LA SANTE

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BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

POUR INFORMATION

Les femmes vivent plus longtemps que les hommes mais l’écart se réduit


Mise en ligne : 8 mars 2013

"La santé des femmes en questions", c’est le thème d’un colloque organisé aujourd’hui à Paris à l’occasion de la Journée des Droits des Femmes. Viva avait assisté à sa préparation.

« C’est pareil, partout dans le monde, les femmes vivent plus longtemps que les hommes », soulignait Nathalie Fourcade, chercheuse à la Dress (Direction de la recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques), mercredi 6 février, en ouverture d’un séminaire sur la santé des femmes qui devait servir de préparation au colloque organisé le 8 mars à Paris par la Mutuelle générale de l’éducation nationale (Mgen), la Chaire Santé de Sciences-PO, le Planning familial, la Mutuelle des étudiants (Lmde) et le ministère de la Santé.

Les Françaises championnes d’Europe

Actuellement, l’espérance de vie des Françaises dépassent de 6,4 ans celles des Français. Elles font même office de championnes puisqu’elles ont la longévité la plus élevée d’Europe. Le phénomène n’est pas nouveau, selon Nathalie Fourcade : déjà au 17ème siècle, la surmortalité masculine était plus forte. A l’exception du 18ème, où les filles de moins de 20 ans mourraient avant les garçons du même âge (à cause des maternités surtout), le phénomène a perduré au 19ème puis au 20ème même si l’écart entre les deux sexes se réduit (il était de 8 ans au cours du 20ème siècle).

Curieusement, les femmes ont beau avoir une meilleure espérance de vie, elles n’ont pas forcément une bonne image de leur santé : 71% d’entre-elles se disent en bonne santé contre 77% des hommes. Elles déclarent plus de symptômes (mal au ventre, stress, etc. ) qui ne sont pas associés à un risque vital et consultent davantage le médecin. « Les femmes sont plus à l’écoute de leur santé que les hommes pour qui s’écouter est un peu considéré comme un signe de faiblesse », analyse Nathalie Fourcade.

Un tiers des filles de 13 ans ont déjà fumé

Les femmes vivent plus longtemps que les hommes mais pour combien de temps encore ? « Avec l’uniformisation des comportements, une vague de fumeuses arrivent depuis 30 ans, explique le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue à la Pitié-Salpetrière à Paris. Alors que les hommes fument moins, les femmes fument plus ».

Un retour de balancier qui fait mal car, selon le pneumologue, « une fois qu’on a acquis la dépendance à la nicotine, on ne guérit jamais. Or, on devient d’autant plus dépendant que l’on commence à fumer jeune, vers 12-14 ans ».

En France, 30% des filles de 13 à 15 ans ont déjà touché à la cigarette. On est aussi un des pays d’Europe où les futures mamans fument le plus en début de grossesse : 30,7% en 2010, elles sont encore 16% à fumer en fin de grossesse.

Quatre fois plus de cancers du poumon

Des chiffres qui ont de quoi alerter : chaque année, le cancer du poumon tue 8000 femmes,dont une majorité de fumeuses. « Les hommes ont deux fois moins deux cancers du poumon qu’il y a 10 ans et les femmes quatre fois, affirme le Pr Dautzenberg. En 2015, le cancer du poumon tuera plus de femmes que le cancer du sein ».

Sans compter que le tabagisme fait d’autres dégâts chez les femmes, notamment des maladies cardiovasculaires. « Il y a de plus en plus d’infarctus du myocarde chez les femmes de 45 ans, curieusement ils suivent la courbe de la consommation de tabac », note le pneumologue.

Et si les femmes sont plus sensibles en général aux messages de prévention, en revanche, elles ont plus de difficultés à arrêter de fumer que les hommes : peur de prendre du poids, manque de confiance, etc. Et ce n’est pas moins pire avec des cigarettes légères. « Ça ne change rien. Les « light » ou « ultra-light » font autant de morts que les vieilles Gauloises, déclare le Pr Dautzenberg. C’est juste du marketing pour vendre ».

Elles boivent plus d’alcool qu’avant

Autre inquiétude pour la santé des femmes : elles sont de plus en plus nombreuses à boire de l’alcool. Sur trois millions de buveurs excessifs en France, 20 à 30% sont des femmes. Selon le Baromètre santé 2010, 6% des femmes interrogées affirment boire de l’alcool tous les jours. Deux pics sont observés : à 30 ans (après la première maternité) et à la ménopause.

