligibilité avant de télécharger un dossier à renvoyer à sa caisse primaire. Une information sera également distribués aux médecins libéraux concernant cette nouveauté.
Un observatoire sur les pratiques tarifaires sera créé début 2013 pour veiller au fait que les dépassements pratiqués par les médecins qui n’adhèrent pas au contrat ne continuent pas de croître et que les possibles sanctions conventionnelles sont bien mises en œuvre.
Marisol Touraine salue "l’engagement et la responsabilité dont les signataires ont fait preuve aujourd’hui. Ces négociations ont été longues et finalement positives. La méthode privilégiée par le président de la République, qui est celle de la négociation, a permis de faire prévaloir l’intérêt général sur les intérêts particuliers : c’est l’accès de tous à des soins de qualité, priorité du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui est aujourd’hui concrétisé".
David Bême
Sources:

Communiqué du Minstère de la santé - 25 octobre 2012
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Sauvons notre sécu !!!

Maladie
A la CPAM du Rhône, la chasse aux infirmières fraudeuses est ouverte. De la prison ferme pour une seconde professionnelle
10/11/12 - Le Point révèle une nouvelle affaire de fraude à la Sécu d'une infirmière libérale condamnée, vendredi 9 novembre, à deux ans de prison dont dix mois ferme par le tribunal correctionnel de Lyon. L'escroquerie portait sur des facturations d'actes fictifs pour un montant de près de 300 000 euros entre 2009 et 2010 au préjudice des CPAM du Rhône et de la caisse maladie de la SNCF. "Ses déclarations supposaient des journées de travail de vingt-huit heures", a déclaré l'avocate des parties civiles. La professionnelle a également été condamnée à une interdiction définitive d'exercer en tant que libérale. Rappelons qu'une autre infirmière libérale avait été condamnée mi-octobre à un an de prison ferme par le même tribunal pour avoir escroqué la CPAM Lyonnaise de plus de 700 000 euros. Et ce n'est pas fini à en croire l'avocate de la Caisse qui indique avoir "plein de dossiers dans ses placards", bien décidée à faire le ménage dans cette ville. La CPAM du Rhône dispose d'une cellule anti-fraude composée de 13 personnes.
Encore plus fort. RTL évoque samedi une "colossale" escroquerie de la part d'un taxiteur lyonnais agréé par la Sécu pour les transports sanitaires. Le préjudice dépasserait 1,5 million d'euros au détriment de plusieurs caisses maladie de la région. Mis en examen en octobre dernier, il dort en prison et l'enquête n'est pas terminée.


BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

VOILA LE TAXI EN QUESTION

INFO RTL - A Lyon, un taxi arnaque la Sécu et empoche 1,5 million d'euros

Frédéric Perruche - Mis à jour le 10/11/2012

Le suspect incarcéré pour éviter une fuite à l'étranger

L'homme, âgé de 33 ans, avait mis au point une combine qui perdurait depuis plus de 2 ans, avec à
la clé l'un des plus gros détournements effectués par un chauffeur de taxi agréé par la sécurité sociale pour effectuer du transport sanitaire. Le préjudice dépasserait un million et demi d'euros,
selon les premières estimations.

Le taxi aurait falsifié des bons de transports par milliers, en augmentant sensiblement voire systématiquement ses frais kilométriques pendant 2 à 3 ans, ou en déclarant des déplacements fictifs de nuit. Piètre conducteur, il se serait même fait remplacer par son père, après avoir perdu son permis. Ce dernier a également été mis en examen dans cette affaire, tout comme un troisième comparse.

L'enquête confiée aux limiers de la section économique et financière de la police judiciaire a débuté l'an dernier, mais elle est loin d'être terminée. Le préjudice déjà conséquent, au détriment de plusieurs caisses d'assurance maladie de la région, pourrait encore s'alourdir.

Le chauffeur de taxi, déjà connu des services de police, a quant à lui été incarcéré. Il risquait de fuir à l'étranger, plus précisément …......... Une fuite facilitée par sa double nationalité.

C'est une info RTL


Tant pis si je me fais encore taper sur les doigts, mais les escroqueries de se genre sont TROP nombreuses, les sommes détournées de la CAF, du RSA, de L' URSSAF, l'allocation logement, le chômage etc....etc.....sont faramineuses.
Le suspect incarcéré coûte 80 euros chaque jour à la société...

BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Et l'infirmière condamnée à Lyon à dix mois de prison ferme

- Publié le 09/11/2012 à 16:43
LYON (Reuters) - Une infirmière libérale a été condamnée vendredi à dix mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir escroqué de près de 300.000 euros la Sécurité sociale.
Cette femme de 48 ans s'est fait rembourser en 2009 et 2010 des actes fictifs au détriment de la caisse primaire d'assurance maladie du Rhône (CPAM) et d'une caisse de la SNCF.
Lors de remplacements occasionnels dans des cabinets médicaux, elle subtilisait des coordonnées de patients pour ensuite rédiger de fausses ordonnances et de fausses feuilles de soins.
"Tout était fictif. Ses déclarations supposaient des journées de travail de vingt-huit heures", a déclaré Nathalie Simonitto, avocate des parties civiles.
L'infirmière, poursuivie pour escroquerie et faux, a également été condamnée à une interdiction définitive d'exercer la profession d'infirmière en tant que libérale. Elle devra rembourser près 300.000 euros indûment versés.
"C'est un avertissement solennel pour les professionnels de santé qui fraudent. Ils doivent avoir conscience qu'ils peuvent être condamnés à de la prison ferme", a dit Nathalie Simonitto.
La lutte contre la fraude est désormais une priorité de la CPAM du Rhône qui a créé une cellule anti-fraude composée de 13 personnes. Une infirmière libérale avait été condamnée en octobre à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir escroqué la CPAM de plus de 700.000 euros.
Arnaud Grange, édité par Gérard Bon et Gilles Trequesser


INFORMATION LE POINT

Dix mois à l'ombre à 80€/jour........
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »


Dépassements d'honoraires : "qui vous soignera demain ?"


Le Monde.fr | 10.11.2012 à 10h03 • Mis à jour le 12.11.2012 à 10h13 Par Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l'Union française des médecins libéraux (UFML)

Le mouvement "les médecins ne sont pas des pigeons" a trouvé spontanément un écho considérable dans la communauté médicale et bien au-delà, recensant en quelques jours plus de 38 000 membres sur son compte facebook. Les capacités fédératrices et "virales" des réseaux sociaux jouent à plein et offrent des espaces d'expression nouveaux.
Ce mouvement est trans-générationnel et trans-sectoriel. Il réunit des internes, des médecins généralistes, spécialistes, de secteur 1 ou de secteur 2, libéraux ou hospitaliers. Il exprime notre fatigue, notre colère de voir le système de soins se dégrader comme en témoignent la fermeture de services hospitaliers ou le non remplacement des médecins libéraux. La moyenne d'âge des chirurgiens et médecins généralistes est de 55 ans, seuls 9 % des jeunes médecins s'installent en libéral (75 % en 1980). Qui vous soignera demain ?
Ces professionnels de la santé, des quatre coins de la France, se soudent pour défendre le métier, la mission qu'ils ont choisis. Mais au-delà d'un combat corporatiste, nous sommes entrés dans une dynamique sociale : la défense de notre système de santé solidaire. Ce mouvement vous concerne tous directement car il concerne votre santé.
Notre système sanitaire fonctionne sur deux jambes, l'hôpital public et le secteur privé, garantissant une liberté de choix auquel les français sont viscéralement attachés. Ces deux secteurs sont aujourd'hui à bout de souffle, non pas du fait de 200 médecins (sur 200 000 médecins) qui pratiquent des dépassements d'honoraires indécents mais de l'incapacité décisionnelle de nos dirigeants. La pénurie professionnelle qui abouti au désert sanitaire n'est en rien le fait des médecins mais elle a été gérée par des choix politiques : nos gouvernants ont "désaménagé" le territoire.
En trente ans, les tarifs des actes chirurgicaux n'ayant pas été revalorisés, c'est grâce au secteur 2 (compléments d'honoraires) que la chirurgie notamment a pu continuer à se développer. Pour ne prendre qu'un exemple, l'exercice de la coelioscopie, méthode non invasive, permet aujourd'hui de soigner encore mieux des millions de patients et pour un moindre coût. Pourtant, le système, conforté par les récentes négociations conventionnelles de fin octobre, transforme le praticien en prestataire de service alors que le patient qui lui confie sa santé, attend une relation de confiance.
Il existe une vraie désaffection de spécialités médico-chirurgicales à risque en raison de l'explosion des primes d'assurance de responsabilité professionnelle, multipliées par 30 en dix ans pour certaines spécialités. Ainsi, un obstétricien doit réaliser l'équivalent de plus de cent accouchements pour payer sa prime d'assurance. Qui vous accouchera demain ?
Les déremboursements sont légions, les urgences engorgées, les burn out des soignants fréquents, les caisses vides mais les mutuelles engrangent 7 milliards d'euros de bénéfices. Alors que le gouvernement impose une traçabilité des médecins, la surveillance des comptes des mutuelles, et leur transparence, vient d'être reportée en 2014. Grands seigneurs, les mutuelles mettaient 150 millions d'euros sur la table des négociations pour demain s'instaurer pilote de l'avion : sélection des praticiens, des établissements et planification de l'accès aux soins.
Notre pays traverse une crise sans précédent et la santé coûte cher. Des pistes d'économie importantes sont possibles et nombreuses : quel est la part dans le budget des mutuelles qui revient aux soins ? quelles sont les économies possibles dans l'industrie du médicaments, des transports sanitaires, etc. ?
L'avenant numéro 8 signé par trois organisations syndicales dans le cadre des négociations conventionnelles cristallise à l'inverse les oppositions de très nombreux autres syndicats. Cet avenant va détruire progressivement notre profession et n'offre aucun système de remplacement. Qui vous soignera demain ?