A l’inverse des hommes, la consommation régulière d’alcool et les ivresses fréquentes touchent davantage les femmes diplômées (Bac + 2). Un phénomène qui n’est pas sans risques : « Il y a une inégalité physiologique entre les femmes et les hommes, dit le Dr Catherine Simon, psychiatre addictologue au CHRU de Brest. Chez elles, l’espace vasculaire est plus petit donc, pour une même quantité d’alcool ingéré et un même poids, l’alcoolémie sera plus élevé chez les femmes ».

Chez les femmes, l’excès d’alcool est associé à un sur-risque de cancer du sein et colorectal, d’AVC, et de maladies coronariennes. L’alcool est également contre-indiqué chez les femmes enceintes car il traverse le placenta et altère le fœtus. On estime que les troubles psychomoteurs, les retards staturo-pondéral, etc. concernent 5% des naissances.

Un des taux d’Ivg les plus élevés d’Europe

Les spécificités féminines ne sont pas non plus toujours simples à gérer. La période de la ménopause, par exemple, peut-être mal vécue et associée à un épisode dépressif. Par ailleurs, si 80% des Françaises utilisent un moyen contraceptif (10% préservatif, 5% implant, 56% pilules et 26% stérilet) et s’il y a moins de grossesses non désirées, le taux d’Ivg reste en France un des plus élevés d’Europe : une femme sur deux y a eu recours et deux Ivg sur trois concernent une femme sous contraceptif, la pilule notamment.

De même, alors que la France se situe au second rang de l’Union européenne pour faire des bébés, l’âge moyen à la première grossesse recule (30,1 ans) et un quart des naissances a lieu après 35 ans. Conséquence : les grossesses à risques sont en augmentation et les difficultés pour être enceintes aussi. Le recours à l’assistance médicale à la procréation augmente.

Plus exposées aux risques psychosociaux

La santé des femmes revêt d’autres particularismes. Exemple : elles font plus de tentatives de suicide que les hommes. Un acte qui sonne surtout comme un appel à l’aide car ces derniers réussissent plus souvent leur suicide. Aujourd’hui, elles sont également plus exposées à des troubles psychosociaux au travail que leurs homologues masculins. Entre cause : le déséquilibre entre leur investissement professionnel et leur reconnaissance. Les femmes ont beau travailler, elles occupent majoritairement des postes de subalternes. Et à compétence et qualification égales, elles sont toujours moins rémunérées que les hommes.

Trois ans de vie en moins chez les ouvrières

La santé des femmes reflète aussi les inégalités sociales. Toutes les études montrent que plus elles sont élevées dans la hiérarchie sociale, meilleure est leur santé. Pour preuve : il y a trois ans d’écart entre l’espérance de vie d’une femme cadre et celle d’une ouvrière. A contrario, une ouvrière vit plus longtemps qu’un homme cadre. Or, le statut social détermine souvent les comportements. On sait, notamment, que le recours à prévention est plus important chez les cadres supérieurs. Les exemples sont nombreux : le taux de prématurés et de bébés de petit poids augmentent chez les femmes en bas de l’échelle sociale, c’est pareil pour l’obésité. Et même si le dépistage organisé du cancer du sein a permis de réduire les écarts, les femmes aisées sont mieux dépistées et mieux prises en charge que les autres...

Les femmes souffrent d’isolement

Enfin, tout n’est pas rose quand on fait de vieux os car plus on vieillit plus on est malade. Résultat, en France, plus de la moitié des personnes en Affection longue durée (Ald) sont des femmes. Curieusement, alors que les messieurs meurent plus tôt, le nombre d’années passé en bonne santé à partir de 65 ans est identique chez les hommes et chez les femmes, soit 5,5 ans. Autre revers de la médaille à la longévité : les femmes souffrent d’isolement. Et pas uniquement parce que leur conjoint est décédé avant elle. « Après 50 ans, elles vivent plus souvent seules, prévient Nathalie Fourcade. Quand il y a des séparations à cet âge, les hommes se remarient souvent avec des femmes plus jeunes, pas les femmes ».