Pour s'opposer à cet avenant et pour défendre notre système de santé solidaire, nous ferons grève comme 17 autres syndicats ou organisations professionnelles à partir du 12 novembre et manifesterons dans les rues de Paris le 14 novembre.
Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l'Union française des médecins libéraux (UFML)
Lire aussi le point de vue de Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) : Il faut préserver la démocratie sociale
L'Union française des médecins libéraux (UFML) est issue du mouvement des "Médecins ne sont pas des pigeons".

IN FORMATION '' LE MONDE ''
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Comment accéder aux soins si je ne suis pas affilié(e) à la Sécurité Sociale ?


Toute personne présente sur le territoire depuis au moins trois mois de manière ininterrompue (sauf cas particuliers), en situation régulière et non couverte par un régime obligatoire peut bénéficier des assurances maladie et maternité au titre de la couverture maladie universelle (C.M.U.) de base.

La C.M.U de base garantit l’accès aux soins et le remboursement des prestations et médicaments, au même taux que pour les autres assurés sociaux : l’assuré avance les frais puis l’Assurance Maladie le rembourse entre 35 et 65 % du prix pour les médicaments, entre 60 % et 100 % pour les actes et prestations.

La C.M.U. de base est attribuée « gratuitement » ou avec paiement d’une cotisation selon le montant du revenu fiscal de référence du demandeur.

Le ticket modérateur, c’est-à-dire la partie des frais engagés non prise en charge par l’Assurance Maladie, ainsi que la participation forfaitaire de un euro sur les actes médicaux et le forfait journalier lors d’une hospitalisation restent à la charge de l’assuré.

Avant toute consultation, il est conseillé de vérifier que le médecin est conventionné, appartenant au secteur 1, c’est-à-dire tenu d’appliquer les tarifs en vigueur et ne faisant pas de dépassements d’honoraires.

Question parfois posée
BRIAND
BRIAND
Messages : 12483
Enregistré le : 06 mai 2006, 12:38

Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Déserts médicaux : Marisol Touraine annonce « un Plan de lutte »

Mise en ligne : 19 novembre 2012

Après les négociations sur les dépassements d’honoraires, la lutte contre les déserts médicaux est le second gros chantier auquel Marisol Touraine, souhaite s’attaquer.


Le dimanche 18 novembre, lors du Grand rendez-vous Europe 1-aujourd’hui en France, I télé, la Ministre de la santé a annoncé le lancement prochain d’une concertation avec les médecins et les élus locaux. Celle ci devrait déboucher en début d’année à « un plan de lutte global et cohérent contre les déserts médicaux ». Les discussions s’annoncent difficiles car elles toucheront nécessairement à la question de la liberté d’installation à laquelle les médecins français (à l’inverse de leurs confrères européens) sont farouchement attachés. Au mot « contrainte », Marisol Touraine préfèrera probablement le mot incitation ou aide à l’installation des jeunes médecins dans les zones sous dotés. La Ministre devrait également lancer le contrat de « praticien territorial en médecine général ».
Prévu dans le projet de loi sur le financement de la sécurité Sociale, il doit permettre à 200 jeunes médecins d’ouvrir leur cabinet dans les déserts médicaux en échange de revenus garantis pendant deux ans. Marisol Touraine mise sur le fait que ces généralistes pourraient prendre la décision de rester dans ces régions isolées, une fois leur patientèle constituée. A cela, rien n’est moins sûr. Parallèlement, sera débattu jeudi 22 novembre à l’Assemblée, une proposition de loi visant « à garantir un accès aux soins égal sur l’ensemble du territoire » dont l’un des article prévoit d’imposer aux jeunes médecins d’exercer trois ans en zone sous-médicalisée. L’argument se tient, si l’on estime que, payés durant les études, les étudiants en médecine pourraient, en contrepartie, devoir un certain nombre d’années à la collectivité.

Si cette proposition de loi a peu de chance d’être votée, elle témoigne d’un changement fondamental dans le regard que la société porte sur ses médecins et sur la mission de service public qu’ils devraient être amenés à jouer. Les plus libéraux d’entre eux le savent bien et sont descendus massivement dans la rue, il y a quelques jours, pour manifester leur hostilité à toute forme de contrôle.


Remerciements à '' VIVA'' particulièrement aujourd'hui Mme Anne-Marie Thomazeau
BRIAND
Répondre