Remerciements à '' VIVA '' particuiièrement à Mme Brigitte Bègue

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Déserts médicaux : le traitement de fond du Dr Maurey
Si le gouvernement ne s’est pas encore décidé à prendre à bras le corps le sujet des « déserts médicaux », le Sénat a de son côté sorti un rapport courageux qui avance ENFIN des mesures solides ! Les propositions du sénateur Maurey, adoptées à l’unanimité par la Commission du développement durable, n’ont rien de timoré -ce qui change des politiques publiques de ces dernières années. Des politiques « insuffisantes, pour ne pas dire inefficaces » comme le reconnaît crûment le rapport, qui formule des propositions : limitation de la liberté d’installation (les patients des jeunes médecins qui décideraient de s’installer dans des zones à forte densité médicale ne seraient pas remboursés), obligation pour les spécialistes d’exercer pendant deux ans à la fin de leurs études dans une zone sous-dotée… Ca déménage !
Lorsque l’UFC-Que Choisir a sorti son enquête sur la fracture sanitaire, la Confédération des syndicats médicaux français n’y est pas allée de main morte, critiquant une approche « démagogique » et des « remèdes simplistes ». Cette fois, elle stigmatise « des mesures totalement ineptes, dangereuses et contreproductives », qui mettent en lumière une « ignorance crasse ». Toucher à la liberté d’installation des médecins ne sera pas chose facile. C’est pourtant le remède qui s’impose. Reste à savoir si le gouvernement aura le courage d’y recourir…

Mr Alain Bazot, Président de l'UFC-Que Choisir 6 Mars 2013
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UNIQUEMENT POUR VOTRE INFORMATION

Tramadol : un antidouleur mis sous haute surveillance

L'Afssaps vient de placer sous haute surveillance l'antidouleur Tramadol®. Utilisé notamment pour soigner le mal de dos et les douleurs articulaires, ce médicament générique venu remplacer le Di-Antalvic® comporterait de graves risques pour la santé.
Parmi ses nombreux effets secondaires, le Tramadol® (derivé de l'opium), provoquerait des vomissements, une désorientation et des troubles du sommeil. Mais un de ses plus gros dangers c'est le risque d'addiction. "Personne ne m'avait prévenu des effets addictifs. J'ai augmenté les doses et je suis devenu complètement accro", relate Teddy, 26 ans, dans Le Parisien.
Depuis le mois de mars 2011 où le Di-Antalvic® a été retiré de la vente, 35% des 8 millions de consommateurs utilisent le Tramadol.
En France, la molécule du tramadol est présente dans une vingtaine d'autres médicaments, comme le Topalgic®, l'Ixprim® et le Contramal®.  

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Les sondes mal désinfectées, prochain scandale sanitaire ?
mardi 04 juin 2013


Les protocoles de décontamination des sondes endocavitaires (sondes vaginales et rectales), décidés en 2007 par le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP), seraient insuffisants et conduiraient à plus de 30 000 infections annuelles, dénonce Michèle Rivasi, députée européenne membre de la Commission Santé et Environnement du Parlement européen...............
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Dépassements d'honoraires, trop c'est trop !

Face à la montée des dépenses de santé non remboursables par l'assurance-maladie, le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss), le mensuel 60 millions de consommateurs et la société de Conseil Santéclair ont lancé l'observatoire citoyen des restes à charge. Son objectif est de suivre l'évolution des sommes restant à la charge de l'usager. L'observatoire dresse un premier focus sur les dépassements d'honoraires des médecins spécialistes. En 2012, les Français ont versé 40 milliards d'euros aux professionnels de santé exerçant à titre libéral, toutes professions de santé confondues : médecins généralistes et spécialistes, dentistes, auxiliaires médicaux (infirmiers, kinésithérapeutes, pédicures...). Sur ce total, 13 milliards d'euros, non remboursés par l'assurance-maladie obligatoire, sont restés à la charge des patients ou de leur assurance complémentaire.
Pour sa première présentation, l'observatoire s'est plus spécifiquement penché sur les dépassements d'honoraires des médecins spécialistes. En 2012, ils ont facturé plus de 2,3 milliards d'euros au-delà des tarifs de la Sécurité sociale, un total en augmentation de près de 9 % en deux ans.
L'analyse fait apparaître que dans certaines spécialités (chirurgie, gynécologie-obstétrique, ophtalmologie, Orl), les médecins pratiquant des dépassements d'honoraires sont désormais majoritaires. Et il existe de véritables zones noires pour les patients, en Ile-de-France et Rhône-Alpes notamment.« A Paris, par exemple, note Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs, 9 gynécologues sur 10 exercent en secteur 2 et le prix moyen de la consultation est de 72 euros. Sans compter que les patients doivent avancer cette somme. »
A de tels niveaux, les dépassements d'honoraires posent un véritable problème d'accès aux soins, en particulier pour les personnes qui ne disposent pas d'une couverture santé complémentaire.
Pour Thomas Laurenceau,« année après année, on a laissé la situation se dégrader. Chacun y trouvait son compte : les médecins autorisés à pratiquer les tarifs de leur choix ; l'assurance-maladie qui déremboursait de fait certains actes, sans avoir à s'en justifier. Et l'Etat, qui sauvait les apparences tout en se dispensant d'une réforme en profondeur, pourtant indispensable si l'on veut maintenir le principe d'un égal accès aux soins pour tous ».
L'observatoire remettra ses rapports au moins une fois par an. Dans ses projets d'études, le reste à charge des bénéficiaires de la couverture médicale universelle en matière de frais dentaires, de médicaments ou pour certaines populations comme les malades chroniques.


Remerciements à Madame Anne-Marie Thomazeau et VIVA
[27-05-2013]
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Crampes : d'où viennent-elles ?

Crampes nocturnes, de chaleur, de l’écrivain, de l’effort… Il y a crampe et crampe. Mais dans tous les cas, elles se traduisent par une contraction involontaire, douloureuse, prolongée mais… heureusement transitoire d’un muscle. Un phénomène que connaissent bien - et que redoutent aussi - les sportifs.

Les crampes par mauvaise condition physique
Surtout lorsqu’elles surviennent par temps frais, ces douleurs reflètent généralement une mauvaise condition physique voire un excès d’entraînement au regard des capacités du moment. Sauf lorsqu’elles se manifestent par fortes chaleurs. Dans ce cas, l’explication peut être ailleurs…
Les « crampes de chaleur »

Les crampes dites « de chaleur » sont parfois observées chez une personne en bonne forme physique mais… déshydratée. Car la déshydratation va non seulement augmenter « l’excitabilité » musculaire, mais aussi les déséquilibres ioniques (sodium, magnésium, potassium…) de l’organisme. Ils favorisent l’apparition des crampes.

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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Les varices sont des veines endommagées où le sang circule mal.

Injustement et comme pour la cellulite, les femmes sont plus touchées que les hommes par les varices.
Les facteurs de risque d'apparition de varices

Les plus concernées sont donc les femmes en général, les femmes enceintes en particulier, mais aussi les personnes de plus de 50 ans, ou celles qui travaillent debout. L’obésité, le manque d’exercice et les antécédents héréditaires sont également des facteurs qui peuvent favoriser leur apparition.

S’il n’est pas possible de lutter contre les gènes, une bonne forme physique en revanche peut diminuer les risques. En essayant de limiter les positions assise ou debout trop longtemps, il est possible de retarder leur apparition.
Les dangers des varices

Les varices sont non-seulement inesthétiques, mais sont également dangereuses. Dans la majorité des cas, les varices touchent les veines qui remontent le long de la jambe, appelées saphènes. Dès qu’une lourdeur des jambes persiste, ou que des crampes nocturnes ou des fourmillements apparaissent, mieux vaut consulter un spécialiste. Si rien n’est fait, des varicosités (qui touchent les petites veines) ou des varices peuvent apparaître, laissant place à des complications possibles : des ulcères variqueux, des caillots sanguins très douloureux ou une phlébite.

Soigner la circulation du sang me souffle une personne
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Re: LA SANTE

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Voyager quand on est malade

Les personnes atteintes d’affections chroniques peuvent voyager à condition de suivre les recommandations de leur médecin et de préparer leur séjour [25-07-2014]
Les personnes atteintes d’affections chroniques peuvent en général partir en voyage si elles le désirent. à condition de suivre les recommandations de leur médecin et de bien préparer leur séjour.

Choisir une destination adaptée


Dans certains pays, les conditions, notamment météorologiques, peuvent influer sur les maladies. C’est le cas, par exemple, des affections respiratoires ou cardiaques, et les personnes qui en souffrent sont plus sensibles aux grandes chaleurs. De même, les séjours en altitude accélèrent le rythme cardiaque et augmentent, car l’oxygène y est plus rare, les difficultés pour respirer.

Les personnes allergiques aussi doivent veiller à bien choisir leur destination et éviter les régions très sèches et venteuses, et évidemment les endroits dans lesquels les allergènes responsables de leur maladie sont très présents (vacances à la ferme ou à proximité de centres équestres pour les allergiques aux poils d’animaux). Les croisières, les séjours en bord de mer ou dans les régions désertiques sont plus adaptés aux personnes allergiques aux pollens. De façon générale, les asthmatiques doivent éviter les zones aux conditions extrêmes, qu’il s’agisse de grands froids ou de grandes chaleurs, les régions venteuses, les altitudes supérieures à 2 500 mètres ou encore les villes très polluées.

Recommandations pour les trajets en avion

En cabine, où l’air est pressurisé, l’oxygène est plus rare qu’à l’extérieur. Aussi, les personnes souffrant d’insuffisance respiratoire sévère, de broncho-pneumopathie chronique obstructive (Bpco), ou d’insuffisance cardiaque peuvent mal tolérer les voyages en avion. Pour des raisons de sécurité, les passagers ayant besoin d’une oxygénation permanente n’ont pas le droit de prendre l’avion avec leur propre matériel, mais, en revanche, ils peuvent utiliser les bouteilles d’oxygène certifiées fournies par les compagnies aériennes. Il suffit de se renseigner auprès de sa compagnie ou de son agence de voyages lors de la réservation du billet.

Les transports aériens sont contre-indiqués aux personnes ayant récemment fait un infarctus, une phlébite ou une embolie pulmonaire, mais aussi à celles souffrant d’hypertension artérielle sévère et mal contrôlée, d’angine de poitrine ou d’insuffisance cardiaque mal stabilisées par le traitement. Les malades venant d’être opérés doivent attendre un mois et demi pour prendre l’avion.

Attention aux vols en long-courriers : ils favorisent le risque de maladies veineuses et d’embolies pulmonaires, surtout si le voyageur souffre déjà d’insuffisance veineuse ou cardiaque. Mieux vaut demander, au moment de la réservation, un siège côté couloir afin de pouvoir faire quelques pas de temps en temps lors du vol, mettre avant d’embarquer des bas ou des chaussettes de contention et boire régulièrement de l’eau.

En avion, l’air parfois froid peut favoriser une crise d’asthme. Mais si l’on suit son traitement habituel, en en augmentant éventuellement les doses, en accord avec son médecin, le vol se passera sans problème. Attention : à l’aéroport, les personnes porteuses d’un pacemaker ou d’une pompe à insuline externe doivent impérativement le signaler avant de passer sous les portiques de sécurité, car l’appareil peut se déprogrammer avec les détecteurs.

Demander conseil à son médecin

C’est le médecin traitant, ou le spécialiste (cardiologue, diabétologue, pneumologue, etc.), qui juge de la faisabilité du projet de voyage en fonction du dossier médical du patient et de son état clinique avant le départ. Il peut prescrire un bilan complet ou des tests (électrocardiogramme, épreuve d’effort, test respiratoire en hypoxie, qui simule les conditions d’un voyage en avion) pour vérifier que le patient est capable de supporter le trajet. Si besoin, le médecin adaptera le traitement habituel en fonction de la destination choisie et des médicaments parfois nécessaires au voyage (antipaludéens, antidiarrhéiques, anti-inflammatoires…).

En cas d’important décalage horaire, il indiquera les heures auxquelles prendre ses médicaments, notamment l’insuline. Il vérifiera aussi si les vaccins sont bien à jour. Certains peuvent être recommandés (par exemple, celui contre la grippe, qui sévit en été dans l’hémisphère sud, ceux contre la typhoïde, le pneumocoque, les hépatites A et B, etc.), car les malades chroniques ont plus de risques d’avoir des complications en cas d’infections.

Finaliser les derniers préparatifs

S’il n’y a pas de contre-indications au voyage, le médecin doit rédiger, si possible en anglais, un descriptif de l’état de santé du patient (antécédents, résultats des derniers examens, etc.) et faire une ordonnance en deux exemplaires (en cas de perte), en utilisant la dénomination commune internationale (Dci) des médicaments : le patient pourra ainsi, si nécessaire, remplacer son traitement habituel, ou trouver un équivalent, lors du séjour. Ces documents seront utiles pour justifier auprès des douanes la présence de médicaments dans les bagages, surtout s’il s’agit d’aiguilles et de seringues.

Avant de partir, les personnes porteuses de pacemaker ou de défibrillateur implantable doivent faire vérifier le bon fonctionnement de leur appareil. Pour les allergiques alimentaires, il peut être utile de faire une liste des ingrédients proscrits, en français et en anglais, avec leur photo afin que les hôteliers et restaurateurs locaux puissent les identifier. Penser également à noter les coordonnées de l’ambassade de France ou des services consulaires,
mais aussi celles de l’assurance de rapatriement sanitaire contractée avant le départ.

En cas de problème sur place

Lors d’un séjour, personne n’est à l’abri d’un pépin de santé, lié ou non à une maladie chronique. Afin d’éviter la panique, mieux vaut demander dès l’arrivée s’il existe des centres de soins d’urgence et des médecins libéraux, et leurs coordonnées. Les documents rédigés par le médecin avant le départ seront alors bien utiles. Une fois pris en charge, le patient ne doit pas oublier de demander aux soignants un compte rendu, en anglais, des soins qui lui ont été prodigués, les résultats des examens pratiqués (prises de sang, électrocardiogramme, etc.) et les éventuels clichés radiologiques.

Dans le cadre d’un séjour hors de l’Union européenne, certains soins urgents pourront éventuellement être pris en charge par la caisse d’assurance-maladie. Dans ce cas, le patient devra régler les frais médicaux sur place, et conserver les justificatifs de paiement pour les présenter à sa caisse d’assurance-maladie, une fois de retour en France. C’est le ­médecin-conseil qui, au vu de la situation d’urgence dans laquelle se trouvait le patient, accordera, ou non, le remboursement des soins, dans la limite des tarifs forfaitaires français en vigueur.

Aussi, avant de partir, mieux vaut se renseigner sur l’état ­sanitaire du pays dans lequel on se rend, et vérifier le montant des frais médicaux qui resteront à charge car, dans certaines régions du monde, leur coût peut être élevé.

Précautions à prendre avec les médicaments

- Emporter la quantité de médicaments nécessaire pour au moins deux fois la durée du voyage.
- Répartir ses médicaments dans des bagages différents (en cas de perte ou de vol).
- Penser à garder dans son bagage à main le matériel et les médicaments indispensables
à son traitement (lecteur de glycémie, stylo à insuline, etc.).
- Avoir sur soi un double de son ordonnance, sur laquelle est spécifié le nom international (Dci)
de chacun des produits.
- Conserver les médicaments dans leur emballage d’origine pour ne pas avoir de soucis avec les douanes à l’aéroport et guider ainsi les médecins en cas de problèmes de santé.
n Préférer les médicaments sous forme de gélules ou de comprimés, car ils ne s’abîment pas et supportent mieux les voyages, ce qui n’est pas le cas des suppositoires ou des sirops.
- Certains médicaments ne doivent pas être exposés à la lumière, d’autres doivent être protégés
de la chaleur et du froid. Aussi ne les mettez pas dans la soute à bagages de l’avion, ni dans le coffre d’une voiture ou sur sa plage arrière.
- Une fois entamée, l’insuline reste stable jusqu’à une température ambiante d’environ 25 °C, mais elle doit être mise à l’abri de la lumière. Transporter les boîtes d’insuline dans un sac isotherme, car ce produit doit être conservé entre 2 et 8 °C,
et éviter son contact avec des blocs de glace car l’insuline ne doit pas être congelée. A l’hôtel, demander de la glace pour conserver les flacons non entamés ou les placer dans un réfrigérateur le temps du séjour.
- Ne pas commencer un traitement ou changer la posologie dans les semaines qui précèdent le voyage.

L’assurance-maladie européenne


Avant de partir dans un pays de l’Union européenne ou en Suisse,
il faut se procurer une carte européenne d’assurance-maladie (Ceam) auprès de sa caisse d’assurance-maladie. Cette carte doit être présentée en cas de consultation chez un médecin ou d’hospitalisation, car elle permet de bénéficier sur place d’une prise en charge des soins médicaux ou dentaires imprévus, selon la législation en vigueur dans le pays de séjour. En l’absence de cette carte, il faudra demander une facture pour se faire rembourser les frais médicaux une fois de retour en France.


Information '' VIVA '' et nous remercions particulièrement Madame Sylvie BOISTARD
BRIAND
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Re: LA SANTE

Message par BRIAND »

Dix-sept cas "importés" de dengue et de chikungunya sur la Côte d'Azur

Les techniciens de l'Entente interdépartementale de démoustication en action dans une villa de La Gaude, en octobre 2010, après le signalement d'un cas de chikungunya.Eric Gaillard/Reuters.............

Depuis mai dernier, ces Azuréens ont rapporté de l’étranger ces maladies transmises par le moustique tigre. Les autorités s’emploient à éviter toute contamination de proches ou de voisins...............

Le nombre de dengues et de chikungunyas, rapportés de l'étranger par des Azuréens, augmente d'année en année. Pour la saison estivale 2013, il était de quinze cas.............


Publié le mercredi 06 août 2014 à 07h11 - Information Nice matin
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